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Absence de sensibilisation à consommation abusive de médicaments
Officines, médecins et responsables de la santé sont interpellés
Publié dans La Tribune le 12 - 12 - 2010

De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi
Ingurgiter des antidotes au moindre mal est devenu une pratique assez fréquente. En Algérie, le taux relatif à cette pratique dépasse le seuil toléré, du moins compte tenu des témoignages de quelques pharmaciens locaux qui sont sollicités à longueur de journée par cette frange de «free» consommateurs. Et les acteurs principaux, censés jouer les «régulateurs» pour éviter de probables complications irréversibles, agissent timidement. Paracétamol, pansement gastrique, anti-inflammatoire, sirop antitussif sont vendus comme des petits pains. Tant mieux pour les caisses des officines ! Mais il y a urgence à alerter sur les risques encourus par cette pratique.
Au quotidien, il n'est pas rare de voir des personnes souffrant de maux recourir à l'automédication sans la moindre consultation médicale préalable. Arthrose, maux de tête, douleurs dentaires… tous les maux sont traités par le malade lui-même. C'est aussi valable, selon des médecins, pour des affections connues et bien définies qui nécessitent une consultation. Pour des maladies chroniques, s'aventurer à prendre de tels remèdes s'apparente à un danger pour la santé. Ainsi, pour les maladies chroniques comme le diabète, les atteintes cardiaques et d'autres pathologies lourdes, le recours aux blouses blanches est plus que requis en vue d'éviter de probables complications. Dans le premier cas, le pharmacien est le seul intermédiaire pouvant conseiller au patient tel ou tel médicament. C'est à lui seul qu'incombe la responsabilité de délivrer ou non un médicament demandé par le malade sans prescription médicale. Pourtant, la réalité sur le terrain est tout autre. Si l'on écarte les psychotropes qui nécessitent, sous peine de sévères sanctions, une ordonnance, le reste des médicaments, qui ne sont pas de moindre importance, sont mis à la disposition du client. En fait, le malade les achète comme il achèterait un quelconque produit de consommation et les prend sans trop s'inquiéter des contre-indications et des risques qui en découleraient. Et le rôle du pharmacien ? On constate parfois une «largesse» fulgurante de la part de certaines officines qui n'hésitent pas pour le bien de leur caisse à écouler des produits «palliatifs».Toutefois, l'automédication pour les femmes enceintes reste maîtrisée, car sachant que le risque est majeur, peu de femmes s'aventurent à prendre des médicaments sans prescription du médecin. Elles prennent en compte, dès le début de grossesse, les recommandations de leur gynécologue, sachant que le fœtus pourrait souffrir d'effets indésirables. De plus, cette frange est bien suivie par les centres de soins. Le paracétamol est le
médicament le plus prisé par la population. Elle en consomme sans modération, atteste un pharmacien local. Délivré sans ordonnance, cet antalgique est recommandé et vendu sans condition. Mais les spécialistes alertent sur sa prise abusive, car elle n'est pas sans conséquence et peut provoquer une intoxication. Là, le rôle de la sensibilisation devrait se manifester. Pharmaciens et médecins, avec le concours des responsables de la santé publique, sont interpellés pour mettre un terme à cette pratique d'automédication qui doit être utilisée à bon escient et sans prolongement. Le malade ne doit pas s'improviser médecin ni pharmacien.


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