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Les services d'état civil et les daïras continuent d'être pris d'assau
Malgré l'allègement des procédures administratives et les facilitatio
Publié dans La Tribune le 17 - 09 - 2014

Au moins trois APC ont appliqué cette nouvelle instruction du wali : Alger-centre, Bab El Oued et Hussein Dey. C'est une première, à la grande satisfaction des habitants de ces localités et d'ailleurs, qui se rendent nombreux à ces services d'état civil, notamment pour le retrait de l'extrait de naissance N°12 et, bien sûr, la légalisation de certains documents. A Alger-centre, ce n'est pas une nouveauté. Le P/APC de cette grande
localité de la capitale, à forte concentration d'habitants et de fonctionnaires, Abdelhakim Bettache, soutenu dans ses actions par ses proches collaborateurs, de même que les employés de l'APC, a procédé au nouvel aménagement horaire au cours du Ramadhan de l'année dernière. L'opération se déroule dans les meilleures conditions et, apparemment, cela va continuer encore. Dans cette APC, contrairement aux autres, ni l'effectif ni la logistique ne fait défaut. Le personnel est assez bien étoffé pour répondre aux besoins d'urgence et les moyens matériels sont disponibles, grâce à un travail continu initié par le même maire dans l'objectif d'améliorer les prestations de services, souvent décriées par les citoyens. A Bab El Oued, en plus de l'ouverture de l'APC du chef-lieu de daïra, les élus locaux envisagent d'ouvrir au moins deux annexes. La demande en documents est toujours forte et dépasse parfois les prévisions, jusqu'à mettre tout le personnel en état d'alerte mais aussi d'agitation, c'est le cas de le dire. A Hussein Dey, les horaires imposés par le wali sont respectés mais l'anarchie y règne toujours pour des raisons qui doivent être les mêmes depuis des années. En effet, comme nous l'avons constaté sur place, malgré le prolongement des horaires jusqu'à 23 heures, de façon à permettre à tous de s'y rendre à l'heure de leur choix, tous les guichets sont pris d'assaut, durant la journée. Ce n'est pas beau à voir. Des plaintes fusent ici et là pour dire la colère sinon l'insatisfaction de ceux, nombreux, qui se présentent dans
l'enceinte de l'APC, qui pour des documents administratifs, qui pour des renseignements. Pourtant, dans cette même APC, les services sont assez spacieux et il y a de suffisamment de places pour les services aussi bien que pour
les citoyens. Il n'en demeure pas moins que l'ambiance ne prête pas à l'optimisme. C'est plutôt le contraire, car l'anarchie continue de régner en maître. Même décor au niveau de la daïra, débordée par les demandes de délivrance du passeport biométrique. Avec la nouvelle disposition portant sur la hausse du prix de la vignette du passeport, de 2000 DA à 10 000 DA, décidée dans le cadre de la loi de Finances 2015 et qui sera donc appliquée à partir du 1er janvier 2015, une grande affluence est enregistrée au niveau de la daïra. La situation est encore plus difficile à maîtriser au niveau de la daïra de Dar El Beïda. Les employés des deux institutions sont débordés, dépassés, irrités à l'extrême.
Leur comportement envers les citoyens qui leur réclament des comptes le montre très bien. Ces mêmes citoyens, de leur côté, ne sont pas facile à gérer. Tous sont pressés, stressés et insistent pour avoir le fameux passeport biométrique le plus tôt possible.
Il ne faut surtout pas que le rendez-vous (pour la photo et autres) soit décalé au mois de janvier et au-delà. En revanche, pour le service d'état civil, au niveau de l'APC, il n'y a rien à dire. Depuis l'arrivée de l'actuel maire, M. Gamgani et sa décision d'informatiser pratiquement tous les services, à commencer par celui de l'état civil (chose qu'il a faite avant d'autres et avant que les autorités supérieures n'en donnent l'ordre), la prestation est nettement meilleure, voire satisfaisante. Le citoyen coopère, conséquence logique de la modernisation et de l'instauration de nouvelles traditions de façon à rapprocher au maximum l'administration de l'administré, être à son écoute, prendre en considération ses observations et en charge ses doléances. Depuis quelques jours, des travaux de rénovation et d'extension de l'ancien siège sont en cours. Le personnel et les services sont transférés ailleurs, dans la bibliothèque communale. Pour raison d'espace, l'APC de Dar El Beïda, n'a pas prolongé jusqu'à 23 heures ses horaires d'ouverture. «Non, ce n'est pas cela la raison», réplique une employée, avec beaucoup de calme et de sérénité. «La demande de délivrance des documents administratifs n'est pas très forte. Vous voyez, vous-même, qu'à cet instant, il n'y a pas beaucoup de monde. Nous sommes très à l'aise dans notre travail», dit-elle. Ailleurs, les raisons du non prolongement des horaires du travail sont liées au manque d'effectif et d'espaces. Il y a aussi lieu de citer le manque d'organisation et l'absence d'initiative de la part des premiers responsables. C'est ce qui fait la différence. Par ailleurs, il est à souligner que l'instruction du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, de délivrer l'acte de naissance et autres documents (acte de mariage, acte de décès, fiche individuelle, fiche familiale...et autres) dans n'importe quelle APC (jusque-là, c'était restreint au lieu de résidence) est appliquée par toutes les mairies à Alger. C'est ce qui explique, en partie, l'accroissement du nombre des personnes qui s'y rendent au quotidien pour leurs paperasses. Même pour le 12S qui, aux premiers mois de son instauration, a fait beaucoup de bruit tellement «inaccessible», son retrait est devenu un acte des plus ordinaires. Seulement, comme l'explique une employée de l'APC de Dar El Beïda, les facilitations pour son retrait ne sont accordées au demandeur que s'il est d'une autre wilaya. «Si vous résidez dans une autre wilaya qu'Alger, on peut vous le délivrer dans l'instant. Si vous êtes d'ici, Alger, mais que vous résidez dans une autre commune, vous ne pourrez l'obtenir qu'auprès de la mairie de votre lieu de résidence. C'est pour éviter que des APC ne soient prises d'assaut, alors que d'autres travaillent à l'aise». Pour précision, l'instruction du wali impose le prolongement des horaires d'ouverture jusqu'à 23h aux 13 communes des chefs-lieux de daïra. Il est clair que c'est quasiment impossible pour une bonne partie d'entre elles, non seulement pour cause de manque d'infrastructures et de logistique mais aussi en raison du manque flagrant en effectif. De plus, ce n'est pas défini à travers une législation bien précise : s'agit-il d'heures supplémentaires ? D'autre part, la mobilisation de trois brigades ne peut réussir, sur une longue période, en l'absence de nouveaux recrutements. Et cela coûte au Trésor public. Selon un responsable de l'état civil de la localité de Hussein Dey, «cette rotation ne durera pas éternellement. C'est juste pour les besoins de la rentrée scolaire et sociale. D'ici la fin du mois, nous reprendrons nos horaires habituels».
K. M.


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