Le Festival international du film oriental de Genève (Fifog) qui se poursuit jusqu'au 17 avril, sous le slogan «Sauvons la liberté ! La liberté sauve le reste ! », une citation de Victor Hugo, est marquée cette année avec la projection de 120 films célébrant la Liberté. Une occasion d'explorer «ce sentiment humain irrépressible et cette aspiration qui hante et fructifie les imaginaires de tant d'artistes et de réalisateurs» souligne les organisateurs dans un communiqué parvenu a notre rédaction. Le Festival international du film oriental de Genève (Fifog) qui se poursuit jusqu'au 17 avril, sous le slogan «Sauvons la liberté ! La liberté sauve le reste ! », une citation de Victor Hugo, est marquée cette année avec la projection de 120 films célébrant la Liberté. Une occasion d'explorer «ce sentiment humain irrépressible et cette aspiration qui hante et fructifie les imaginaires de tant d'artistes et de réalisateurs» souligne les organisateurs dans un communiqué parvenu a notre rédaction. L'édition 2016, se distingue également par un Focus sur les cinémas des pays du Cham (Levant) : Syrie, Liban, Palestine et Irak. «A travers ce panorama, c'est la résistance, la défense de la liberté et la célébration de l'art, face aux cris triomphalistes et éphémères de la sauvagerie dominant l'actualité, qui sont mises en lumière. Une note de finesse dans un monde de barbares.» Placée sous le patronage de la commission suisse de l'Unesco et présidée honorifiquement par la célèbre écrivaine algérienne Ahlam Mosteghanemi, cette nouvelle édition continue à explorer les cinématographies les plus originales et les plus innovantes d'Orient et d'Occident, et ce, à travers ses diverses sections. Aux projections s'ajoutent des débats, des colloques, des expositions artistiques, des programmes scolaires et des ateliers de formation audiovisuels. Plusieurs prix, dont des «Fifogs» d'or et d'argent, seront décernés. Enfin, un vibrant hommage est rendu à Omar Sharif, acteur de légende qui s'est imposé aussi bien sur les écrans d'Orient que Occident, et ce, à travers la projection de huit de ses films. La cérémonie d'ouverture du Fifog, s'est déroulée, dimanche passé, au Palais Eynard à Genève et a été marquée par la projection du film algérien «Fadhma N'Soumer» en présence de son réalisateur Belkacem Hadjadj. La cérémonie s'est déroulée, en présence de plusieurs personnalités des mondes politique et artistique dont la présidente d'honneur, l'écrivaine algérienne Ahlam Mosteghanemi et la Maire de Genève, Esther Alder, qui a souligné l'importance du Fifog dans le contexte actuel. La présidente d'honneur, Ahlam Mosteghanemi, a évoqué la situation difficile du créateur en Orient. Tahar Houchi, directeur artistique du Fifog, a, quant à lui, présenté le programme du festival et mis en avant les pays du Levant qui vivent un moment particulièrement violent de leur histoire. Si l'ouverture du festival a été algérienne au Grütli, avec un film qui met en scène une femme en tête de la résistance face au colonialisme français en Algérie. La clôture, elle, sera tunisienne avec la présentation de «Printemps tunisien» de Raja Amari. Les organisateurs soulignent qu'«entre la résistance de la sage et légendaire Lala Fadhma N'soumer au colonialisme français, et le combat de la jeunesse tunisienne contre la tyrannie, plus de 120 films mettant en valeur la quête irrépressible de la liberté de cinéastes sont à l'honneur» La 11e édition du Fifog se poursuit jusqu'au 17 avril prochain à Genève, à Versoix, à Lausanne et en France voisine, dans plus de vingt lieux de projection, de nombreux débats et expositions. Au programme deux compétitions, longs et courts-métrages, pour un Fifog d'or et un Fifog d'argent. Il est aussi prévu un Fifog d'or de la critique dans la catégorie des longs-métrages. Enfin, dans les registres suisse et scolaire, plusieurs films sont en lice pour le meilleur film. R. C.