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A la recherche d'un Ramadhan à l'ancienne
Les Constantinois nostalgiques de la belle époque
Publié dans La Tribune le 12 - 08 - 2010

De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi
Fini les préparatifs d'antan auxquels les mères et grands-mères s'adonnaient, des semaines précédant ce mois sacré, pour fignoler leurs mets spécial maison. L'avènement des circuits industriels, on calque tout au passage sans omettre l'évolution de la société. Il n'empêche que le modernisme accru, qui a balayé une grande partie des traditions propres au mois sacré du Ramadhan, n'a pas eu son dernier mot à la médina qui essaye de s'exposer, voire de mettre en relief les us et coutumes de la région. «La société a évolué. De plus, il faut mettre en exergue une donne importante : des familles vivaient ensemble dans les «m'jallis» au niveau de la vieille ville. Cette union donnait un aspect singulier au mois du jeûne. Souika, Sid Ejlis, Rahbat Essouf, ces espaces tenaient parfaitement à leurs traditions ramadhanesques», témoigne un artiste local. L'explosion sociale et la métamorphose de la vieille ville ont dispatché les familles à travers la circonscription dans des immeubles bétonnés. Point d'opportunité pour se rassembler et veiller comme au bon vieux temps. Par ailleurs, la ville des Ponts a perdu le charme de ses soirées organisées jadis dans des «foundoks». La mutation n'a pas épargné sa cuisine qui s'est agrémentée de nouveaux mets venus d'ailleurs. La chorba frik a son émule, la h'rira, et la fameuse zlabia résiste encore à kalbellouz. «Celui qui veut sentir l'odeur du Ramadhan d'antan doit battre le pavé de la médina», dit-on à l'adresse des visiteurs, du fait que la Souika et ses recoins préservent tant bien que mal les traditions. Les familles constantinoises issues de diverses couches n'hésitent pas à s'y rendre pour s'approvisionner pendant ce mois en produits naturels, à la manière des ancêtres, facteur économique et social oblige. Si le Ramadhan garde intactes sa spiritualité et sa solidarité, il n'en demeure pas moins que la majorité des anciens Constantinois manifestent la nostalgie de la belle époque. C'est l'une des raisons qui les attirent vers la vieille ville. En matière d'animation et de préservation du patrimoine musical matériel ou immatériel, la capitale de l'Est est assez riche en la matière à longueur d'année. Le maalouf et l'aïssaoua sont des styles de musique qui représentent la culture constantinoise depuis des lustres. Néanmoins, on assiste ces dernières années à l'évolution de la scène en fonction de la demande de la société en perpétuelle recherche de nouveaux styles. A l'instar des autres grandes villes et contrées de l'Algérie profonde, Constantine a donc laissé tomber ses traditions en raison du nouveau caractère socioéconomique qui les a reléguées au second plan.


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