Un ensemble de propositions reflétant la vision de chercheurs sur la question du changement en Algérie seront présentées au gouvernement, a indiqué, hier à Oran, le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, M. Abdelhafidh Aouragh. La direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (Dgrsdt) «soumettra au gouvernement une nomenclature de propositions qui reflètent la vision des chercheurs et leur regard sur la question du changement en Algérie, contenues dans un recueil de conclusions des projets inclus dans les programmes nationaux de recherche (PNR)», a précisé M. Aouragh dans une déclaration à l'APS, en marge de l'ouverture des travaux du symposium national «Algérie: penser le changement : quels apports des sciences sociales et humaines». «Le bilan des résultats de recherches concrétisés au cours des deux dernières années sera soumis au gouvernement avant la fin de l'année en cours», a-t-il dit. Le Dgrsdt a souligné, dans ce contexte, que les propositions de chercheurs algériens qui seront traduites en idées et visions sur le changement «répondent réellement aux préoccupations et aux besoins de la société», avant d'exprimer son souhait de voir le chercheur avoir un rôle essentiel dans la prise de décision aux côtés du politicien. M. Aouragh a encore indiqué que le rapport inclut des solutions proposées aux préoccupations et aux problèmes socio-économiques, déclarant : «notre principale préoccupation est comment un chercheur en Algérie puisse produire des idées et des théories sur un changement subtil». Dans son allocution d'ouverture de cette rencontre scientifique, organisée pendant trois jours par le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle d'Oran (Crasc), le Dgrsdt a insisté sur la nécessité de débattre de la bonne gouvernance et de sujets d'actualité. Il a ajouté également que la question du changement concerne le monde entier qui a besoin de mutations s'adaptant aux exigences de l'heure. «Le changement concerne l'auto réforme et la préparation à faire face aux problèmes futurs», a-t-il souligné, appelant à s'appuyer sur le savoir et à prendre garde aux idées et aux modèles importés. APS
