Le Comité du patrimoine mondial a décidé dimanche d'ajouter douze nouveaux sites à la liste du patrimoine mondial de l'Humanité, et ce juste avant la clôture de sa 40e session à Istanbul. Neuf autres sites avaient déjà été approuvés vendredi. Cette année, ce sont donc 21 sites sur un total de 27 sites candidats qui auront été inscrits sur la prestigieuse liste de l'Unesco. Avec ces 21 nouveaux sites, dont douze sites culturels, six sites naturels et trois sites mixtes, la liste du patrimoine mondial de l'Humanité compte à présent 1 052 sites dans 165 pays ou régions. Le Comité du patrimoine mondial a décidé dimanche d'ajouter douze nouveaux sites à la liste du patrimoine mondial de l'Humanité, et ce juste avant la clôture de sa 40e session à Istanbul. Neuf autres sites avaient déjà été approuvés vendredi. Cette année, ce sont donc 21 sites sur un total de 27 sites candidats qui auront été inscrits sur la prestigieuse liste de l'Unesco. Avec ces 21 nouveaux sites, dont douze sites culturels, six sites naturels et trois sites mixtes, la liste du patrimoine mondial de l'Humanité compte à présent 1 052 sites dans 165 pays ou régions. L'état de conservation de 155 sites et monuments a également été examiné au cours de la réunion. Cinq sites libyens ont été inscrits sur la liste du patrimoine menacé, ainsi qu'un autre site en Ouzbékistan, et un autre encore au Mali. Un site situé en Géorgie a quant à lui été retiré de la liste des sites en danger. Le site de Nan Madol, un grand centre cérémoniel situé en Micronésie orientale, dans les Etats fédérés de Micronésie, a enfin été à la fois inscrit sur la liste du patrimoine mondial et sur la liste du patrimoine menacé. La 40e session du Comité a débuté le 10 juillet, et a été écourtée de quatre jours après une tentative de coup d'Etat vendredi passé en Turquie. Le Comité du patrimoine mondial, qui dépend de l'Unesco, une agence de l'ONU, a annoncé qu'il continuerait ses discussions sur les sujets n'ayant pas encore été abordés au cours d'une rencontre extraordinaire qui sera organisée dans quelques jours à Paris. Le Comité du patrimoine mondial a été créé en 1977 pour faire appliquer la Convention sur le patrimoine mondial de l'Humanité, et pour gérer la liste du patrimoine qui s'appuie sur ladite convention. La 41e session du Comité du patrimoine mondial se tiendra en juillet 2017 à Cracovie, en Pologne. Pour rappel, cinq sites libyens du patrimoine mondial ont été inscrits sur la liste des sites en péril par le Comité lors de cette 40e session. Les sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial en péril sont Cyrène, Leptis Magna, le site archéologique de Sabratha, les sites rupestres de Tadrart Acacus et l'ancienne ville de Ghadamès, a précisé l'agence onusienne sur son site internet. Le Comité a rappelé à ce sujet que la Libye était soumise à une forte insécurité et que «des groupes armés sont présents sur ces sites ou dans leur immédiate proximité», en référence à l'organisation terroriste autoproclamée Etat islamique (EI/Daech). Il a justifié cette décision par les dommages déjà subis par ces sites culturels de même que les menaces qui pèsent toujours sur ces biens du patrimoine mondial. Le site de Cyrène, situé dans l'Est libyen, est l'un des complexes archéologiques les plus impressionnants au monde, celui de Ghadames, «La perle du désert», est une des plus anciennes cités présahariennes et un exemple exceptionnel d'habitat traditionnel. La Liste du patrimoine en péril doit permettre de mobiliser le soutien de la communauté internationale en faveur de la protection de ces sites qui sont déjà inscrits sur la Liste du patrimoine mondial. R. C.