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Les enfants palestiniens, une innocence confisquée
Clarinette de la troupe palestinienne Safar Théâtre au TNA
Publié dans La Tribune le 04 - 06 - 2011


C'est dans un décor de fortune fait d'un vieux piano éclairé sous une faible lumière que le comédien palestinien Fadi Ghoul fait son entrée sur la scène du Palais de la culture. Clarinette est le titre de son monodrame produit par la troupe Safar Théâtre (Palestine), présenté dans la section hors compétition du 6e Festival national du théâtre professionnel d'Alger (FNTP). Caressant les touches de son piano, Fadi laisse entendre les notes d'un air connu de tous : Ousfour tal mina choubek, marchant ainsi sur les ruines d'un passé douloureux.Petit Palestinien dont l'enfance est bercée par les rafales des armes et les déflagrations des bombes de l'armée israélienne, Fadi relate le drame de milliers d'enfants palestiniens. De sa bouche, il laisse échapper son innocence et raconte avec nostalgie des souvenirs lointains, les chamailleries avec les enfants des voisins et son premier amour, Nour. Vivant sous la menace d'un danger constant, la famille de Fadi quitte sa demeure et s'installe dans un hôtel pour fuir l'ennemi. Le petit Fadi est arraché à tout ce qui lui est cher. Sans repères et le cœur meurtri, l'enfant se réfugie dans la musique en compagnie d'un vieux musicien. Ensemble, ils se consoleront de la guerre en égayant leur quotidien au chant et à la musique. La situation s'aggrave dans le pays, la famille de Fadi est ferme : il faut quitter l'hôtel. Encore une fois, Fadi est déraciné et déporté vers les camps de réfugiés de Sabra et Chattila au Liban.Le père de Fadi rejoint les rangs de l'armée et laisse le petit chez sa grand-mère. Fadi devient le grand complice de cette dernière, tout en la réconfortant de la perte des siens. Volé à son enfance une énième fois, Fadi se voit obligé de grandir avant l'heure. Témoin de la mort de son ami lors de l'explosion d'une voiture piégée, l'enfant se renferme sur lui-même et fait de sa clarinette son compagnon de douleur. Hélas ! ce petit moment de répit sera vite interrompu par le massacre des camps de réfugiés palestiniens en 1982. Fadi est cette fois seul au monde et n'a que ses larmes pour pleurer son malheur. La pièce prendra fin avec le recueillement de Fadi sur la tombe de sa mère avant d'aller errer dans les rues de Beyrouth en faisant pleurer sa clarinette, sa désormais unique compagne et famille, qui laisse s'envoler des notes tristes.Mis en scène par Akram El Maleki et interprété par Fadi Ghoul, le texte du monodrame est inspiré de faits réels et raconte le vécu de ces deux artistes. «Cette histoire est l'histoire commune de tous les enfants palestiniens», affirme Fadi. Mais si l'histoire a marqué par sa force et son aspect tragique, le jeu du comédien a quelque peu desservi la représentation. En fait, le comédien a eu du mal à habiller les multiples personnages qu'il a interprétés sur scène. Par contre, on relèvera que le comédien moyen qui est en Fadi Ghoul est vite rehaussé par son côté musicien qui a charmé le public avec sa maîtrise de la clarinette et du piano. On notera également la contribution du grand musicien Marcel Khalifa, qui a signé toutes les compositions musicales du monodrame.

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