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Une question de mentalité
Publié dans La Tribune le 14 - 11 - 2011

Il faut croire que les mesures coercitives mises en pratique il y a deux ans ne sont pas plus contraignantes que celles contenues dans l'ancien code de la route. Pour la simple raison qu'elles ne sont pas appliquées à tous les conducteurs auteurs d'infractions au volant. La complaisance continue de régner, réduisant à néant les efforts des législateurs pour moins d'accidents à travers un code plus répressif. L'expression «rouler à tombeau ouvert» ne peut pas trouver mieux que notre pays où on fait de l'excès de vitesse une norme nationale, où on creuse quotidiennement sa tombe et celle d'autrui en appuyant sur le champignon au mépris total des règles de conduite. Hécatombe, criminel et terrorisme de la route sont devenus des termes vides de sens aux yeux de ces chauffards et de cette jeunesse, pourtant pas dorée dans sa majorité, mais aimant frimer au volant d'une voiture achetée à crédit. Pas un jour ne passe sans que l'on ait des images de véhicules fracassés et de corps inertes. Chaque jour des vies sont fauchées et des familles plongées dans la tragédie. Les bilans sont effroyablement lourds, les accidents et les morts se comptent souvent par dizaines en seulement deux jours. Samedi matin, 5 personnes ont péri dans un accident d'autocar, qui devait rallier Khenchela à partir d'Alger, tandis que 25 autres ont été blessées. Un accident de trop, tout comme le sont tous ceux provoqués par ces conducteurs de bus qui roulent à folle allure parce que trop pressés d'arriver. Des passagers qui ne rejoindront jamais leurs proches et d'autres qui en garderont à jamais des séquelles physiques et psychiques, voilà le résultat du non-respect du code de la route. Un comportement encouragé, toutefois, par la propension des services concernés à faire preuve d'indulgence envers ces privilégiés qui bénéficient de faveurs de la part de responsables et même de simples agents. Un procès-verbal est vite jeté dans les corbeilles de ces services quand le concerné fait intervenir ses «connaissances». Il devient celui qu'il ne faut surtout pas pénaliser, le permis lui est restitué derechef et l'amende oubliée. Ces actes se sont généralisés, seuls quelques «malheureux» - si on peut s'exprimer ainsi du fait que la majorité des conducteurs peuvent continuer à tuer en toute tranquillité - sont sanctionnés. Idem sur les routes où l'on assiste, médusés, à la dispense, par les agents de la circulation, de certains conducteurs, du respect des règles de conduite. Ces derniers peuvent effectuer un dépassement dangereux, «brûler» une ligne continue ou faire toutes les manoeuvres interdites quand leurs amis sont en faction. C'est donc la complaisance qui régit et il en découle de la négligence, de celle qui emporte des vies et handicape d'autres. Le code de la route est prisonnier de mentalités qui ne l'appliqueront jamais. C'est sur ces mentalités qu'il faut agir.
R. M.

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