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Le diable par la queue
éditorial
Publié dans La Tribune le 12 - 06 - 2014

Rien que pour affirmer leur existence, des démocrates habituellement irréductibles à l'endroit de n'importe quelle concession qui rognerait un tant soit peu sur leur statut, s'en retrouvent aujourd'hui à pactiser avec ceux désignés, il y a tout juste près de vingt ans, comme des chantres du terrorisme pour ne pas dire de terroristes même et d'acolytes quiconque se revendiquant de leurs discours. La démarche, légitime ou non c'est selon, de ces démocrates ne relèverait donc que de leur seule conscience et bien entendu à une condition sur laquelle il ne peut qu'y avoir obligatoirement communion générale est qu'elle ne touche en rien à la souveraineté nationale comme cela avait été le cas à Sant' Egidio où les personnages qui s'y sont retrouvés pour un «acte I» d'une lamentable comédie plus que d'une tragédie. Et à cette époque bien des dirigeants politiques quoiqu'appartenant à une opposition peu encline aux concessions avait fait le choix du cœur, autrement dit celui de l'Algérie avant tout. Or, il paraît pour le moins renversant que ces mêmes dirigeants dont certains ont mis fin à une forme de retrait de l'exercice de la chose politique en viennent aujourd'hui à considérer, voire à confirmer que la fréquentation des excommuniés d'hier n'est pas, en soi, contraire aux principes qui ont forgé jusque-là leur parcours et leurs discours. Paradoxalement, durant presque deux décennies et plus particulièrement depuis la promulgation de la loi portant réconciliation nationale, dans leur majorité les partis d'opposition ont fait du retour du parti dissous et de la résurgence de l'intégrisme politique religieux leur fonds de commerce, tirant à boulets rouges sur le pouvoir dès qu'il était question d'une mesure officielle visant à ramener la concorde au sein d'un peuple, de part et d'autre, meurtri dans ce qu'il a de plus cher. Or, la conférence de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique offre sur un plateau d'argent l'opportunité à une grappe de représentants du parti dissous de remettre au goût du jour leur vision d'un Etat dans lequel il est peu probable que soient appliquées les règles de bonne
gouvernance auxquelles n'a eu cesse d'appeler le président de la République depuis 1999 et se sont attelés depuis cette époque tous les gouvernements qui se sont succédés. Par voie de conséquence absoudre d'autorité ou en vertu d'une morale autoproclamée «l'ennemi» d'hier au seul et réel motif qu'il vient grossir les rangs des mécontents du pouvoir en place et non pas parce qu'il est représentatif ou l'est encore d'une frange de la population laquelle, est-il besoin de le souligner, n'est plus dupe de tous les calculs sordides des uns et des autres semble donc relever de l'exercice du prestidigitateur en herbe. Les institutions, notamment l'armée, qui ont toujours aidé et surtout veillé à ce que le pays ne vacille pas au moment les plus difficiles de son Histoire ne peuvent que garder leurs distances d'évènements dont la finalité est loin d'être claire et surtout honnête sachant que ceux qui s'évertuent à remettre en cause l'architecture institutionnelle n'ont en réalité rien à proposer de tangible en dehors du cadre constitutionnel que leur garantissent les lois de la République. A. L.

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