Kamel Amghar En solidarité avec les grévistes du Cnapeste (Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique élargi) et de l'Unpef (Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation), sommés par le ministère de tutelle de reprendre le service sous peine de s'exposer à des sanctions disciplinaires, le Syndicat d'entreprise des travailleurs de l'éducation de la wilaya de Béjaïa (Sete-Ugta) a appelé, hier, à un débrayage d'une journée reconductible chaque semaine pour, apprend-t-on auprès des animateurs du Sete, défendre les libertés syndicales et souligner la légitimité des revendications brandies par la corporation. L'action de soutien du Sete a eu un écho favorable aux quatre coins de la wilaya, notamment au niveau des écoles primaires et des CEM, où l'organisation est largement présente. Dans ces deux paliers où le taux de suivi de la grève frôlait à peine les 40%, la majorité écrasante des enseignants a, cette fois, favorablement répondu pour appuyer les doléances des syndicats dits autonomes. On apprend que plus de 70% des personnels ont activement exprimé leur solidarité à leurs collègues mis en demeure de se remettre illico au boulot. Seules les écoles, implantées en zones montagneuses et enclavées, ont fonctionné normalement, jugeant, peut-être, que leur soutien serait moins visible et, donc, sans grand impact. Par ailleurs, faute d'un accord définitif avec la tutelle, le Cnapeste poursuit également son mouvement de grève dans les lycées qui demeurent majoritairement paralysés. En attendant une issue durable au problème, parents et élèves broient du noir et ne cessent d'appeler tous les intervenants à trouver une sortie de crise honorable pour tous. K. A.
