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La débâcle
Publié dans La Tribune le 04 - 02 - 2012

Une nuit, et la neige fut. La capitale et ses environs se sont réveillés, hier, avec ce qu'on appelle en termes romantico-poétiques un manteau blanc. Il y avait, certes, de la gaîté. Les enfants découvraient avec une joie exubérante aux jeux qu'ils n'avaient jusque là vu qu'à la télé. Sous le regard attendris de leurs parents, ils s'essayaient aux batailles de boules de neige, à la glisse avec des luges improvisées et à la construction de bonhommes de neige, avec quelques casses gueules à la clé, mais de francs éclats de rires au bout. La neige leur a même fait oublier les pétards. Ils sont redevenus des enfants jouant à des jeux d'enfants. C'est le tableau féerique. L'image de la joie et du bonheur. L'envers de ce beau décor, le revers de la rutilante médaille, n'ont, eux, rien de gais ni de poétique, encore moins romantique. C'est même d'une laideur consternante. Des files de voitures bloquées dans des congères, d'autres patinant et ripant dans les sillons boueux creusés par les roues sans chaînes de neige, des accidents et des accrochages, des conducteurs fulminants et tempêtant contre ces responsables invisibles et inutiles. «Parce que vous croyez qu'il y a des chasses-neiges dans ce bled ou des responsables qui s'inquiéteraient comment ça marche, ou même si ça marche ?», demande un quinquagénaire qui, en fait, n'attendait aucune réponse, son idée étant arrêtée quant à l'incapacité de l'administration d'assumer tout juste sa mission de base : administrer le pays convenablement. Est-il normal que la capitale du pays soit bloquée parce que ses routes ont été recouvertes par 10 cm de neige ? Comment un pays qui a engagé des chantiers pharaoniques pour la construction d'autoroutes, peut-il voir sa première ville, sa devanture politique et économique, paralysée suite à une intempérie, somme toute minime, d'autant plus que la météo avait annoncée son arrivée et qu'Alger en avait déjà connue une pareil il y a à peine six ans ? Et quand bien même ça serait la première fois, ça ne dédouanerait pas pour autant les responsables, à tous les niveaux. Car, gouverner veut aussi dire faire des anticipations, de la prospective et des prévisions, surtout quand on déjà eu des catastrophes comme les inondations de Bab El Oued et le séisme de Bouemerdès, pour ne citer que celles dont les victimes se sont chiffrées par milliers. On a bien élaboré des plans d'aménagement pour la protection de certaines villes contre les inondations et des règles de construction parasismique. Qu'a-t-on fait pour parer à des intempéries comme celle qu'a vécue la capitale hier ? On a crée des parcs de travaux publics censés être équipés pour faire face à ce genre de situation, mais uniquement sur papier. Seule Djelfa a son parc opérationnel qui permet à la ville de bien gérer les désagréments que causerait le déchaînement des éléments. Quant aux autres wilayas, le projet est toujours dans le tuyau obstrué par les bouchons bureaucratiques et les lourdeurs administratives. Et quand on a une administration tentaculaire dont le pouvoir n'a d'égale que son inertie, il ne faut plus, dès lors, s'étonner que rien ne marche comme ça devrait marcher.
H. G.

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