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«Les Algériens veulent une reconnaissance franche des crimes du colonialisme»
Estimant que l'histoire était «l'affaire de tous», le ministre des Moudjahidine affirme :
Publié dans La Tribune le 30 - 10 - 2012

A la veille de la célébration du 58e anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954, le ministre des Moudjahidine, Mohamed Cherif Abbas, a appuyé la demande exprimée par la famille révolutionnaire et la société civile de reconnaissance par la France de ses crimes commis contre le peuple durant la période coloniale. «Au regard des crimes perpétrés par ce colonisateur contre un peuple sans défense et compte tenu de leur impact dans l'esprit même des générations qui n'ont pas vécu cette période, sachant que tout un chacun connait les affres subies par notre peuple du fait de la torture, des mutilations et de la destruction, les Algériens veulent une reconnaissance franche des crimes perpétrés à leur encontre», a-t-il affirmé, en substance, dans un entretien à l'APS.
Le ministre a encore estimé que la reconnaissance des massacres du 17 octobre 1961 était d'abord politique vu la manière dont elle été conçue, soulignant qu'à cet égard le message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika à son homologue français à l'occasion de la fête nationale de son pays était noble dans son contenu, explicite et profond dans son approche et nous nous devons d'en respecter les termes pour dire en substance que chaque partie a conscience de ce qu'elle attend de l'autre et de ce que l'autre attend d'elle, appelant les média à rediffuser ce message. Concernant les mesures adoptées pour le recouvrement des archives nationales détenues par les autorités françaises, le ministre a considéré que l'initiative française d'en restituer une partie aux autorités algériennes ne représentait rien du tout. «La décision de proroger leur classement de 20 autres années, après les cinquante prévues initialement, n'est qu'un subterfuge pour empêcher les générations postindépendance de connaitre le colonialisme sous son vrai jour», a-t-il soutenu
Dans le même entretien, le ministre des Moudjahidine a, en rappelant que les Algériens ont payé un lourd tribut pour l'indépendance du pays, ajouté que les premières années de l'indépendance étaient aussi rudes que celles de la lutte menée par le peuple algérien pour l'indépendance. Il s'est félicité, dans ce contexte, des réalisations grandioses accomplies dans ce cadre en dépit de moyens matériels et humains insuffisants comparés aux séquelles de la guerre et du génocide à grande échelle pratiqué contre le peuple, les effets de la politique de la terre brûlée, des mutilations et d'autant de crimes indicibles, perpétrés.
Il a affirmé, par ailleurs, que le gel de la reconnaissance de la qualité de membre de l'Armée de libération nationale obéit à une décision du 9e congrès de l'Organisation nationale des moudjahidine en 1996 et qui a clos définitivement le dépôt de demandes de reconnaissance de la qualité de membre.
Il s'agit d'une décision souveraine que le ministère des Moudjahidine se doit de respecter et d'appliquer a insisté le ministre, ajoutant que l'Etat a donc clos ce dossier et nous sommes en train d'examiner les droits des moudjahidine et leurs ayants-droit dans le respect de leur dignité. Concernant les mesures financières prévues par le projet de loi de finances au profit des moudjahidine et ayants-droit, le responsable a affirmé que les pensions de moudjahidine et autres questions y afférentes ne relèvent pas toujours de la loi de finances. S'agissant, également, de l'exigence des enfants de chouhada d'application de la loi sur le moudjahid et le chahid, le ministre a relevé que l'application de certaines clauses relatives à la protection sociale ont été appliquées à travers des textes règlementaires comme la gratuité ou la réduction du coût de transport et le droit à la promotion de deux catégories dans la carrière professionnelle pour les enfants de moudjahidine et les enfants et veuves de chouhada et l'intégration des années de participation à la guerre de libération dans le comptage des années de travail pour l'évaluation des pensions de retraite.
«Pour d'autres articles, l'application se fait graduellement, notamment pour les invalides, les veuves et ayants-droit de chouhada et/ou ayants-droit de moudjahidine comme le transfert de la pension de veuve de chahid après le décès qui, bien qu'intervenant tardivement, enregistre un classement de dossiers répondant aux critères avec effet rétroactif depuis 2008» a-t-il ajouté.
Le ministre des Moudjahidine a annoncé le lancement prochain de la production de deux films sur deux symboles de la Révolution qui sont Mohamed Larbi ben M'hidi et Lotfi Boudghène. Il a indiqué que l'enseignement de l'histoire de la Révolution aux générations qui n'ont pas vécu l'évènement visait à les prémunir contre les tentatives de désinformation, précisant que cette affaire n'était pas l'apanage d'un secteur donné. «Comme pour le combat libérateur auquel tous ont contribué, des institutions (Education, Défense, Affaires religieuses, Enseignement supérieur..) partagent avec nous la responsabilité de l'écriture et de l'enseignement de l'histoire de la Révolution», a encore soutenu Cherif Abbas qui a insisté que l'histoire était l'affaire de tous et que les secteurs, les institutions gouvernementales et la société civile avaient un rôle à jouer dans la sensibilisation au sens nationaliste.
A. R./APS


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