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Le budget de la recherche scientifique en Algérie représente 0,63% du PIB
Selon un responsable du secteur
Publié dans La Tribune le 22 - 02 - 2012


Synthèse de Rabah Iguer
Le budget alloué à la recherche scientifique en Algérie représente à peine 0,63% du Produit intérieur brut (PIB) du pays, a indiqué, hier à Alger, le Directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, le professeur Hafid Aourag, lors d'une conférence. «Il faut additionner les budgets de fonctionnement et d'équipement à celui du Fonds national de la recherche scientifique et du développement technologique (Fnrsdt) pour parvenir à un PIB de 0,63%», a-t-il déclaré.L'objectif sera d'atteindre 1% du PIB, qui «restera encore loin» de la moyenne de certains pays émergents, qui tourne autour de 1,5%, a souligné le Directeur général. Le financement de la recherche scientifique pour 2011 avoisine les 30 milliards de dinars. Une enveloppe qui permettra, selon le Pr Aourag, de mener à terme les projets de construction de 846 laboratoires que nécessite le plan de développement jusqu'à 2014. Et, pour pérenniser cette dynamique, il faudra «garantir la durabilité des financements par une loi», ce qui permettra de fournir au pays la matière grise nécessaire à son essor.
La conférence, suivie par un parterre de techniciens, a été l'occasion de faire «un bilan, certes, mitigé de la recherche scientifique dans le pays, après 50 ans d'indépendance, mais au demeurant positif de par les acquis et les expériences», a affirmé l'orateur. Pour preuve, la stratégie élaborée par son département pour relancer le secteur de la recherche scientifique reste, en grande partie, inspirée de celle engagée au début des années 70 par l'Office national de la recherche Scientifique (Onrs) qui, en 1973, a établi un plan quadriennal basé sur une «trinité» qui s'illustre par la recherche fondamentale, la recherche appliquée et enfin la recherche et développement, a expliqué le chercheur.Quant aux «classements internationaux» des universités algériennes, le Pr Aourag a relativisé leur importance, voire leur impact, en arguant que l'université algérienne, la plus jeune à l'échelle continentale, voire mondiale, de par l'indépendance du pays, ne compte que sur elle même, en fonction des moyens dont elle dispose, faisant ainsi allusion aux «scandales répétitifs» provoqués par les agissements de certains pays du Golfe qui «achèteraient, question de prestige, à coups de subventions, les travaux de recherche de scientifique américains». Par ailleurs, «la décennie noire ajoutée à l'instabilité institutionnelle des années 1990 et jumelée au manque d'argent ont été pour beaucoup dans la fuite des cerveaux algériens et des conséquences qui ont suivies en termes de retards accusés dans l'ensemble des domaines en général et celui de la recherche scientifique en particulier», a conclu le Pr Aourag.


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