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La capitale du tourisme saharien croule sous les ordures
Tamanrasset
Publié dans Liberté le 16 - 08 - 2015

De quelque côté que se tourne le regard, on constate l'importance du phénomène des décharges sauvages qui ternissent l'image de toute la ville, hormis les itinéraires empruntés par les officiels qui sont jusque-là épargnés. Aux quartiers Assoro, El-Ouiam, Guetaâ El-Oued, In Kouf, Matna Talat et Tafsit, l'on se croirait dans un centre d'enfouissement. Des quartiers quasiment envahis par les détritus.
S'il existait un prix de la "saleté", il serait certainement décerné à la ville de Tamanrasset qui se trouve dans une insalubrité indescriptible. De toute façon, les qualificatifs ne semblent pas suffire pour décrire l'état dans lequel se trouve la majorité des quartiers de la capitale de l'Ahaggar. La saleté accablante est devenue un spectacle tellement courant que l'on a fini par s'en accommoder. De quelque côté que se tourne le regard, on constate l'importance du phénomène des décharges sauvages qui ternissent l'image de toute la ville, hormis les itinéraires empruntés par les officiels qui sont jusque-là épargnés. Aux quartiers Assoro, El-Ouiam, Guetaâ El-Oued, In Kouf, Matna Talat et Tafsit, l'on se croirait dans un centre d'enfouissement. Des quartiers quasiment envahis par les détritus. Des tourbillons de sachets en plastique et de papiers se forment à un simple souffle du vent aux exhalaisons pestilentielles. Une puanteur insupportable et écœurante s'y dégage. Ce qui favorise davantage la prolifération d'insectes nécrophages et de mouches qui virevoltent autour d'une inqualifiable saleté. Bref, c'est une sérieuse menace pour la santé publique. "Les éboueurs ne font pas leur travail. Ils ne respectent pas le programme de ramassage. Les déchets, putréfiés par la chaleur, sont partout dans notre quartier, et les odeurs qui s'en dégagent constituent une réelle menace pour notre santé. On évolue dans une saleté éprouvante sans pour autant que cela inquiète les services compétents", déplore un habitant de la cité El-Ouiam qui regorge d'immondices. Les habitants, interrogés à cet effet, sont unanimes à déclarer que le laxisme des services de voirie et l'inaptitude des autorités locales à venir à bout de cet épineux problème ont sérieusement aggravé la situation. L'incivisme et le laxisme font bon ménage ! À l'APC de Tamanrasset, on impute les causes de ce phénomène à "l'incivisme des habitants qui jettent leurs déchets à tout-va et à n'importe quel moment. La propreté de la ville doit être le souci de tout le monde, pas uniquement de l'APC. Cependant, ce n'est pas le cas puisque nos éboueurs sont confrontés quotidiennement à des situations épineuses engendrées par l'ingratitude des ménages inciviques, malgré les appels de sensibilisation lancés sur la radio locale et par le biais des associations de protection de l'environnement. Le pire est que les caissons servant de dépotoir que nous avions mis dans chaque quartier sont soit incendiés, soit volés par des particuliers pour d'autres usages." Théoriquement, le parc communal est doté de moyens matériels et d'un effectif suffisant pour gérer le ramassage d'ordures de toute la ville de l'Ahaggar, scindée en plusieurs secteurs et sous-secteurs. Une carte de nettoyage, associée à un programme de ramassage bien défini, a été établie. "Cependant, et face à l'incivisme du citoyen, nous n'arrivons pas à exécuter notre programme, et la répartition de secteurs en sous-secteurs a encore davantage exacerbé le problème, pour nous retrouver dans une situation de manque en matière de moyens humains et matériels. Pour nettoyer un quartier, il nous faut parfois toute une journée car, outre le travail habituel de collecte, les éboueurs se trouvent contraints de ramasser les déchets déversés çà et là par les chiffonniers et les enfants de la décharge, des Subsahariens en résidence illégale sur le territoire de la wilaya pour la plupart. Ce qui rend la tâche plus ardue. Les ménages sortent leurs déchets à n'importe quelle heure. Parfois, on les jette de la maison sans respecter le lieu désigné à cet effet et où l'on a placé des poubelles que l'on trouve quasi vides au moment du ramassage", explique un responsable municipal qui évoque l'impérative nécessité de réorganiser les services des voiries afin de mettre un terme aux monticules d'ordures qui enlaidissement la capitale du tourisme saharien. Rappelons qu'une trentaine de chantiers a été lancée dans le cadre du dispositif "Blanche Algérie" dans plusieurs quartiers de la ville. Une enveloppe financière de 40 millions de dinars a également été allouée dans le but d'acquérir des équipements et les dotations nécessaires pour l'amélioration du cadre de vie et du bien-être des habitants. Toutefois, l'absence d'une bonne stratégie de ramassage et l'insouciance des habitants qui brillent par leur incivisme ont rendu vains tous les efforts consentis

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