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Chérif Rahmani «amarre» les premiers conteneurs cyanurés à expédier en France
Il a débuté la première opération de dépollution industrielle (sur les 10 programmées en Algérie) depuis Constantine
Publié dans La Tribune le 29 - 10 - 2011


Photo : Riad
De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi
Confiée à une entreprise française pour un montant global de 500 MDA, l'opération de dépollution industrielle a été entamée, jeudi, à Constantine, et devra s'élargir aux 10 wilayas concernées qui regroupent, au total, 13 entreprises ayant «engendré» par le passé des déchets cyanurés. Le ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire tient mordicus à décontaminer les sites industriels pour une utilisation rationnelle répondant au respect de l'écosystème. Mieux vaut tard que jamais. Les dépôts de cyanures, générés par les usines de productions mécaniques en général, seront acheminés vers la France comme première destination, via une entreprise spécialisée du même pays. «18 conteneurs sont sur site au niveau de l'Entreprise des tracteurs agricoles (Etrag), à Oued Hamimime Khroub, et attendent leur expédition, selon la convention signée avec le ministère de l'Environnement», ont révélé les responsables de cette usine au ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, M. Cherif Rahmani, qui a procédé, jeudi, dans la capitale de l'Est, à la première opération de dépollution industrielle relative à «l'élimination des cyanures et des rejets de ciment». Le coup d'envoi de ce processus a débuté à l'Etrag, qui totalise plus de 300 tonnes de déchets du genre (sur les 572 tonnes de déchets de cyanures stockées au sein des entreprises du pays) cumulées depuis l'entrée en service de ce complexe dans les années 1970, et où l'utilisation des sels de cyanure étaient indispensables au
traitement des métaux. La wilaya en détient «le haut du pavé» avec 52% de stock représentant 337 tonnes. Les complexes pelles et grues à Aïn Smara, moteurs tracteurs à Oued Hamime et l'unité machine outils sont les générateurs par excellence de ce passif « nuisible » à l'environnement et, notamment, aux populations. Justifiant cette forte teneur «toxique», le responsable du secteur soutiendra : «Il est normal que ces déchets soient dans cette proportion, puisque Constantine utilise dans son industrie mécanique les métaux qui demandent ce genre de molécules. Je vous étonnerai en vous disant que l'Est algérien détient le record de stockage
des déchets industriels au regard des complexes de Annaba, de Constantine et de Tébessa, … » Après ce coup de starter
de «purification» actionné à Constantine, 10 wilayas «engorgeant» ce type de déchet sont programmées dans cette lignée, conformément au «prolongement de la dynamique engagée par le gouvernement en vue de résorber le passif environnemental de l'industrie nationale accumulé depuis des décennies», a précisé M. Rahmani. Et d'ajouter sur le retard dans la prise de cette initiative de dépollution : «Il nous a fallu élaborer une étude minutieuse sur les spécificités de chaque région en matière d'utilisation des sels de cyanure. Nous avons lancé une action de reconnaissance sur la nature des déchets, à travers tout le territoire, dans les usines qui enfouissent et qui produisent.» «C'est une action qui donnera ses fruits au fur et à mesure que les déchets seront expédiés. Cela devient une nécessité pour l'Etat à consentir des efforts pour la préservation de l'environnement, l'amélioration du cadre de vie des citoyens, ainsi que l'intention particulière pointée sur «les risques de maladies générées par ces dépôts des cyanures qui ont une conséquence directe sur la trésorerie publique», a soutenu M. Rahmani. «Cette action a été du moins confortée par un don du Fonds mondial de l'environnement, estimé à 20 milions de dollars, qui permettra à l'Algérie de réaliser une usine de traitement des déchets de la même famille du cyanure, les ‘‘POPS'', qui, eux aussi, détiennent des impacts négatifs sur l'environnement», a révélé le ministre, avant de focaliser son intervention sur le problème du jour, celui de «nous débarrasser dans le cadre d'un traitement approprié de ce genre de déchets confinés.» Au complexe pelle et grues de Aïn smara, on adopte une nouvelle technologie qui substitue le traitement thermique à base de cyanure à un autre procédé : «L'objectif étant la fixation du carbone pour la dureté de la pièce mécanique sans utilisation de cyanure au niveau de la trempe à bain de sel et au niveau de la trempe à l'huile et, par conséquent, aboutit au bannissement total de l'utilisation du cyanure.» Entrés en pesée, il y a plusieurs jours, pour conditionnement, préparation, sécurisation, mise en conteneurs et, enfin, expédition par le transport maritime, selon le responsable de l'entreprise française «Tredi», les déchets cyanurés devraient permettre la récupération d'une assiette foncière «décontaminée» qui servira à d'autres extensions projets ou autres perspectives. On estime à 572 tonnes de déchets de cyanures stockées au sein des entreprises «dans des conditions conformes aux règles de protection de l'environnement», rassure M. Cherif Rahmani. La dépollution industrielle serait-elle, d'ici quelque temps, un vague souvenir pour les usines concernées ? Pour peu que les conteneurs soient expédiés à temps … avant que les sels de cyanure ne s'en échappent.
N. H.
La cimenterie de Hama Bouziane adaptée aux normes universelles
L'entreprise de ciment implantée dans cette commune n'a cessé de générer des désagréments polluants depuis des années. A la faveur du programme engagé pour la dépollution industrielle avec le ministère de l'Environnement, l'usine pollue, aux normes internationales, pas plus de 3,3 mg dans l'atmosphère, ce qui constitue un acquis, alors que la graduation maximale est fixée à 10 pour ce genre d'industrie. Et ce n'est pas tout le bénéfique que l'on extirpe du fonctionnement des filtres à manches, ont estimé les responsables de l'usine au ministre. «Nous avons réduit la consommation de l'eau à 250 m3/an. Soit une quantité qui fait le bonheur de la population de cette commune et ses alentours. «La cimenterie devrait se féliciter davantage de la pureté de son environnement, une fois que les planteraies de la commune de Hamma Bouziane «recouvrent le vert». Ainsi, pourrait-on confirmer l'efficacité des filtres ?
L'Etrag s'adonne à la réhabilitation de l'environnement
Après avoir refait sa mue en matière de mises à niveau — ce qui a permis à cette entreprise de sortir la tête de l'eau — le ton a été accordé à une donne spécifique qui a été appréciée par le département environnemental. En effet, l'entreprise de tracteurs agricoles, sis Oued Hamimime, s'auto-purifie en retraitant les évacuations des déchets solides ferreux et ceux de peinture. Il s'agit de faire refondre pour le premier cas, les déchets et rebuts de fonderie, des pièces en aluminium transformées en lingots. L'entreprise a, à ce jour, réalisé un tonnage appréciable estimé à 16 Tonnes obtenu au terme de 103 rotations. «C'est ce qu'on appelle l'économie circulaire», a lancé M. Cherif Rahmani aux travailleurs de cette usine. Dès lors, L'Etrag s'est intelligemment «acquittée», voire dispensée du paiement de l'amende fiscale de pollution estimée à 4 MDA. Sur un autre chapitre ayant un lien avec la consommation de l'énergie, l'usine s'est dotée d'une nouvelle centrale électrique mise en service en août dernier et qui lui permet une rationalisation dans l'utilisation de l'électricité, sans pour autant altérer le fonctionnement de l'entreprise et encore moins réduire la consommation de l'énergie aux riverains. Au sein du grand complexe, d'un atelier à un autre, c'est le vélo qui est prisé. A l'Etrag, en plus de penser à redynamiser la production et espérer la mise en place d'une seconde fonderie pour rester aux normes du rendement fixé par les travailleurs, on adopte un nouveau régime de transport puisé dans les «refontes environnementales» par les ouvriers. Une manière de ne pas polluer le lieu de travail par le dioxyde de carbone. Et contribuer, fusse symboliquement à la préservation de l'environnement. C'est déjà une bonne initiative.


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