Ghaza toujours en ruine, selon le PNUD Les trois quarts des infrastructures détruites ou endommagées par l'armée israélienne dans la bande de Ghaza ne sont toujours pas reconstruites ou réhabilitées, rapportent les agences de presse, citant un rapport publié hier par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Le PNUD estime que 82,5% des écoles sont encore à l'état de ruine, que 75% des terres cultivables restent inutilisables et que 60% des entreprises privées n'ont pas repris leurs activités. Selon le rapport, plus de 527 millions de dollars sont nécessaires pour reconstruire tout ce que l'armée israélienne a détruit. L'occupant israélien refuse toujours d'autoriser l'importation de matériaux de construction dans la bande de Ghaza, accuse le rapport. Cinq otages afghans tués par les insurgés talibans Cinq civils parmi sept autres enlevés dimanche à Khost en Afghanistan ont été tués par les insurgés talibans, a indiqué hier un communiqué du ministère afghan de l'Intérieur. Le sort des deux autres otages demeure toujours inconnu, selon cette source. Les talibans ont lancé une insurrection meurtrière depuis qu'ils ont été chassés du pouvoir à la fin 2001 par une coalition internationale menée par les Etats-Unis. Yémen : près de 300 détenus sudistes et zaïdites libérés Près de 300 partisans du Mouvement séparatiste sudiste et de la rébellion chiite zaïdite ont été libérés par les autorités yéménites dans la nuit de lundi à hier, a annoncé l'agence yéménite Saba. 200 personnes étaient détenues pour «leur implication dans la rébellion dans la province de Saada» (nord) et 98 autres avaient été arrêtées pour «leur participation aux troubles dans certaines provinces du Sud», toujours selon Saba. Cette libération intervient dans le cadre de l'amnistie annoncée vendredi dernier par le président Ali Abdallah Saleh pour tous les partisans des séparatistes sudistes ou de la rébellion zaïdite. Quelque 800 détenus sudistes et plus de 2 000 partisans des rebelles chiites devraient être concernés par l'amnistie. Turquie : deux militants du DHKP, soupçonnés de préparer des attentats, interpellés La police turque a interpellé deux militants du parti de l'extrême gauche (DHKP) soupçonnés de préparer des attentats à la bombe ciblant des personnalités politiques dans le nord-ouest du pays, a rapporté hier l'agence de presse Anadolu. Selon l'agence, les deux suspects ont été arrêtés, alors qu'ils tentaient de s'infiltrer illégalement en territoire turc à partir de la Grèce. Les deux mis en cause, un homme et une femme, sont membres du Parti-Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP), une formation considérée comme une organisation terroriste par la Turquie et l'Union européenne (UE).