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Et la lutte contre le terrorisme israélien ?
John Kerry a lui-même fait le lien avec la guerre contre l'extrémisme
Publié dans La Tribune le 21 - 10 - 2014


La sanglante agression qui a visé l'été dernier les Palestiniens de Ghaza continue à avoir ses conséquences sur les postures des uns et des autres dans les pays occidentaux, où la question reste d'une extrême sensibilité. La guerre menée actuellement contre les extrémistes en Irak et en Syrie y est probablement pour quelque chose dans une région mouvante et sentant la poudre. Le lien a récemment été établi par le secrétaire d'Etat américain John Kerry lui-même, ce qui lui a valu de vives critiques et une levée de boucliers en Israël, le seul Etat d'occupation au monde qui jouit d'une impunité internationale. Les Palestiniens se disent en accord avec ce principe et ont promptement appelé Washington et les pays du Moyen-Orient à définir une stratégie contre l'extrémisme djihadiste tout en réglant le conflit israélo-palestinien qui dure depuis plus de soixante ans. Un conflit qui constitue de par son caractère injuste un éternel producteur d'instabilité. «Lier la lutte contre le terrorisme et la fin de l'occupation israélienne est une position stratégique que nous soutenons», avait promptement soutenu le secrétaire général de l'OLP, Yasser Abdrabbo, estimant que les déclarations de Kerry reflétaient «la position de tous les dirigeants arabes de la région». L'OLP dit être prête à travailler dur avec l'administration américaine et en coopération avec tous les dirigeants de la région pour élaborer des mécanismes afin de mettre en œuvre à différents niveaux l'orientation stratégique annoncée par Kerry. Ce dernier, dont le pays mène une coalition internationale contre le groupe Etat islamique en Irak et en Syrie, s'est attiré les foudres de responsables et médias israéliens pour avoir établi un lien entre la persistance du conflit israélo-palestinien et l'extrémisme islamiste dans la région. Le responsable américain usera de trésors de pédagogie pour étayer ses dires : «Les gens doivent comprendre la connexion. Cela a quelque chose à voir avec de l'humiliation, du déni et une absence de dignité», estimant que le conflit israélo-palestinien alimentait la colère de la rue arabe. Le secrétaire d'Etat américain subira les vives critiques pour avoir osé ce parallèle. Critiquer la politique israélienne constitue effectivement une ligne rouge que la majorité du personnel politique occidental n'ose pas franchir de peur de représailles. Kerry sera même soutenu par les Palestiniens. «Ceux qui critiquent Kerry veulent que le terrorisme de l'organisation Etat islamique continue, afin de l'utiliser comme prétexte pour entraver une solution politique et la fin de l'occupation», accusera Abdrabbo. Les Palestiniens espèrent que ces déclarations jugées «équilibrées» des Américains se traduiront dans le projet de résolution qui doit être déposé dans les jours à venir au Conseil de sécurité. Un projet qui devrait réclamer une date butoir pour mettre fin à l'abjecte occupation israélienne. Les nouvelles postures particulièrement intéressantes de certains responsables occidentaux sur la question palestinienne sont probablement imputables à l'effet de choc de leurs opinions après la dernière agression subie par Ghaza. En effet, depuis la bande de Ghaza, encore sous l'effet de la violente agression israélienne, le mouvement Hamas a assuré que les appels internationaux «à mettre fin à l'occupation et pour l'instauration d'un Etat palestinien étaient l'un des fruits de la victoire de la résistance qui a remis la question palestinienne sur le devant de la scène». L'option de la résistance est sortie victorieuse à l'issue de la guerre imposée par Israël aux habitants de Ghaza début juillet et qui a ravagé la bande, faisant plus de 2 100 tués parmi la population palestinienne, dont de nombreux enfants. L'onde de choc aura été forte et clairement perceptible dans les différentes décisions de certaines capitales, traditionnellement viscéralement pro-israéliennes, qui ont modulé leur posture. Le gouvernement suédois a surpris en annonçant sont intention de reconnaître prochainement l'Etat palestinien, malgré les fortes pressions des lobbys pro-israéliens en Europe. La décision honorable de ce pays de Scandinavie sera suivie par les parlementaires du Royaume-Uni qui adopteront, par 274 voix contre 12, une motion appelant le gouvernement britannique à «reconnaître un Etat palestinien aux côtés de l'Etat d'Israël». Les députés britanniques se sont prononcés pour la reconnaissance d'un Etat palestinien jetant la balle à leur gouvernement fortement embarrassé. Le vote des députés britanniques ne va certes rien changer sur le terrain puisqu'il revêt un caractère purement symbolique et que le gouvernement de David Cameron ne sera pas contraint de s'y conformer. Mais son caractère «révolutionnaire» reste indéniable dans un pays comme le Royaume-Uni dont l'histoire reste intimement liée à cette partie du monde. M. B.

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