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A la découverte d'autres genres théâtraux
La Tunisie et l'Egypte s'invitent au 3e Fita
Publié dans La Tribune le 01 - 11 - 2011


Photo : Hacène
De notre envoyée spéciale à Béjaïa
Wafia Sifouane
Si leurs œuvres nous ont marqués et marqués l'histoire de l'art, on s'imagine que leurs morts ne peuvent être banales et semblables à celles du commun des mortels. On se tisse des histoires, on les imagine dans l'au-delà tout en philosophant sur leurs pensées respectives et visions révolutionnaires. Imaginons trois auteurs dramatiques Victor Hugo, Beaumarchais et Marivaux réunit dans les limbes. Ajoutons au trio le poète Apollinaire, une romancière ayant fréquentés des auteurs dramatiques à savoir George Sand et le peintre Van Gogh. S'ennuyant «à mourir» dans cet espace indéfini, les artistes décident d'improviser un café littéraire, histoire de revivre le bon vieux temps.C'est cette histoire loufoque que la troupe de l'atelier forum de théâtre venue de Tunisie a raconté, jeudi dernier, sur les planches du théâtre régional de Béjaïa qui abrite depuis le 20 octobre dernier le 3e festival international de Théâtre. Le Manifeste des Arlequins est une surprenante œuvre théâtrale écrite et mise en scène par Hafedh Djedidi.Ayant vécus dans des périodes différentes, chacun de ces artistes est vêtu d'habits de son époque. Van Gogh se tient, lui, à l'écart face à une toile inachevée. Quant aux auteurs, ils se réunissent et décident de lire chacun un passage de leurs œuvres les plus marquantes. Rivalité, rancœurs, admiration et jalousie sont les sentiments mitigés qui caractérisent cette rencontre. Coup de théâtre : les personnages que les auteurs ont crées s'invitent et réclament leur droit à la parole. De Figaro en passant par Arlequin, ces héros littéraires dénoncent leurs situations et réclament une meilleure considération. Ils ont même rédigé une liste de revendications qu'ils ont intitulés le Manifeste des Arlequins. Les auteurs sont surpris. Egocentriques, ils affirment avoir le droit de faire ce qu'ils veulent des personnages qu'ils créent. Le Arlequins répliquent que les temps ont changés. «C'est la révolution», clament-ils.Interprétée dans la langue de Molière, la pièce est ponctuée par quelques répliques drôles en dialecte tunisien, le mélange est hilarant. La scénographie, pour sa part, a joué pleinement son rôle avec un décor très expressif. Produite dans le cadre d'un atelier, la pièce est interprétée par une pléiade de comédiens amateurs et professionnels. «La pièce comporte des références évidentes à l'histoire littéraire française et constitue en soi un support pédagogique pour les départements de français de l'université tunisienne», affirme Hafedh Djedidi.
Surpris par la qualité du théâtre de nos voisins tunisiens, le public a gratifié les comédiens d'une avalanche d'applaudissements.
Après la Tunisie, le théâtre a accueilli, samedi dernier, à la troupe égyptienne Al Tâalia qui a opté pour une adaptation théâtrale de l'un des plus grands classiques de la littérature française, Notre Dame de Paris de Victor Hugo. Mise en scène par Ahmed Allam, la pièce le Bossu de Notre Dame est plutôt une super production théâtrale, l'Hollywood du théâtre diront certains, qui s'intéressent plutôt à l'aspect tape à l'œil qu'au texte. Le décor est une reconstitution partielle de la cathédrale et les costumes des comédiens sont quasiment parfaits. Cependant, la mise en scène s'est beaucoup plus focalisée sur l'esthétique et a introduit un narrateur en voix off. L'interprétation des comédiens reste, elle, platonique et on n'y retrouve aucune appropriation du texte littéraire de Hugo. Il s'agissait pour eux de juste nous raconter l'histoire de Quasimodo à travers plusieurs tableaux durant 90 minutes. Adeptes du théâtre commercial, les égyptiens ont tout de même réussit leur pari de plaire au public et cela en lui offrant un spectacle de divertissement, même s'il manquait de profondeur.


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