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La saleté ambiante chasse le tourisme
Annaba
Publié dans La Tribune le 13 - 07 - 2016

L'incivisme, l'indiscipline et la négligence des citoyens en matière d'hygiène et de propreté de la ville d'Annaba font que toutes les opérations de nettoyage menées aussi bien par les services de la commune, de la direction de l'environnement ou encore ces campagnes initiées par certains citoyens ne tiennent que quelques jours.
L'incivisme, l'indiscipline et la négligence des citoyens en matière d'hygiène et de propreté de la ville d'Annaba font que toutes les opérations de nettoyage menées aussi bien par les services de la commune, de la direction de l'environnement ou encore ces campagnes initiées par certains citoyens ne tiennent que quelques jours. Les agents de la commune qui sillonnent chaque jour les cités pour enlever les amas d'ordures ménagères entassées à chaque coin de rue, malgré la présence des bacs réservés à ces déchets, n'en sont pas venus à bout. En effet, les sites nettoyés se retrouvent quelques heures plus tard submergés par toutes sortes d'ordures prises d'assaut par toutes sortes de bestioles, insectes, rats, chats et chiens qui se disputent cette pâture sous le regard impassible et un tantinet amusé des habitants.
On se débarrasse de ses déchets sans trop se soucier de leur impact sur l'environnement sur sa propre santé ou celle des siens et des habitants du quartier. On marche dans la rue, on consomme, on jette son gobelet ou sa bouteille de plastique sur le trottoir ou sur la chaussée. Epluchures, sachets, emballages et autres jonchent le sol écrasés par les véhicules qui passent en trombe et avec le vent ces déchets sont emportés et pour certains tournoient dans le ciel comme des vautours pour s'accrocher aux arbustes faisant office d'espaces verts. La ville est ainsi défigurée et offre l'image d'une cité sale que les visiteurs et touristes découvrent regrettant d'avoir choisi cette destination pour quitter les lieux parfois le jour même.
Les cités de la ville croulent sous les ordures, à l'entrée des immeubles, sous les fenêtres, sur ce qui semble être des espaces verts, sur les voies, sur les trottoirs, bref un peu partout renvoyant ainsi une image de saleté ambiante, grandeur nature et avec laquelle tout le monde s'accommode. «La commune ne fait pas assez, elle ne ramasse pas les ordures suffisamment et c'est pourquoi il y en a tant», nous a rapporté un habitant de la cité Safsaf. Un autre nous dira que ce n'est pas vrai et que les agents de la commune ont augmenté les rotations. «Les éboueurs font leur travail, nous confie un vieil homme de la même cité, ce sont les habitants qui jettent leurs ordures n'importe comment et n'importe où, on ne soucie pas du tout de l'environnement car les gens ne sont pas conscients de ce qu'ils font, pour eux, c'est un geste anodin pourvu qu'ils sortent leurs poubelles de chez eux et ça s'arrête là. Ce que deviennent ces ordures, leur impact sur sa vie, sur sa santé, sur son environnement immédiat, il s'en fiche. Il faudrait une éducation civique de tous les jours pour bien ancrer la culture de l'environnement dans les esprits de sorte que les gens changent de comportement et réfléchissent à deux fois avant de se débarrasser de leurs ordures. Il faudrait une campagne qui doit être menée tous les jours par l'intermédiaire des associations de quartier, la radio, les chaines de télévision pour organiser plus tard un concours du quartier ou de la cité la plus propre. Cela stimulerait les habitants qui y adhéreraient, j'en suis sûr, et ce, pour le plus grand bien de tous.»
Côté plages et il y en a plus d'une quinzaine surveillées, c'est la débandade, si celles-ci sont livrées au public chaque matin nettoyées, le soir elles sont dans un état bien pitoyable. A perte de vue ce sont des centaines de bouteilles en plastique qui trainent sur le sable et sur la promenade, des restes de victuailles et même des couches-bébés usagées. Des cannettes de bière et des tessons de bouteilles sont jetées dans les rochers, et ce, malgré la présence de poubelles plantées et bien en vue et les panneaux d'interdiction de jeter les ordures. Une indiscipline qui fait fi de toutes les mesures prises rendant ces plages repoussantes.
Dans ces conditions, tous les efforts consentis, toutes les dépenses engagées, tous les moyens mis à disposition (humains et matériels) s'avèrent sans impact réel sur la situation qui empire chaque jour et surtout sur la relance du tourisme qu'on veut réaliser. Le touriste qui arrive s'attend à visiter une ville propre où il fait bon y vivre pour passer quelques jours de vacances, découvrir les sites, les paysages, les musées se délecter des plats du terroir apprécier les musiques, aller assister à des spectacles, communiquer avec les habitants. Hélas, rien de tout cela et c'est bien dommage pour une ville qui respirait il n'y a pas si longtemps, la propreté, l'ordre et la discipline.
Les restaurants tiennent des bouges, des fast-foods où les conditions d'hygiène sont peu respectées avec souvent des intoxications alimentaires, des services de très mauvaises qualité dans les hôtels même ceux dits de luxe, des propos pour le moins insultants qu'on est obligés d'entendre dans la rue et cette saleté ambiante ne sont pas pour encourager le touriste à venir dans cette ville. La vérité est dure à accepter, mais c'est la vérité.
M. R.


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