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Les taudis défigurent toujours Tlemcen
Malgré l'existence de plus de 12 000 logements non distribués
Publié dans La Tribune le 27 - 10 - 2010

De notre correspondante à Tlemcen
Amira Bensabeur
Faute de distribution de logements achevés à travers la wilaya de Tlemcen et qui sont estimés à plus de 12 000 unités, on assiste malheureusement à la naissance de bidonvilles, malgré l'engagement des autorités à «raser» ces lieux qui offrent un décor désolant dans une région au passé prospère.La région de Tlemcen, faut-il le rappeler, a été secouée dans le passé par la question du logement, notamment des émeutes, protestations etc., facteurs qui freinent la distribution des logements actuellement achevés et dont certains remontent aux années 80 comme c'est le cas des logements de Terny.A Tlemcen, aucune autorité ne semble avoir le courage de prendre une décision de distribution par crainte d'assister à l'irréparable. Ceci ne fait qu'aggraver la situation, entraînant des bidonvilles que le gouvernement avait pris la décision d'éradiquer. Malheureusement, tant que les logements ne sont pas distribués, on assistera à la naissance d'autre taudis en face. Pourtant, lors des discours, on entend dire que les pouvoirs publics se mobilisent ainsi pour le logement des «personnes défavorisées», ce qui n'est pas vécu, et, pour preuve, le programme AADL n'a pas été concrétisé à temps et il a fallu des années pour que les postulants aient leur appartement.Le recensement à Tlemcen permet cependant d'avoir une estimation fiable du nombre de personnes vivant dans des situations précaires. Alors qu'en face des logements érigés restent inoccupés. le hic, c'est qu'on parle d'efforts entrepris au nom de la lutte contre les taudis et les «îlots insalubres» qui, selon certains élus, avaient considérablement diminué l'importance du phénomène, jusqu'à quasiment l'éradiquer. Or, sur le terrain, c'est une autre réalité car doter un quartier en gaz et électricité n'est pas forcément une solution pour rendre ce bidonville vivable.Ce qu'il faut, c'est la mise en œuvre d'une politique visant à attribuer un logement décent, ce qui constituera sans nul doute un objectif à valeur constitutionnelle. Donc avec les 12 000 logements prêts, en plus des centaines d'autres en cours d'achèvement et le programme du quinquennat de 30 000 logements, on peut déduire que la crise n'existera plus à travers la wilaya de Tlemcen. Si les responsables font preuve de bonne gouvernance à ce sujet, alors on obtiendra plusieurs espaces débarrassés des bidonvilles en vue d'implanter des projets d'envergure. A Tlemcen, dans le but de mettre fin à l'habitat informel en dur, construit dans l'absence totale des contrôles des services de l'urbanisme, et perçu comme «une honte» pour la ville moderne, il est donc indispensable de passer à l'action par sa démolition immédiate puisque, dans chaque commune, on compte des centaines de logements prêts. Mais cela n'empêche pas de dire que, malgré les démolitions enregistrées au niveau de la wilaya de Tlemcen qui compte plus de 70 quartiers défavorisés, la politique de lutte contre les bidonvilles nécessite davantage de courage pour affronter le phénomène. Le bidonville a une dimension juridique en ce qui concerne l'acte d'occupation illégale du sol et la construction même de l'habitat informel. Ces terrains sont pris d'assaut et construits sans autorisation et l'insécurité, les maladies, y élisent domicile. Dans certaines communes, le fléau prend de l'ampleur et dans certains bidonvilles qui, en milieu urbain, constituent les milieux de vie les plus redoutables, il n'y a ni services de santé, ni enseignement public, ni infrastructures… Et les bidonvilles et les constructions illicites ne cessent de croître malgré les efforts de résorption non négligeables menés par les autorités. Cette problématique devenue par le temps alarmante et inquiétante exige l'application des décisions de démolition, assortie de recasement. Donc, il est temps de réhabiliter les politiques globales de logement, car l'investissement dans le logement ne saurait, en effet, être assimilé à une simple dépense sociale, un mal nécessaire à l'équilibre des sociétés. C'est, en revanche, un des éléments fondamentaux d'une stratégie de développement économique durable et d'épanouissement des personnes, de lutte contre le chômage et de promotion d'une réinsertion professionnelle et sociale réussie pour les plus défavorisés, de limitation des coûts économiques et sociaux du développement d'un habitat précaire ou déqualifié, de croissance équilibrée des zones urbaines et des zones rurales, de protection de la qualité de l'environnement et d'exercice de la citoyenneté… En un mot, c'est un facteur de progrès économique et social et la responsabilité de sa mise en œuvre revient aux responsables.


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