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La phytothérapie, une médecine pas toujours «douce»
De plus en plus pratiquée
Publié dans La Tribune le 27 - 12 - 2008

Considérée comme «la médecine douce de la famille», la phytothérapie reprend du service avec de nouvelles formes médicamenteuses en convenance avec la révolution qu'a connue le monde ces dernières années. La recherche scientifique, soutenue par une technologie de pointe, aura permis de visiter en profondeur le corps exquis des plantes et d'en extraire avec précision la partie active qui sera mise à profit dans la thérapeutique moderne. Dépourvu de contre-indications et d'effets secondaires, ce traitement à base de «végétations», parfois sauvages, est en passe de détrôner, dans quelques légers bobos, les médicaments dits chimiques et dont les effets secondaires sont «garantis». Il est question d'opter pour un terme assez «in». Point de place pour parler de traitement par les plantes. Celles-ci sont devenues «soft» et exploitées à fond par les phytothérapeutes. Hippocrate aura donné le coup de la «cueillette» 400 ans avant Jésus-Christ en écrivant un traité sur 250 plantes médicinales. Une pharmacopée qui sera enrichie à travers les siècles par de nombreuses découvertes. L'aspirine en est une. Sa fabrication à partir de l'acide salicylique extrait de l'écorce du saule blanc ou de la feuille de la reine-des-prés constitue un témoin vif, naturel.
«La phytothérapie propose des traitements de fond dont l'action plus douce aide à prévenir les maladies et à traiter des problèmes chroniques. Elle agit en profondeur, sans agresser l'organisme et en stimulant ses bonnes réactions, ce qui permet une action plus efficace, durable et dépourvue d'effets secondaires.» Du moins, c'est l'appréciation émise par les médecins et les ouvrages écrits sur ce phénomène. Un boom médicamenteux qui, aujourd'hui, agrémente la plupart des officines locales, devenues les émules des «vendeurs traditionnels» de plantes médicinales. Si la phytothérapie demeure une médecine à part entière dans les pays développés, il n'en est pas de même chez nous où seule l'expérience de nos aïeux est relayée. Le choix de la plante «à faire bouillir» pour une éventuelle pathologie est administré au niveau des quelques drugstores de la cité. On en dénombre deux professionnels, dont l'un ayant pris des cours à Dubai, avance le responsable du magasin au centre-ville, près de la médina. «A Constantine, seul cheikh Mourad détient le diplôme de la médication par les plantes. S'agissant des autres herboristes, ils pratiquent souvent par l'instinct de l'expérience», explique le même interlocuteur. Le médicament «soft» prend le dessus sur une partie de la chimie dans quelques pathologies qui vont de concert avec les maladies du siècle. Stress, insomnie, obésité, maladies respiratoires, anaphrodisie sont les principales «douleurs» affichées par les citoyens près des herboristes et autres magasins «fourre-tout». C'est le retour au traitement ancestral sous une forme dosée à la faveur des avancées scientifiques qui ont mis au point des instrumentations permettant d'analyser avec précision les principes actifs des plantes, soit l'essence même du traitement, et de faire «la preuve de leur efficacité réelle à travers de nombreuses études cliniques». Ainsi s'explique sans conteste le vif regain pour les plantes ces dernières années. Une consommation ayant fait sortir de l'ombre des herboristes qui, en fait, n'ont jamais cessé d'activer dans une société en angoisse
permanente. Par le passé, dit-on, l'homme se nourrissait de plantes par lequelles il se soignait sans technique ni connaissance. La révolution végétale a mis fin à cette intuition expérimentale en visant la cible grâce à une pharmacopée (liste de médicaments) articulée sur des recherches pour le moins fiables auxquelles les patients croient.
Ainsi, la phytothérapie est en train de visiter en douceur les traditionnels herboristes en mettant sur leurs étalages des produits médicamenteux galéniques (sous plusieurs formes : tisanes, gélules, ampoules…). Au départ, les gélules ont été fabriquées à base de protéine de vache, avant que celle-ci soit suppléée par la cellulose, en raison de la maladie de la vache folle. Néanmoins, sans prendre en considération ce changement, les pharmaciens traditionnels présentent leurs gélules à base de gelée royale qui, en plus du traitement, constitue la cerise sur le gâteau en quelque sorte. Par ailleurs, le recours à la nature des plantes envahit le secteur de la beauté. De nombreux produits à base de plantes sont exposés dans les deux types d'officines, classique et moderne, avec une différence de prix assez importante. La touche industrielle est pour beaucoup dans cet écart. Cependant, le recours au produit bien emballé est autant sollicité avec en prime une notice bien détaillée. Notamment quand il s'agit de préserver sa peau. La phytothérapie n'est pas un jeu de plantes ou un cocktail de jus, loin s'en faut. Certes, les contre-indications engendrées par ce genre thérapeutique sont moindres, mais il est des plantes qui constituent un danger. «Les plantes médicinales nécessitent une connaissance préalable des indications, contre-indications et effets secondaires. Demandez donc toujours conseil à un spécialiste, pharmacien, herboriste, droguiste, médecin», avertissent les phytothérapeutes internationaux. Sur la scène locale, il n'existe pas de médecins spécialisés en la matière. C'est une option qui se fait, sous d'autres cieux, en complémentarité du diplôme de docteur. Peu d'échos retentissent sur cette branche par la plupart des toubibs. C'est un terrain vierge. Mieux, rares sont les médecins qui orientent leurs patients vers cette médication, si l'on excepte les recommandations exprimées lors d'un léger rhume : un peu de Vick, une tisane, du miel. Il paraît que c'est le seul champ d'action «phyto» de la médecine locale qui laisse pour le moment sa seconde spécialité de phytothérapeute à l'instinct des herboristes expérimentés qui n'hésiteraient pas sans doute un jour à s'attaquer au «caviar» de la phytothérapie. Il s'agit de la gemmothérapie, soit une médecine des bourgeons. Son principe est d'utiliser «les tissus embryonnaires frais d'arbres et de petits végétaux, à savoir les bourgeons et les jeunes pousses. On extrait leurs composés actifs considérés comme bénéfiques. Les défenseurs de la gemmothérapie attribuent en effet d'importantes propriétés aux bourgeons, ils contiendraient davantage d'hormones, d'oligo-éléments, de vitamines et de minéraux». En somme, la chimie demeurerait longtemps sous l'ombre des plantes…
N. H.
Massages asiatiques
à l'espace «El Hana» d'Hydra L'espace «El Hana» de massages traditionnels asiatiques sis à Hydra, (Alger), propose, à l'occasion des fêtes de fin d'année des formules de massage, de bien-être et de détente, une manière de se remettre en forme pour démarrer une nouvelle année avec un plein d'énergie. Le massage asiatique a la particularité d'être beaucoup plus tonique que les autres et assure une réelle restructuration sur le plan énergétique. Des moments uniques de relaxation pour chasser le stress grâce à des techniques pratiquées par une équipe de professionnels qui mettent tout leur savoir-faire au service de la clientèle. Un moyen de se revigorer. L'occasion de découvrir les multiples bienfaits des massages asiatiques.
A. B.


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