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Montage financier, un travail de titan
Absence d'une stratégie d'investissement
Publié dans La Tribune le 17 - 03 - 2009


Photo : S. Zoheïr
Par Sihem Ammour
Le chef d'orchestre de toutes les productions cinématographiques, c'est le producteur. En Algérie, le terme est souvent galvaudé et utilisé à tort et à travers. Le producteur de Mascarades, Yacine Aloui, explique le véritable sens du métier de producteur en ces termes : «D'un point de vue légal, c'est lui qui acquiert les droits du scénario, prend en charge le film pour lui préparer les autorisations de tournage, constitue une équipe pour le réalisateur, prospecte les financements, veille à l'organisation de tournage et à la livraison du film. C'est le garant de la réussite du projet jusqu'à la copie finale du film en 35 mm à la suite duquel le relais est pris par le distributeur.» Concernant la principale difficulté de ce métier, il nous précise que le plus dur est le montage financier. Premièrement, le montage demande énormément de temps et deuxièmement il est difficile à mettre en place. Ce qui fait que parfois les projets ne
peuvent pas voir le jour par manque de capitaux. Notre interlocuteur confie qu'«une production cinématographique, c'est comme n'importe quel projet industriel. Le producteur n'est pas un gars qui roule en Rolls-Royce, avec une grosse valise d'argent. Même aux Etats-Unis un producteur qui paye cash, ça n'existe pas. Un producteur, c'est quelqu'un qui lève les fonds. Soit auprès des partenaires financiers étatiques, soit auprès de banquiers ou d'entreprises privées». Dans la plupart des pays, surtout en Algérie, c'est l'Etat qui prend en charge la production cinématographique à travers des subventions. Parce que, même si le pôle culturel est déficitaire, c'est une question d'image et d'identité. En dehors des subventions, il existe également les formules d'investissement ou de sponsoring. Mais, présentement, ces formules sont peu usuelles en Algérie.
A ce propos, Yacine Aloui estime que «cela fonctionne au cas par cas. Plusieurs producteurs algériens ont émis leur intention de former un collectif pour sensibiliser les entreprises à ce sujet et attirer leur attention que le sponsor pourrait être défiscalisé. Mais à ma connaissance, cette démarche n'a été encore faite». Il précise en revanche que même dans la société à fort taux de sponsorisation, le département chargé de cette mission s'occupe de plusieurs actes de sponsoring. Ils sont plus attirés par le sport car la lisibilité immédiate de la marque de l'entreprise est plus importante à travers un club de football que par des films. Il ajoutera qu'aujourd'hui en Algérie «il y a quelques entreprises qui prennent le courage de sponsoriser des œuvres cinématographique mais c'est plus dans une politique de mécène». Concernant la formule de l'investissement qui sous-entend une rentabilité, celle-ci est quasiment une formule utopique dans notre pays. En effet, on ne pourra parler de rentabilité dans le secteur cinématographique qu'à long terme.
Le producteur met en exergue le fait qu'à l'heure actuelle, on ne possède pas sur le territoire national un parc cinématographique
important pour pouvoir parler de rentabilité. Sachant qu'un ticket de cinéma coûte 100 DA, 50 DA iront à la salle et au distributeur. Sur les 50 DA restants, 25 DA iront aux frais de copie, frais de sortie et frais divers. Les derniers 25 DA seront partagés entre les différents investisseurs. Supposons que les frais moyens d'une production tournent autour d'un milliard de centimes, il faudrait vendre près d'un million quatre cent vingt mille tickets pour amortir le budget. Il affirme que «ces dernières années, le film qui a fait le plus d'entrées, c'est Chouchou, avec soixante mille entrées. Comment peut-on intéresser l'investisseur, car, même si on a le nombre de personnes intéressées à voir le film, où sont les salles de projection pour les accueillir ? En conséquence, comment peut-on investir avec des prix aussi bas et un nombre de salles aussi petit.»


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