Attaf reçoit le Directeur général de l'OMPI    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 63.746 martyrs    Arrivée à Alger du président sahraoui    Persistance de la vague de chaleur à Adrar et In Salah, pluies orageuses et vents de sable dans d'autres régions du pays mercredi et jeudi    L'équipe au complet pour la seconde séance à Sidi Moussa    Hidaoui procède à l'ouverture de la 3e édition des camps spécialisés des jeunes 2025    El-Qods occupée: des colons prennent d'assaut la mosquée Al-Aqsa    La société koweïtienne Metro Holding Company ambitionne d'investir dans la production d'hydrogène en Algérie    « À Ghaza, une classe d'élèves disparaît chaque jour », alerte la ministre des AE slovène    Il n'y a pas un problème de l'islam en France mais un problème de la France sioniste avec l'islam    La Belgique reconnaîtra la Palestine lors de l'AG de l'ONU    Quelle politique économique pour l'Algérie face au nouveau pouvoir mondial à l'horizon 2030 ?    Eliminatoires du Mondial-2026 Les Algériens à Tizi-Ouzou pour la qualification    Futsal : Clôture du stage de préparation de la sélection nationale    Une des figures marquantes du sport algérien s'en va    La police saisit 19.901 feux d'artifice    Lancement de nouvelles cultures hors filière céréalière et promotion de l'aquaculture    Contrôles nocturnes des commerces : vigilance accrue en période estivale    Ballalou insiste sur la nécessité d'accélérer sa mise en place    « Je suis une messagère de résilience »    Energie : Arkab reçoit une délégation de la Banque d'investissement et de développement de la CEDEAO    M. Zaalani reçoit la Coordonnatrice résidente des Nations unies en Algérie    IATF 2025 : M. Rezig accueille les délégations participantes    La dépouille du défunt Jaâfar Yefsah inhumée au cimetière de Garidi à Alger    Baddari s'enquiert des travaux d'aménagement à l'USTHB    ETUSA: nouveau programme de transport public par bus à compter du 14 septembre    Le recteur de Djamaâ El-Djazaïr prend part à Nouakchott à la 38e Conférence internationale sur la Sira du Prophète    Qualifs-Mondial 2026: les Verts effectuent leur première séance d'entrainement    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès du Honduras    Khenchela: ouverture d'une semaine culturelle de la wilaya de Tiaret    Accidents de la route: 36 morts et 2252 blessés en une semaine    La Belgique reconnaîtra la Palestine lors de l'AG de l'ONU    Plus de 200 participants à l'événement    manifestation pour Ghaza avec plusieurs milliers de personnes en marge de la Mostra à Venise    Ligue 1 Mobilis: le derby USM Alger-MC Alger se termine sans vainqueur    Hidaoui rencontre le président du Forum de la jeunesse de l'OCI    Programme du mercredi 27 août 2025    La Fifa organise un séminaire à Alger    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'adhésion à l'OMC
L'Algérie, un pays perdant ?
Publié dans Info Soir le 08 - 06 - 2008

Analyse n L'adhésion de l'Algérie à l'OMC n'est «pas une question de trop tôt ou de trop tard», mais plutôt «une affaire de rentabilité du capital».
«L'OMC est une machine au service des plus forts contre les plus faibles. Si on ne comprend pas cela, on aura rien compris à l'économie mondiale. Comment veut-on mettre en concurrence des économies qui sont à des degrés de développement tout à fait différents», explique Hamid Aït Amara, universitaire, spécialiste des questions économiques ce matin sur les ondes de la chaîne III. Or, l'idée de l'OMC, argumente-t-il, c'est la mise sur pied d'un marché libre, dans lequel la compétition entre l'offre et la demande va régler la satisfaction de tous. «Une espèce d'idéal qui n'existe pas.» «Il y a des pays qui sont gagnants et il y a des pays qui sont perdants. Et nous nous sommes dans la case des pays perdants parce que l'Algérie n'a pas aujourd'hui les capacités de mettre en place une économie compétitive dans les normes de rentabilité du capital», renchérit-il avant de proposer une solution de rechange : «Il faut négocier d'autres règles du commerce mondial et il n'y a aucune raison qu'on se mette dans un système où les règles nous sont défavorables.» Décortiquant la crise alimentaire qui sévit actuellement aux quatre coins du monde, notre expert admet que celle-ci s'est manifestée par «une flambée des prix d'une part, et, d'autre part, par une restriction et une diminution de l'offre et des stocks avec comme corollaire des émeutes de la faim dans certains pays». L'Algérie, comme le reste des pays dits émergents, n'est guère, estime l'intervenant, à l'abri d'une crise alimentaire «au moment où la facture alimentaire s'élève aujourd'hui à plus de 7 milliards de dollars et plus de 70% de notre consommation provient de l'importation». Hamid Aït Amara se demande aujourd'hui «s'il y aura toujours des excédents sur le marché et est-ce que l'offre va assurer le minimum garanti». En somme, «avec cette flambée des prix et la réduction des stocks et ces premières secousses, tout le monde s'est aperçu qu'il y avait danger et péril en la demeure», explique-t-il tout en affirmant que notre politique alimentaire qui se base sur la dichotomie pétrole-nourriture n'a pas les bons fondements. «Nous vendons du pétrole et du gaz pour acheter quoi manger et notre dépendance des hydrocarbures est sans doute à l'origine de cette situation». Le gouvernement fait davantage attention, selon lui, à ce que le revenu soit moins cher. Ce dernier importe la nourriture bon marché au moment où les excédents ont été vendus 30 à 40% en dessous de leurs prix de production. «On donnait des salaires bas et pour que les gens achètent avec des salaires bas, il faut que le prix de la nourriture soit aussi bas. Et si on produit plus cher, il faut augmenter les salaires. La solution facile c'était donc d'importer une ration alimentaire bon marché», conclut M. Aït Amara qui pense réellement qu'on a été piégé par cette dynamique qui «consistait à faire nourrir la population bon marché et à maintenir les salaires bas».

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.