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Enlisement absolu du conflit du Sahara occidental
Publié dans La Tribune le 23 - 04 - 2016

C'est l'impasse historique. Le Maroc, principale partie directe au conflit au Sahara occidental qu'il occupe depuis 1975, n'est pas en conflit avec le seul Polisario, le mouvement qui représente le peuple sahraoui. Il l'est désormais, et de manière ouverte, avec le SG de l'ONU. Avec les indépendantistes sahraouis, le conflit est de nature politique et militaire. Avec M. Ban Ki Moon, il est de caractère diplomatique et s'exprime dans le registre de la crispation et de la rigidité. Comme lorsque le roi du Maroc jette lui-même de l'huile sur le feu, ne laissant même pas à ses sherpas du gouvernement le soin d'envenimer les choses dans ce qui est une réelle stratégie de la tension et du pourrissement. Et encore une fois, c'est lui qui monte au créneau pour dramatiser à l'excès la situation au Sahara occidental. Et il l'a fait cette fois-ci devant les monarques et autres princes du Golfe, évoquant à l'occasion une «situation dangereuse cette fois-ci et sans précédent». Toujours dans le même registre, il a appelé les pétromonarchies du Golfe à «protéger» son pays de ce qu'il a qualifié de «complots contre son intégrité territoriale». Pis encore, il a accusé le SG des Nations unies, de manière implicite mais claire, d'être la troisième partie au conflit. Etant donné que de son point de vue, les discussions annuelles en avril du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental «sont utilisées comme un épouvantail pour faire chanter le Maroc». Et surtout que Ban Ki Moon est à ses yeux l'instrument d'une «guerre par procuration» contre le Maroc. L'arme onusienne de cette «guerre par procuration», les «déclarations biaisées» du SG de l'ONU qui a affirmé récemment, dans son rapport périodique sur le Sahara occidental qu'il «est temps d'engager des négociations sérieuses sans conditions préalables et de bonne foi pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable qui permet l'autodétermination du peuple du Sahara occidental». Et c'est le même Ban Ki Moon qui avait provoqué l'ire et le fiel royaux en parlant d'occupation du Sahara occidental lors d'un voyage dans la région début mars. Ces propos inédits du SG de l'ONU ont signé le début des hostilités avec le Palais royal. En représailles, le Maroc a expulsé la plupart des experts civils expatriés de la mission des Nations unies dans ce territoire (Minurso) et fait fermer un bureau de liaison militaire, empêchant de fait la mission de fonctionner. Rappel utile, cette mission a été déployée en 1991 pour surveiller un cessez-le-feu entre le Maroc et le Polisario et aider à définir le statut du territoire, ancienne colonie espagnole annexée par le Maroc en 1975. L'enlisement du conflit au Sahara occidental est également favorisé par les régimes pétromonarchiques du Golfe, alliés diplomatiques et militaires du Maroc. A leur tête, l'Arabie Saoudite qui dirige une coalition militaire arabe qui intervient depuis plus d'un an au Yémen et dont le Maroc est un élément actif. Les six monarchies du CCG, le Conseil de coopération des pays du Golfe, réunis récemment à Ryad, avec la participation du Maroc, ont en effet réitéré leur plein soutien aux thèses de Rabat sur le Sahara occidental. Avec le soutien actif de la France au Conseil de sécurité de l'ONU et l'attitude ambiguë mais franchement bienveillante de Washington, le conflit du Sahara occidental n'est pas prêt d'aboutir à la solution politique que prône clairement Ban Ki Moon.
N. K.

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