À la suite du tirage au sort de la Coupe du monde 2026, Hervé Renard n'a pas cherché à minimiser la dangerosité de l'équipe algérienne. Le sélectionneur de l'Arabie saoudite, récemment battu 2-0 en amical par les Verts, salue «une nouvelle génération exceptionnelle» articulée autour de Riyad Mahrez. Le technicien français affirme avoir «tiré beaucoup d'enseignements» de cette confrontation et estime que les Algériens n'ont «besoin des conseils de personne pour défier le champion du monde». Renard va même plus loin en adressant un avertissement à l'Argentine : selon lui, les hommes de Vladimir Petkovic sont capables de surprendre n'importe quelle sélection, y compris une nation tenante du titre. Un groupe relevé mais ouvert Placée dans le chapeau 3, l'Algérie a hérité d'un groupe particulièrement exigeant, l'Argentine de Lionel Messi, favorite logique du groupe, l'Autriche solide et en progression sur la scène européenne et la Jordanie, outsider mais en constante évolution. Un tirage difficile, mais jugé «abordable si l'Algérie joue à son meilleur niveau» par plusieurs observateurs. La formule élargie à 48 équipes permet aux deux premiers de se qualifier directement, tandis que les huit meilleurs troisièmes peuvent également accéder aux seizièmes de finale, une opportunité supplémentaire pour les Fennecs. En quête d'un nouvel exploit La Coupe du monde 2026 (Etats-Unis, Mexique, Canada) sera la cinquième participation de l'Algérie après 1982, 1986, 2010 et 2014. Le Mondial-2014 reste leur référence, avec un huitième de finale héroïque face à l'Allemagne, future championne du monde. Portée par un groupe rajeuni, renforcé et confié à Vladimir Petkovic, la sélection algérienne aborde cette édition avec une ambition mesurée mais réelle : sortir d'un groupe relevé et retrouver les joutes des phases finales.