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96 sites à risques de catastrophes industrielles dans des installations de Sonatrach
Selon le Centre national des techniques spatiales
Publié dans La Tribune le 09 - 03 - 2009


Photo : Riad
Par Abderrahmane Semmar
L'Algérie n'est pas à l'abri d'une catastrophe industrielle. C'est un constat amer qui se veut être avant tout un signal d'alarme que les spécialistes appellent à prendre très au sérieux car les dangers des installations industrielles pour l'environnement et la population sont, d'une année à une autre, de plus en plus importants dans notre pays. A ce propos, le directeur général de l'Agence spatiale algérienne, M. Azzeddine Oussedik, a révélé, samedi dernier, que pas moins de 96 sites à risques industriels dans les zones relevant de Sonatrach à travers le pays ont été localisés dernièrement par des photos numériques captées à partir de techniques spatiales.
Ainsi, en marge de la visite du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni, samedi dernier, au Centre national des techniques spatiales (CNTS) d'Arzew, M. Oussedik a souligné que ces sites ont été délimités à travers un projet d'élaboration d'une cartographie des infrastructures de Sonatrach qui montre avec précision les différents sites à risques de catastrophes industrielles et leur nature selon les caractéristiques de chaque zone industrielle. Toutefois, selon toutes les données recueillies par les ingénieurs du CNTS, tous ces sites sont une source potentielle d'incidents techniques pouvant évoluer facilement en situation critique. Le danger est encore plus amplifié par la très forte densification de l'urbanisation aux périphéries de ces grands ensembles industriels. Sur un autre plan, force est de constater que la gestion des plans d'intervention d'urgence mis en place en cas d'incidents majeurs souffre dans la plupart de ces unités d'un flagrant manque de maîtrise organisationnelle. Ce qui est une véritable défaillance à même de causer une réelle tragédie. Et pour cause, un incendie majeur dans une unité, par son impact psychologique et ses effets de rayonnement sur les travailleurs des unités avoisinantes, peut engendrer un effet de panique et des incidents d'exploitation en chaîne, notent à ce sujet les experts en sécurité industrielle. Certes, depuis le dramatique accident survenu le 19 janvier 2004 au complexe pétrochimique GNL1K, dans la zone industrielle de Skikda, coûtant la vie à une trentaine de personnes, les mesures de sécurité ont été renforcées dans la plupart des sites pétroliers et gaziers. Mais, malheureusement, ces mesures n'auront guère permis de sécuriser totalement les sites industriels et les installations à haut risque, puisque d'autres accidents ont eu lieu sur d'autres sites avec des conséquences plus ou moins graves. Dans ce contexte, cette dernière étude du CNTS d'Arzew le démontre aisément, une nouvelle stratégie, comprenant des démarches préventives pour agir systématiquement en amont, est plus qu'essentiel afin de sécuriser les sites industriels nationaux.
Pour rappel, au plan de la réglementation, la loi 04-20 du 25 décembre 2004, prévoit dans notre pays, des règles de prévention des risques majeurs et de gestion des catastrophes. Elle repose sur deux axes fondamentaux, d'une part la surveillance des installations à risques majeurs, tant par l'exploitant que par les autorités publiques locales (walis et APC), et, d'autre part, sur le principe de précaution et de prévention par la mise en œuvre des outils de planification et de gestion environnementale.
Cependant, son application sur le terrain demeure toujours en deçà des attentes et rarement à la hauteur des dangers.
Il est à souligner enfin que pas moins de 3 876 installations industrielles à haut risque ont été recensées en Algérie, au milieu du tissu urbain et sur une surface réduite, selon une enquête du ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire réalisée en 2007. Il faut savoir que 11 sites industriels à haut risque ont été recensés seulement à Alger, parmi lesquels, la raffinerie de Baraki, le gazoduc alimentant la capitale et la centrale électrique de Bab Ezzouar. Des installations qui constituent une menace réelle sur la population. Par ailleurs, sur un échantillon de 60 établissements industriels à haut risque recensé, 43% présentent un risque d'explosion, 42% un risque d'incendie et 16% des risques toxiques. C'est dire si le spectre d'une catastrophe industrielle plane plus que jamais sur notre pays.


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