Aussi, il faut reconnaître que la balle au filet masculine à l'instar du sport féminin est aujourd'hui à la croisée des chemins et deux solutions seulement s'offrent à elle : soit ses composantes, à savoir nos demoiselles, jettent l'éponge et abdiquent dans leur lutte pour atteindre un niveau continental puis international respectable, soit elles s'accrochent et se montrent encore plus sérieuses et ambitieuses. Dans ce dernier cas, il faudra leur rappeler qu'elles sont encore loin du compte et que leur niveau est à peine moyen. Il leur faudra beaucoup de travail et de persévérance, seuls gages de réussite. Dans ce contexte, le rôle des clubs est d'une extrême importance, puisque c'est d'eux que dépend, en tout premier lieu, l'avenir de nos féminines. Certains grands clubs formateurs (GSP, l'OSEK, le MBB notamment) ont joué, auparavant, un rôle déterminant dans le développement et l'encadrement de nos filles, avant de s'éclipser sur la pointe des pieds. Le vide qu'ils ont laissé n'a jamais pu être comblé, surtout au niveau des moyens mis à disposition et aussi du public. Lorsqu'on sait que les compétitions féminines se jouent dans l'anonymat le plus complet, nous ne pouvons rester impassibles. Aussi, profitons-nous de cette entame d'exercice pour leur lancer un appel afin qu'ils reprennent le flambeau. La responsabilité des clubs actuels est pesante car ils n'ont pas toujours les moyens de leur politique. Dans ces conditions, peuvent-ils pleinement jouer leur rôle ? Nous ne pouvons plus compter seulement sur le dévouement, la bonne volonté et le sens du devoir d'une poignée de personnes qui, très souvent, prennent en charge toute une logistique lourde à gérer, sans compter leur concours financier, sur leurs propres deniers. Le but étant de faire en sorte que ces sections ne plongent pas dans l'anonymat le plus complet. C'est pour ces raisons que le volley-ball, basket-ball féminin, tout comme le handball ont besoin d'un vrai coup de fouet et d'une prise en charge des plus sérieuses pour leur permettre de retrouver un rang africain et arabe, conforme aux sacrifices consentis. Ce sera, peut-être, le point de départ d'une nouvelle stratégie… Pour revenir au championnat qui reprendra ses droits ce weekend, il sera, logiquement, marqué en cette journée inaugurale par un petit rythme. Pourvu que nous n'ayons pas à attendre le play-off pour que le niveau s'améliore car, dans ce cas, nous ferons tout simplement du surplace. A propos des favoris classiques de ces dernières années, la formule du tournoi du maintien sera la même que la saison précédente, alors que le tournoi du titre a été modifié. La première phase du championnat se déroulera en 18 journées en aller-retour alors que la seconde phase se jouera en deux poules de 4 équipes : celle du titre et celle du maintien. La poule du titre verra le 1er du championnat affronter le 4e et le 2e jouer face au 3e en aller-retour. En cas d'égalité parfaite des sets, un match d'appui aura lieu le lendemain de la manche retour sur le terrain du premier (le 1er et le 3e au classement de la première phase. Ndlr). Les vainqueurs des demi-finales animeront la finale alors que les perdants en découdront pour la 3e place. Pour le tournoi du maintien, il sera organisé en deux tournois de deux journées chacun : le premier tournoi chez le 6e au classement et le second chez le club classé 5e de la première phase. Seront rétrogradés en 2 division le deux derniers du tournoi de maintien. Y. B.
Championnats d'Afrique de tennis, l'Algérie ne participe pas Les 12es Championnats d'Afrique des Nations de tennis sont prévus à Dakar avec la participation de quatorze pays et en l'absence de l'Algérie, a indiqué la FST. Outre le Sénégal, pays hôte, le Burkina, le Botswana, le Congo, la RD Congo, la Côte d'Ivoire, l'Egypte, le Gabon, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, le Nigeria et la Tunisie ont confirmé leur présence sur les courts dakarois, selon le président de la FST, M. Issa Mboup. C'est la première fois que cette compétition se déroule en Afrique subsaharienne. Elle se disputera en individuel simple, en double et par équipes en hommes et dames. En marge de ces joutes, qui prendront fin le 12 novembre prochain, la Confédération africaine de tennis tiendra une réunion de son comité exécutif dans la capitale sénégalaise.
Les 10 clubs du Championnat d'Algérie : MB Béjaïa (Tenant du titre), Nadi Bordj Bou Arréridj, US Sétif, ASO Chlef, Etoile de Sétif, Nadi M'Sila, AS Blida, Olympique Milia, NR Béthioua, GS Pétrolier.