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«La règle 51/49 est transitoire»
Abdesselam Bouchouareb, ministre de l'Industrie et des Mines
Publié dans La Tribune le 10 - 06 - 2014

Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a affirmé hier devant les opérateurs économiques français que la règle 51/49 régissant les investissements étrangers est transitoire et «lorsque les causes qui ont amené à la mise en place de ce dispositif seront levées», il y aura un assouplissement. S'exprimant à l'ouverture d'une rencontre de travail entre entreprises françaises et algériennes, au deuxième jour de la visite du ministre français des Affaires étrangères et du Développement international, Laurent Fabius, le ministre a expliqué que cette mesure est «transitoire, prise dans un contexte de fragilité face à une crise mondiale aigue». Elle «visait, plus, à protéger nos ressources financières qu'à assurer un contrôle sur les sociétés créées en partenariat». Bouchouareb juge, dans ce sens, que «c'est à ce titre que nous continuons à encourager la création de sociétés communes sur le principe d'octroi du management au partenaire étranger». Mais, «cette règle a été d'un grand apport pour l'économie du pays», juge le ministre, puisque «c'est durant cette même période que tous les projets en partenariat avec des sociétés étrangères leaders ont été concrétisés et l'ont été avec un dispositif d'aide exceptionnel». «Les crédits d'investissement ont été octroyés à des taux d'intérêt quasi symboliques. Ce sont des projets structurants et à fort contenu technologique et d'innovation», soutient le représentant du gouvernement. Bouchouareb a expliqué, par ailleurs, devant les représentants des entreprises françaises, que l'Algérie a mobilisé près de 8 milliards d'euros pour la mise à niveau, le lancement de nouveaux projets et la formation des ressources humaines des entreprises. Un travail de fond a été également accompli dans le cadre de l'amélioration du climat des affaires, estime le ministre qui annonce, au passage, «la refonte totale du code de l'investissement» et d'autres mesures qui viendraient «faciliter l'acte de création d'entreprises». Bouchouareb, qui a brossé un tableau des besoins et des faiblesses de l'industrie nationale, s'attend «à un engagement avec détermination et confiance» des entreprises françaises. «La confiance», c'est le terme qui est revenu à maintes reprises dans les déclarations des responsables français et à leur tête Laurent Fabius. Il juge, ainsi, que «l'Algérie est un partenaire et notre objectif c'est d'avoir un partenariat d'égal à égal». Fabius s'est félicité lors de son allocution du dialogue économique qui «fonctionne bien». Le ministre a souhaité aussi une certaine souplesse. Le partenariat algéro-français a été couronné ces deux dernières années par la concrétisation d'une quarantaine de projets de partenariats industriels estime, pour sa part, M. Bachir Dehimi, co-président du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (Comefa). En dressant un bilan du travail de cette structure, Dehimi a indiqué que parmi ces 40 projets figurent 12 projets de partenariats industriels dans la mécanique, matériels agricole et de travaux publics et 18 projets de sous-traitance dans le secteur de l'automobile et de l'industrie mécanique. Le même responsable a également annoncé la création de 4 écoles en partenariat avec de grandes écoles françaises, qui seront spécialisées dans le management, l'économie et l'industrie. Elles permettront de contribuer à la formation des besoins des entreprises et à accompagner les nouveaux partenariats.
S. B.
Bouchouareb, au sujet du blocage des projets de Rebrab : «La victimisation a des limites»
Interrogé hier sur les dernières déclarations de Rebrab, patron de Cevital, sur le blocage de ses projets industriels, le ministre de l'Industrie, M. Abdesselam Bouchouareb, a tenu à clarifier les choses «une dernière fois». «M. Rebrab est aujourd'hui à la tête du premier Groupe industriel privé algérien classé par les institutions internationales. Il est à un niveau de capitalisation de près de 4 milliards de dollars», a déclaré le ministre avant d'ajouter : «Ceci n'est pas le fait du hasard et il n'est pas venu par le saint esprit. Ce procédé de victimisation (...) y en a marre. S'il est le premier Groupe industriel, et de très loin par rapport aux autres, c'est parce qu'il a eu toutes les aides et plus que ça des appuis continus de l'Etat.» Bouchouareb affirme, dans le même ordre d'idée, que «beaucoup d'opérateurs algériens voudraient bien qu'ils soient discriminés comme il l'a été lui. La victimisation a des limites, c'est un procédé vieux comme le monde et il est éculé».
S. B.


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