Quand la mort frappe et la justice devient une cible    Ligue 1 Mobilis : les conditions de participation des joueurs aux rencontres fixées    CHAN-2025 La Zambie et l'Angola sont déjà éliminées    «Notre objectif est de remporter le trophée»    La gendarmerie sensibilise contre les accidents de la route    Le curage avant les orages    L'exposition égyptienne bat un record mondial    Tomber de rideau à Guelma sur la 13ème édition    Semaines culturelles de Timimoun dans des wilayas du Nord    Chute d'un bus à El Harrach : une importante délégation officielle se rend au CHU Mustapha Bacha pour s'enquérir des conditions de prise en charge des blessés    Chute d'un bus de transport de voyageurs dans l'Oued El Harrach: le plan d'urgence a été efficacement exécuté    Chute d'un bus dans l'Oued El Harrach: le ministre de la Santé au chevet des blessés    Chute d'un bus dans l'Oued El Harrach: le président de l'APN présente ses condoléances    Chute d'un bus dans l'Oued El Harrach à Alger: le Général d'Armée Saïd Chanegriha présente ses condoléances    Chute d'un bus dans l'Oued El Harrach: mobilisation d'importants moyens humains et matériels    CHAN-2024 (décalé à 2025) Gr.C/ 4e journée : l'Algérie accrochée par la Guinée (1-1)    un yacht neuf de 45m, estimé 25 millions de dollars, détruit par les flammes    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 61827 martyrs et 155275 blessés    Foot: clôture du Séminaire des arbitres d'élite à Oran    Handball / Mondial masculin U19 : l'Algérie bat l'Uruguay (32-27) et termine à la 27e place    Oran : forte affluence des jeunes et des familles sur la nouvelle façade maritime    Economie de l'eau : plus de 5.000 enfants sensibilisés dans les colonies de vacances    L'armée sahraouie cible les bases de l'armée d'occupation marocaine dans le secteur de Guelta    Décès du réalisateur Nourredine Benamar    Le président du HCI tient au Caire des discussions avec le SG de la Commission internationale des Miracles scientifiques dans le Coran et la Sunna    Guelma : tomber de rideau sur le 13ème Festival culturel national de musique actuelle    Timimoun : Derbal insiste sur le raccordement des ksour au réseau d'assainissement    Plus de 14 800 patients à Ghaza ont besoin de soins médicaux urgents    L'UIPA souligne l'importance du rôle des jeunes    Trois suspects placés en détention préventive    Grogne des partis politiques et des représentants de la société civile    Quels impacts sur la détérioration de la balance commerciale de l'Algérie durant le premier trimestre 2025 sur les équilibres macro-financiers et macro-économiques ?    Le Conseil de l'Europe met en garde contre les ventes d'armes à l'entité sioniste    Journalistes assassinés par l'entité sioniste à Ghaza : Amnesty réclame une enquête «indépendante et impartiale»    Utilisation de l'IA dans l'orientation religieuse et la fatwa Belmehdi insiste sur la régulation    Ooredoo booste son offre Dima+ avec 20 Go supplémentaires sans surcoût    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le financement des PME fait toujours débat
Face à la frilosité des banques
Publié dans La Tribune le 31 - 01 - 2011


Photo : S. Zoheir
Par Salah Benreguia
Dans toute économie de marché, les petites et moyennes entreprises revêtent une importance primordiale. En effet, les PME jouent un rôle incontournable sur le plan économique (création d'emplois, production, innovation, etc.), et sur le plan social (la participation à la formation et l'insertion des jeunes, la contribution à la diminution de l'exclusion sociale, etc.). Durant toute son existence, la PME éprouve différents besoins d'extension, d'innovation, d'adaptation, etc. Et la satisfaction de ces besoins nécessite la disponibilité ou la recherche des ressources financières suffisantes. D'où ? Via notamment des financements internes et/ou externes. En d'autres termes, les entreprises tentent, à chaque fois, de financer leurs investissements d'abord par autofinancement avant d'avoir recours aux sources externes. Le financement externe est une solution de deuxième ordre auquel l'entreprise recourt lorsque ses capitaux mis en
réserve ne suffisent pas à financer des projets d'investissements non anticipés. Quid de l'Algérie ? Les PME opérant dans les différents secteurs d'activité, bénéficient-elles de financement de la part des banques ? Le processus de financement des différents projets PME est-il si compliqué ? Autant de questions qui reviennent sur les lèvres à chaque fois qu'on évoque le développement des PME en Algérie. En effet, le financement des PME, depuis quelques années, est au centre d'un débat concernant ce processus, mais surtout les contraintes administratives (exigences des banques concernant notamment la solvabilité des projets, retard mis dans le traitement des dossiers…). Les chefs d'entreprise montrent du doigt les banques qui ne répondent pas favorablement à leurs doléances, ou, dans lesmeilleur des cas, avec un retard parfois exagéré. Mais c'est un autre son de cloche chez les banquiers. Ces derniers, usant du langage des chiffres, soutiennent qu'à leur niveau, les PME occupent presque le quart des portefeuilles des banques en matière de crédits.
2 900 milliards de dinars de crédits bancaires en 2010
Récemment, le délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (Abef), Abderrahmane Benkhalfa, a affirmé que le montant global des financements accordé par les banques était de 3 200 milliards de dinars en 2010, dont 2 900 milliards à près de 250 000 PME, PMI et microentreprises, avec un rythme d'évolution de 16%. La même source affirme également que le volume global d'octroi de crédits, de l'ordre de 16%, n'est guère suffisant. «Nous sommes devant l'obligation présidentielle de créer 200 000 entreprises dans les quatre prochaines années. Il y a beaucoup à faire en termes d'accompagnement de ces entreprises et de celles déjà existantes à un niveau de compétitivité qui confirmera leur bancabilité», a ajouté M Benkhalfa, la semaine dernière, reconnaissant cependant qu'il existe un fossé entre les demandes exprimées et les réponses bancaires. Mais cela n'est pas dû simplement à des problèmes de capacités de financement, mais à des problèmes de capacités managériales, à des problèmes d'organisation du marché et de compétitivité des entreprises», a-t-il justifié. «Globalement, nous avons évolué jusqu'à 18%. Nous avons actuellement dans les portefeuilles plus de 1 200 milliards de dinars dont le potentiel dépasse les 250 000 entreprises, tous types confondus [PME de première génération, PME de seconde génération et petites entreprises qui deviendront PME]» soutient ce banquier, pour qui le taux de mortalité au niveau des entreprises est «normal» et «acceptable jusqu'à un certain seuil». «Les banques ne peuvent pas aller dans des secteurs excessivement risqués et leur imputer la responsabilité des échecs et à leurs travailleurs, alors qu'elle est nationale», a-t-il souligné.
Conditions rigides d'accès aux crédits, le casse-tête des chefs d'entreprise
Le financement des PME, via des banques, doit être au cœur de la politique économique du pays. Car les petites et moyennes entreprises constituent, à elles seules, l'un des axes sur lequel toute l'économie se repose. Selon un cadre supérieur d'une banque privée en Algérie, les PME sont une charge nationale. Celles-ci sont des vecteurs porteurs et des facteurs dont dépend la croissance économique nationale. «Par conséquent, il faut qu'il y ait une synergie complète autour de ce système pour qu'on ait demain un tissu qui porte l'économie du pays», selon la même source. «Les banques procèdent actuellement au développement, à un rythme
important du marché du leasing», a ajouté, dans ce sillage, le deuxième responsable de l'Abef. Au-delà de ces chiffres émanant des banques, quelle est la vraie nature de la relation entre les deux parties ? Les observateurs les plus avertis résument cette relation par ceci : en Algérie, le fait que les unes ne peuvent pas vivre sans les autres, mais au lieu d'un grand amour c'est plutôt une relation du type «je t'aime, moi non plus». Au niveau des banquiers, afin de garantir une plus grande disponibilité, des exigences moins dissuasives, un coût de crédit raisonnable et une meilleure assistance-conseil, les entreprises doivent attester d'une transparence et adopter une approche de gestion moderne qui implique aussi bien le management rationnel que la maîtrise totale des outils de la finance pour, finalement, instaurer un partenariat fondé sur un rapport risques/opportunités partagé. Mais les entreprises ne partagent pas forcément cet avis. En effet, pour un bon nombre de chefs d'entreprise, le financement en soi n'est pas problématique, mais ce sont les conditions rigides d'accès aux crédits qui posent problème. En effet, les garanties exigées pour bénéficier d'un concours bancaire, le manque d'information et de communication entre entrepreneurs et banquiers ainsi que le peu d'importance qu'accordent les cadres d'agences bancaires aux requêtes des investisseurs sont autant d'éléments avancés par les entreprises pour justifier la difficulté d'accès aux prêts bancaires.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.