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Le CNES appelle à une journée de grève le 1er octobre prochain
Tout en affirmant que les réformes allaient avoir des résultats catastrophiques
Publié dans La Tribune le 29 - 09 - 2009

à peine les formalités liées à la nouvelle rentrée scolaire achevées que les appels à la grève dans le secteur de l'éducation nationale ont commencé à se faire pressants. Après le CLA, le SATEF et le CNES, lesquels ont, comme tout un chacun le sait, appelé à une grève pour le 5 octobre prochain, ce fut le tour du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) qui a appelé à une journée de grève quatre jours plus tôt que les syndicats cités précédemment, soit le 1er octobre, laquelle grève intéressera les enseignants des cycles primaire et moyen d'Alger-centre. C'est Abdelhakim Aït Hamouda, secrétaire général de wilaya du SNTE, qui l'a annoncé hier, à la faveur de la conférence de presse qu'il a animée. Pour le conférencier, les raisons de cet appel à la grève ont trait au refus de la tutelle de prendre à bras-le-corps le problème des 9 enseignantes de l'école primaire Hadj Tigrine de Leveilley mutées (à la veille du début de l'actuelle rentrée scolaire) arbitrairement par la direction de l'éducation de la wilaya d'Alger. La stupéfaction des enseignantes en question et de leurs collègues est d'autant plus grande qu'aucun grief n'a été officiellement retenu contre elles. Pour rappel, l'affaire qui remonte au début du mois en cours, a éclaté lorsque les enseignantes en question (certaines d'entre elles ont 33 ans d'expérience) ont saisi, par écrit, la direction de l'éducation de la wilaya d'Alger, lui faisant part de graves dérives de la directrice de leur école ainsi que de sa très mauvaise gestion. Cette dernière, suite à un rapport détaillé de l'inspectrice de la direction de l'éducation de la wilaya d'Alger, se verra mutée vers un établissement de Sidi M'hamed. Mais là où le bât blesse, c'est que les 9 enseignantes se sont vues, malgré elles, mutées vers différents endroits. Venus accompagner leur progéniture à l'école en question, des parents ont exprimé leur indéfectible soutien aux enseignantes, insistant pour dire qu'il était anti-pédagogique de changer à des gamins des enseignants auxquels ils se sont habitués de longues années durant. «Si nous avons fauté, qu'on nous le dise. En tout cas, ce qui est certain, c'est que nous ne nous laisserons pas faire. Nous irons jusqu'au bout. Si la nécessité l'impose, nous n'hésiterons pas à ester en justice l'inspectrice qui a rédigé le rapport (sans que l'on sache ce qu'il contient) ainsi que le directeur de l'académie d'Alger», diront en chœur quelques-unes des enseignantes victimes de cette mutation arbitraire. Parlant des problèmes dans lesquels se débat le secteur de l'éducation, le secrétaire général de wilaya d'Alger du SNTE dira qu'ils sont légion. «L'école algérienne est malade. Vous savez pourquoi ? Eh bien pour la simple raison que le cycle primaire est négligé. Il constitue le dernier des soucis des responsables de l'éducation dans notre pays. On s'occupe de faux problèmes tels que le tablier alors que le plus important est occulté. On oblige nos mioches à soulever des cartables pesant
14 kg (j'ai personnellement pesé un cartable d'un élève de la 3ème année primaire et je me suis rendu compte qu'il pesait bel et bien 14 kg) alors que les pauvres sont de faible constitution car sous-alimentés. Les réformes dont on parle tant ne peuvent qu'avoir des résultats catastrophiques», tiendra à dire l'intervenant. Abordant le volet relatif au nouveau week-end, M. Aït Hamouda dira que ce dernier ne servait ni l'élève ni l'enseignant. «Dans certaines écoles, il y a entre 45 et 48 élèves par classe. Le nombre réduit de locaux fait que 4 vacations sont parfois assurées», relèvera-t-il. Pour lui, il est plus que vital de retourner à l'ancien système. De la sorte, le père de famille qui ne travaille pas le samedi (repos hebdomadaire oblige) aura au moins le temps de suivre de plus près ses enfants sur le plan de leur scolarité. Au sujet des affectations dont sont destinataires les enseignants, le secrétaire général de wilaya d'Alger du SNTE dira que ces dernières se font sans la prise en ligne de compte d'un certain nombre de paramètres. Pour lui, c'est le «tag âla man tag» qui règne en maître. «Chaque jour, nous recevons de nombreuses plaintes de la part d'enseignants s'estimant lésés en matière d'affectations. Il est arrivé qu'un enseignant qui a 15 ans d'expérience soit muté parce qu'un vacataire au bras long convoitait sa place», fera remarquer le conférencier, non sans faire allusion aux problèmes rencontrés par les enseignants avec la CNAS.
B. L.


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