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Les nouveaux logements AADL de Constantine charment les responsables
Le problème se pose pour les bâtisses réalisées avant le décret relatif à la viabilisation
Publié dans La Tribune le 16 - 12 - 2009

De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi
Depuis les ratages et les bâclages tous azimuts enregistrés dans les cités constantinoises en matière d'embellissement environnemental, les pouvoirs publics semblent avoir pris conscience de la tare qui a terni le cadre de vie des locataires. Pour les anciennes résidences, le mal est déjà fait et l'on ne parvient toujours pas à y remédier. Il faut se rapprocher des immeubles construits dans les années 80 pour se rendre compte de l'absence d'espaces verts, de parkings ou d'aires de jeu pour les enfants. Les cités Boussouf, Bekira, Khroub, et l'on passe sur ce genre de centres dortoirs, illustrent l'indélicatesse en aménagement. Partiellement lugubres, ces aires résidentielles enlaidissent les villes. L'avènement du logement promotionnel aura quelque peu modifié cette situation. De fait, conformément à la nouvelle réglementation, il n'est plus toléré de construire sans réaliser en parallèle des viabilisations. Une sentence qui vient mettre un terme à l'anarchie ayant prévalu chez quelques promoteurs qui livraient des logements coûtant les yeux de la tête sans se soucier d'aménager des alentours viables. Du côté de l'Agence nationale pour l'amélioration et le développement du logement (AADL) cette mesure ministérielle est visible. «Notre organisme est maître de l'ouvrage. Il prend en charge le volet de la maintenance et du maintien de l'équilibre des espaces verts», dira le responsable de ce chapitre assigné à cet organisme, M. Ramzi en l'occurrence. Sous un autre angle, la récente visite du ministre de l'Habitat à Constantine aura entériné à nouveau la nécessité de se focaliser davantage sur le cadre de vie du citoyen. Une action qui interpelle non seulement la touche étatique mais une collaboration directe du citoyen pour veiller à l'ambiance de son environnement. La structure de gestion intégrée à l'AADL qui chapeaute l'entretien des 2 752 logements implantés à la nouvelle ville Ali Mendjeli est régie par une équipe de 40 personnes, dont des techniciens, des femmes de ménage, des gardiens. En plus de cela, il y a trois entreprises spécialisées dans la maintenance des ascenseurs. «L'Etat algérien aura vu juste en forçant la main au citoyen de mettre la main à la poche pour contribuer à l'amélioration de son cadre de vie», explique notre même interlocuteur, ajoutant que cette taxe automatique, estimée à environ 2 300 DA, en plus du coût du loyer, a permis aux immeubles de maintenir leur équilibre esthétique et «sanitaire». En dépit de cette prise en charge quasi permanente on assiste souvent à des éclairages en deçà des normes ou inexistant seulement à certains endroits. A cet effet, la balle n'est pas dans le camp de l'AADL mais plutôt dans celui des responsables communaux.
La nouvelle ville dépendant des prérogatives de la commune du Khroub sollicite celle-ci pour des réparations et des installations afin d'éviter aux résidents de se retrouver dans le noir. «L'éclairage public demeure du ressort de la municipalité. On a, certes, enregistré des carences de l'éclairage à plusieurs endroits, mais les services de l'APC ont été mis au courant pour intervenir.» Evoquant le problème lié aux infiltrations au niveau de l'assiette dite GECO, dans laquelle des tours construites par des Chinois ont fait couler beaucoup d'encre, on apprend que le «rafistolage» serait en bonne voie tout en mettant à l'index les locataires qui ont occasionné des dégâts après avoir opté pour quelques transformations à l'intérieur, ce qui a provoqué des avaries au niveau de canalisations en PVC.
Et également à l'extérieur, notamment en installant des réservoirs d'eau de grande contenance sur les toitures d'immeuble. Ainsi, le travail des Chinois, d'une part, et l'inconscience des locataires, d'autre part, ont été dénoncés au sujet de ces tours. «Nous avons apporté les correctifs nécessaires» rassure-t-on auprès de l'AADL. Cependant, il faut reconnaître à cette agence son professionnalisme avéré notamment avec les récentes livraisons de logements. Espaces gazonnés, ascenseurs opérationnels, espaces de loisirs pour enfants sont les avantages qui font que ces mini-tours sont assez choyées. Elles devraient servir de prototypes aux autres offices afin de rester dans la promotion de cité résidentielle complète. En d'autres termes, elles bénéficient d'un confort certain, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du logement. Signalons au passage que le programme AADL s'étend jusqu'en fin 2010 avec la réalisation de 316 et de 262 unités sur le même site. En parallèle, l'Office national de la promotion et de gestion immobilière s'applique, pour sa part, à se mettre en conformité des directives des départements de l'habitat et de l'aménagement du territoire quant à l'amélioration du cadre de vie. Ainsi, tous les chantiers de réalisation de logements AADL se dessinent avec cette nouvelle donne de viabilisation instaurée en 2005 après avoir dépendu de la direction de l'urbanisme. Mais la chose ne semble pas aussi facile lorsque l'on sait que, sur les 2 214 logements lancés à Sakiet Sidi Youcef, 752 sont restés inachevés à ce jour. «Les éventuels bénéficiaires auraient refusé de s'acquitter de la taxe relative à la préservation des lieux», avance une source proche de l'OPGI. Pourtant, cette mesure a été édictée en 2006 par le président de la République, lors de sa visite à Constantine, et qui avait donné injonction aux responsables de convaincre le citoyen à participer dans la progression qualitative de son cadre de vie.
Quoi qu'il en soit, les projets affiliés à cet organisme ne feront pas fi de la nouvelle réglementation. Mieux encore, l'OPGI a repris quelques anciennes cités de la nouvelle ville pour les relooker, apprend-on auprès de la chargée de la communication de cet office. «Il en est de même pour les habitations à caractère RHP [résorption de l'habitat précaire] ou social et la cadence des travaux ne devra pas être dissociée de l'aménagement recommandé par les pouvoirs publics», soutiendra-t-elle. Seulement, pour la gestion des cités, après leur attribution aux locataires potentiels, une légère modification s'impose et qui ne fera pas l'unanimité. Car la gestion et l'entretien pourraient être confiés à des sociétés qui feront payer rubis sur l'ongle leurs services, or, s'agissant de logements sociaux, il y a peu de chances que cette option soit agréée par les bénéficiaires de ces logements. Ce qui laisserait supposer que c'est les locataires qui devront s'organiser en associations pour préserver leur espace. Pour ce qui est des lotissements réalisés avant la promulgation de la loi susmentionnée, la dégradation du cadre de vie poursuit son petit bonhomme de chemin… avec une démission presque totale des habitants. D'autres textes seraient souhaitables en vue de rester dans l'harmonie architecturale et environnementale.


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