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Quand le privé manque de crédibilité…
Publié dans Info Soir le 26 - 10 - 2008

Fiasco n De l'avis général, l'expérience des banques privées s'est soldée par un cuisant échec dans notre pays.
Outre l'affaire Khalifa qui a terni l'image du secteur financier national, plusieurs scandales ont éclaté, touchant principalement les banques privées. Celles-ci n'ont pas tardé à disparaître l'une après l'autre. Entre 2003 et 2006, au moins quatre d'entre elles ont fait faillite. Il s'agit de la Banque commerciale et industrielle d'Algérie (Bcia), de la Compagnie algérienne de banque (CAB), de Mouna Bank et d'Arco Bank.
Deux établissements financiers privés, Union Bank et Algerian International Bank (AIB) en l'occurrence, ont connu le même sort.
Pour assainir la situation et éviter d'autres scandales, le ministère des Finances instaure de nouvelles conditions pour la création de banques.
Du coup, l'ouverture du secteur au privé est devenue une ouverture exclusive au privé étranger. En parallèle, un processus d'ouverture du capital du Crédit populaire d'Algérie (CPA) a été lancé. Mais la crise des crédits hypothécaires a précipité son gel. Il faut dire aussi que les banques qui s'étaient montrées intéressées ont connu, entre-temps, de sérieuses difficultés. Pour bon nombre d'économistes, l'Algérie a bien fait de surseoir à la privatisation du CPA et la crise financière qui frappe de plein fouet bon nombre de pays du monde actuellement «lui a donné raison». Aujourd'hui, c'est tout le processus d'ouverture du capital des banques publiques qui est remis en cause. Un processus qui, pour rappel, devait toucher outre le CPA, la Banque de développement local (BDL) et la Banque nationale d'Algérie (BNA). Malgré son ouverture au privé depuis 1998, le secteur reste, donc, dominé par les banques publiques. «A fin 2007, les banques publiques comptaient 1 093 agences et guichets contre 194 seulement pour les banques privées», a déclaré à ce sujet le gouverneur de la Banque d'Algérie (BA), Mohammed Laksaci, en marge d'une récente session plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN). Cette situation en rassure plus d'un ! Et pour cause : l'Etat, qui est le principal actionnaire de ces banques, «sera toujours là pour faire face à une éventuelle faillite», pense-t-on.
Ce qui n'est pas faux, il faut bien le souligner. Malgré toutes les difficultés connues par la BNA et la BDL par exemple, il n'a jamais été question de les liquider. C'est que les pouvoirs publics sont toujours venus à leur secours. Autant dire que le «public» est de loin plus crédible que le privé dans ce secteur. L'affaire Khalifa y est pour beaucoup sans doute…


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