Synthèse de Ziad Abdelhadi Avec les pressions qu'ils subissent au niveau du marché mondial, il est fort probable que les prix des produits alimentaires resteront volatils en 2012. Le nouveau directeur général de l'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), José Graziano da Silva, l'a d'ailleurs rappelé, hier, lors de sa première rencontre avec la presse, à Rome, depuis sa prise de fonctions, lundi dernier, à la tête de la FAO. Il a aussi avancé, lors de ce point de presse, que la volatilité des prix alimentaires va se poursuivre. José Graziano da Silva a, cependant, tenu à préciser à la presse : «Nous nous attendons à ce que les prix n'augmentent pas, mais ne baissent pas non plus rapidement. Il y aura des réductions de prix, mais ça ne sera pas une chute drastique, la volatilité va rester.» Il a, par ailleurs, estimé que «les faibles stocks alimentaires créent les conditions pour la spéculation sur les prix des produits alimentaires.» C'est pourquoi, le nouveau patron de la FAO a plaidé pour un renforcement de la production agricole et une augmentation des stocks. Toujours à propos des prix des produits alimentaires, il est utile de rappeler que la FAO avait, dans sa publication de novembre dernier, indiqué que la volatilité sur les marchés nuisait à la sécurité alimentaire mondiale. L'agence avait alors prévu un maintien des prix à un niveau élevé en 2012, et souligné que le coût de la nourriture avait augmenté de plus d'un tiers au cours de l'année passée dans les pays les plus pauvres.
