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Feu vert pour le renouvellement du SG du syndicat d'entreprise de la BDL Fédération nationale des travailleurs des finances, des banques et des assurances
De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar La Fédération nationale des travailleurs des banques, des assurances et des finances affiliée à l'UGTA semble être en phase de renouveau. Un consensus tacite vient d'être conclu entre ses différents acteurs, conjointement avec la Centrale syndicale, en vue de mettre fin à la tension syndicale qui prévalait depuis quelque temps au sein de l'une des plus puissantes fédérations des travailleurs. Les responsables de la Centrale syndicale viennent d'avaliser le changement tant attendu par l'ensemble de la base syndicale de la Fédération nationale des finances. Ainsi, l'organisation d'une conférence nationale extraordinaire pour l'élection d'un nouveau secrétaire général du syndicat d'entreprise a été retenue par les responsables de l'UGTA, annoncent des membres fédéraux. «Nous tenons à saluer les responsables de la Centrale syndicale et ceux de la Fédération nationale pour s'être rangés en faveur des valeurs authentiques de la démocratie, de la transparence et des droits socioprofessionnels des travailleurs», notent les syndicalistes fédéraux d'Oran. Notons que le secrétaire général de la Banque de développement locale (BDL) est à son troisième mandat syndical, rapportent nos sources. Parallèlement à cette opération de réélection, les travailleurs de certaines banques du pays semblent avoir pris acte de cette importante décision de la Centrale syndicale et revendiquent, ainsi, un renouvellement total ou partiel de leurs sections syndicales respectives. C'est le cas à Oran où des syndicalistes, appuyés par une majorité de travailleurs, viennent de soumettre une motion syndicale revendiquant l'organisation de nouvelles élections de renouvellement des membres de leur section syndicale. Il y a lieu de signaler que le mandat de l'actuelle section syndicale expire en 2012. Seulement, la présence de certains syndicalistes ne semble pas cadrer avec les attentes et les vœux des travailleurs qui préfèrent voir d'autres longtemps écartés de la course.
