Photo : S. Zoheïr Par Farah Bachir-Chérif La 14ème édition du Salon international de l'automobile «Auto-expo Algeria» ouvrira ses portes jeudi 17 mars pour se poursuivre jusqu'au 27 du même mois avec la participation de quarante opérateurs automobiles représentant plusieurs marques mondiales sur le marché algérien. Cette manifestation, qui n'a pas eu lieu en 2010 en raison de la crise économique, revient en force dans une conjoncture économique particulière et dans un contexte où le débat sur l'industrie automobile en Algérie et sur la sécurité routière s'intensifie. Ces thèmes y seront largement abordés. Lors d'une conférence de presse, hier, au niveau de la Société algérienne des foires et exportations (Safex), les animateurs ont informé que le Salon de l'automobile se tiendra dans quatre pavillons sur une superficie de plus de 17 000 mètres carrés. Il sera organisé par la Société algérienne des foires et exportations (Safex) en collaboration avec l'Association algérienne des concessionnaires automobile (AC2A).En matière de nouveautés, cette année, les organisateurs introduiront le concept d'espaces permanents destinés notamment à l'encouragement des investissements dans le secteur automobile et la promotion de la sous-traitance nationale, la promotion de la prévention et de la sécurité routières et les infrastructures routières et autoroutières. A ce sujet, le directeur de la coopération au niveau de la Safex, M. Mouloud Slimani, dira : «L'exposition sera encore plus attrayante que lors des précédentes éditions avec, par exemple, des stands spécifiques avec différentes animations, la présence des grandes marques mondiales, mais, surtout, l'offre au public de promotions commerciales.» Selon lui, le salon, qui sera consacré à la présentation des grandes nouveautés annoncées dès l'édition 2012, connaîtra une réorientation stratégique : il passera de marché de véhicules à un vrai salon professionnel.Ainsi, il s'ouvrira à d'autres thématiques proches de celle de l'événement et susceptibles de lui ouvrir de nouvelles perspectives économiques. Il ajoute aussi que le marché de l'automobile en Algérie reste parmi les plus importants sur le continent africain, se classant en seconde position après l'Afrique du Sud. 200 000 véhicules, tous types confondus, sont vendus chaque année. Cependant, la demande a diminué de 15% dans le circuit formel des véhicules neufs au profit des marchés informels, suite à l'introduction de la taxe sur les véhicules neufs (de 50 000 DA à 150 000 DA). De son côté, M. Mohamed Baïri, président de l'Association des concessionnaires automobiles, a soulevé «les problèmes» auxquels font face les concessionnaires algériens, dont «la lenteur des procédures de dédouanement des véhicules». Il a appelé par la même occasion à mettre des couloirs verts à la disposition des importateurs de véhicules au niveau des ports. Relevant, par ailleurs, l'importance du tissu industriel national, notamment dans le domaine de la sous-traitance, M. Baïri a souligné la disponibilité de tous les membres de l'Association à créer des unités de montage de véhicules en Algérie, qui est, dit-il, le deuxième marché en Afrique après le marché sud-africain.Le salon ouvrira ses portes aux amoureux de l'automobile, jeudi 17 mars, de 11h jusqu'à 19h et fermera ses portes le 27 mars prochain.Il comportera 40 participants, dont 29 concessionnaires, 2 sociétés de tunning et d'accessoires et 3 sociétés d'assurances et d'assistance.
