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Rien n'a changé ou presque !
Quel bilan pour la phase «aller» des ligues professionnelles ?
Publié dans La Tribune le 16 - 01 - 2011


Photo : Riad
Par Kamel Amghar
Le passage du football algérien au professionnalisme a été dicté, selon la FAF, par deux impératifs majeurs : d'abord, la formation de joueurs compétents capables d'animer une vraie compétition et d'alimenter l'élite nationale et, ensuite, l'instauration de la transparence dans la gestion des clubs. Les pouvoirs publics et l'instance fédérale, à travers cette même initiative, s'attendaient aussi à d'autres retombées comme l'implication directe du capital local dans la prise en charge des clubs, la mise en place de structures modernes pour une meilleure gestion du dossier, le développement du sponsoring, la création de centres de formation et la promotion de l'éthique sportive et de la culture du fair-play. La phase aller du premier championnat professionnel algérien vient juste de s'achever. A-t-on atteint quelques-uns de ces objectifs ? Les sociétaires des Ligues professionnelles I et II sont-ils mieux pris en charge ? Qu'est-ce qui a changé dans les pratiques et les mœurs ? D'emblée, on constate que les investisseurs et les hommes d'affaires n'ont pas été nombreux à se lancer dans ce créneau juteux du ballon rond. Le sport roi constitue pourtant un outil de promotion extraordinaire pour allécher les entrepreneurs et les industriels. Les grandes fortunes algériennes sont-elles, à ce point, insensibles aux opportunités offertes par ce secteur ? Accoutumé à l'argent facile de la rente, le système associatif, qui présidait jusque-là aux destinées des équipes de la DI et de la super DII, ne veut pas lâcher les rênes. Il a ouvertement sabordé l'intéressement des grands entrepreneurs en s'accrochant jalousement à la mamelle des subventions publiques. Au final, on se rend compte qu'on a commencé à faire du «professionnalisme» avec des amateurs. Il n'y a qu'à voir le traitement réservé au cas du milliardaire Ali Haddad pour s'en convaincre. L'homme apporte ses capitaux et son savoir-faire à l'USMA pour se voir, du jour au lendemain, dénigrer de manière peu cavalière par ceux-là mêmes qui ont pris goût aux largesses de l'amateurisme. Bien avant d'atterrir chez les Usmistes, l'offre généreuse
d'Ali Haddad a été dédaigneusement repoussée par deux grands clubs de la Ligue I. La mésaventure du patron du groupe ETRHB risque d'éloigner, du moins pour un certain temps, beaucoup d'autres grands investisseurs du milieu de foot. En termes
d'éthique, les choses n'ont pas évolué dans le sens voulu. On pourrait même dire qu'on a assisté à une régression rien qu'à voir la communication des pensionnaires des Ligues I et II pour déduire que rien n'a changé dans le système. Les échanges de quolibets entre les membres de la Fédération et les présidents de certains clubs sont monnaie courante dans la presse dite spécialisée. Les insultes entre présidents d'écuries rivales font aussi les choux gras des journaux à sensation. Cette vulgarité, qui frise le ridicule, renseigne sur l'intégrité et le degré de compétence des gens qui nous promettent une meilleure relève dans les toutes prochaines années. L'affaire, portée en justice pour diffamation, qui oppose le président de la JSK, Mohand-Cherif Hannachi, au premier responsable de la FAF, Mohamed Raouraoua, constitue une éloquente illustration de ce recul moral. La violence dans les stadesen reste conséquemment à ses niveaux précédents. Les fins de matchs sont souvent agrémentées par des bagarres entre galeries rivales, des escarmouches avec les forces de l'ordre public ou le saccage des infrastructures. Le stade du 5-Juillet, récemment retapé, en a fait les frais lors de la finale de la coupe de l'Unaf qui a opposé le Doyen au Club Africain (Tunisie). Une bonne partie des gradins a été sabotée suite à l'échec du MCA à cette ultime confrontation. En matière de gestion, les pratiques «frauduleuses» sont toujours monnaie courante. Sur le papier, les clubs employeurs ont été contraints de se mettre en adéquation avec la législation du travail et l'administration du fisc. Mais dans la pratique quotidienne, le cash prédomine toujours dans les transactions commerciales, et les primes de match sont encore distribuées dans les vestiaires. Le mouvement des sachets noirs est omniprésent. Concernant le volet technique, le spectacle laisse toujours à désirer. Faute d'appuis solides à la formation, ce sont les mêmes clowns qui assurent le show. Les rencontres du championnat sont sans saveur. La qualité du jeu ne se distingue pas de celle des championnats amateurs de la régionale ou du pré-honneur. Les éliminatoires de la Coupe d'Algérie confirment cette ressemblance dans la mesure où de petits clubs des divisions inférieures ont été nombreux à évincer précocement de grands prétendants issus des deux ligues dites professionnelles.
En somme, tout est à faire pour conformer ce professionnalisme naissant à l'esprit des textes qui le définissent.


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