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Peu d'hôpitaux pour beaucoup de malades
Tizi-ouzou a besoin d'au moins un deuxième CHU
Publié dans La Tribune le 17 - 08 - 2011


Photo : M. Hacène
Par Lakhdar Siad
La nécessité absolue d'étendre la capacité des établissements hospitaliers opérationnels et l'urgence d'en construire d'autres dans la région de Tizi-Ouzou sont devenues des leitmotivs de campagnes électorales qu'on ressasse aussi à chaque rencontre protocolaire scientifique au niveau du CHU Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou, le seul CHU pour toute la région centre de Kabylie, depuis au moins le début des années 2000. Des promesses qui ne dépassent pas le stade de l'effet d'annonce laissant ainsi des milliers de malades traînant de structure en structure à la recherche d'un lit ou de soins appropriés. C'est notamment grâce aux efforts de responsables et du personnel médical et paramédical au sein de cet unique et dépassé CHU de la wilaya de Tizi-Ouzou que des malades se font soigner plus ou moins correctement en attendant la mise en œuvre de projets d'hôpitaux nouveaux pour contenir le flux de malades. A ce sujet, durant d'été de l'année 2008, l'ancien ministre de la Santé, M. Saïd Barkat, en visite à Tizi-Ouzou, avait annoncé l'ouverture de deux hôpitaux spécialisés dans la daïra de Tizi-Ouzou, chef-lieu de wilaya, le premier de 80 lits pour les spécialités de cardiologie et de pédiatrie et maladies infantiles et le deuxième de 140 lits est un établissement hospitalier anti-cancéreux. Il avait aussi déclaré la réalisation de quatre polycliniques dans les communes de Aïn El Hammam, Irdjen, Tizi-Ghennif et Tizi-Ouzou (Nouvelle-Ville) et la dotation de la région de deux écoles de formation et d'un laboratoire d'hygiène de wilaya. Mais les besoins réels dépassent ces prévisions et ce, si elles sont concrétisées. Autant dire que toutes les personnes concernées par le secteur de la santé dans la wilaya de Tizi-Ouzou savent à quel point la région a besoin de voir ses structures hospitalières, qui étouffent actuellement sous la pression des malades, élargies et munies de moyens plus sophistiqués pour continuer à prendre en charge les malades qui viennent, rappelons-le, des wilayas de Boumerdès, Bouira, Béjaïa et Tizi-Ouzou, assumant malgré elles une vocation régionale couvrant plus de 3,2 millions d'habitants avec en plus des spécialités sensibles, très sollicitées vu la situation épidémiologique de la région de Kabylie, comme la sérologie, l'oncologie, la cardiologie, etc. et de disciplines médicochirurgicales dans les domaines de la biologie et de de radiologie, des soins spécialisés et la formation de centaines de médecins généralistes par an. Le travail de mise à niveau et d'audit, d'installation d'équipements de dernière génération de diagnostics, de thérapeutiques et de formations sans passer sous silence la lutte contre la résistance au changement (la discipline, la lutte contre la dilapidation…) entamés par l'ancien directeur du CHU, le Dr Mansouri, ont eu un effet positif sur la tenue du CHU mais cela reste insuffisant en raison de la demande de plus en plus accrue et des exigences de qualité mises en relief par les malades et leurs parents dans le traitement, les soins et le séjour de leurs proches. Déjà, durant les années 2000, le CHU Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou tournait à plus de 150% en matière de taux d'occupation des lits. A titre d'exemple, les programmes opératoires du CHU demeurent très tendus et le pavillon des urgences (PU, environ 400 patients/jour), 60 lits environ avec cinq salles qui s'avèrent de plus en plus exiguës et carrément dépassées. L'ancienne direction de l'hôpital de Tizi-Ouzou avait tracé comme objectif de soigner d'abord la vitrine du CHU, représentée par le service des urgences, projeté la fusion des pavillons des urgences chirurgicales et des soins généraux «avec une dynamique d'humanisation de l'accueil, de l'orientation, de l'amélioration des conditions de restauration et d'hospitalisation». «La réhabilitation de plusieurs gardes spécialisées, la mise à niveau des équipements et des structures, l'acquisition de matériels et le redéploiement du personnel amélioreront certainement la prise en charge des malades», affirmait le Dr Mansouri. A ce propos, la mise en place du service d'aide médicale urgente (SAMU), le «SAMU 15» au niveau du CHU Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou à «rayonnement médical régional», est accueillie comme un apport médical d'urgence important dans la prise en charge rapide des malades.Cependant, il est plus qu'urgent de réceptionner les projets hospitaliers en cours et de construire dans les plus brefs délais un deuxième CHU. Ce sont les responsables du secteur de la santé en Kabylie et la population qui le mettent en avant.


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