L'année 2011 a été marquée par les anniversaires de plusieurs des plus importants instruments normatifs culturels de l'Unesco : le 40e anniversaire de la Convention concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels ; le 5e anniversaire de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, et le 10e anniversaire de la Déclaration universelle sur la diversité culturelle ainsi que celui de la Convention sur la protection du patrimoine culturel subaquatique.Par ailleurs, les préparatifs sont en cours pour la célébration mondiale du 40e anniversaire du plus célèbre instrument normatif de l'Unesco : la Convention du patrimoine mondial. Grâce à ce cadre juridique international, l'agence onusienne a réalisé des avancées concrètes dans les actions qu'elle a initiées ou accompagnées pour la protection de la diversité culturelle du monde. Ainsi, la liste du patrimoine mondial totalise désormais 936 biens avec 25 nouvelles inscriptions en 2011. Idem pour la liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente sur laquelle 11 nouvelles expressions culturelles ont été inscrites, tandis que 19 ont été ajoutées à la liste représentative.Pour l'année 2012, l'Unesco garde le cap pour conforter la culture comme pilier du développement durable. Dans cette perspective, la Directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, a annoncé le lancement d'une nouvelle initiative mondiale : «La culture : un pont vers le développement». Des réseaux entre les professionnels de la culture, la société civile et les décideurs seront créés dans le cadre de cette initiative en vue de positionner la culture, les arts et le patrimoine au cœur de l'édification de la paix, la réconciliation et le développement.Mais les responsables de l'Unesco, qui connaît toujours un déficit budgétaire suite à la suspension des subventions américaines après l'admission de la Palestine en tant que membre à part entière de l'Unesco, sont bien conscients des difficultés que l'agence onusienne devra surmonter pour mener ses actions et que 2012 sera l'année de nombreux et nouveaux défis. Toutefois, «l'équipe du secteur de la Culture, au siège et hors siège, est prête à poursuivre sa mission en collaboration avec les parties prenantes et son réseau mondial de partenaires. Il nous faudra, plus que jamais, faire preuve de créativité, solidarité et dévouement aux valeurs fondamentales de l'Unesco», affirme l'agence sur son site web. H. G.
