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Publié dans La Tribune le 20 - 11 - 2008

Le patron du Fonds monétaire international, en visite éclair en Algérie, aurait souhaité que «les pays du Maghreb surmontent leurs
problèmes politiques pour accélérer une intégration économique». N'est-ce pas là une attitude paternaliste franchement équivoque qui n'est pas sans créer une confusion entre le discours qu'aurait tenu dans un autre contexte le socialiste français qu'est DSK et le DSK patron du FMI.
Néanmoins, il paraît pour le moins surprenant que Strauss-Kahn invite les Etats maghrébins à surmonter leurs problèmes politiques, sachant que nombreux sont les pays d'Europe, et notamment la France, qui, pour des intérêts sordides et ô combien économiques, entretiennent encore, après avoir entretenu depuis la nuit des temps, des foyers de tension dans de nombreux Etats africains. La débâcle du capitalisme financier que vit la planète et partie des Etats-Unis a déjà impliqué durement l'Europe et une partie de l'Asie et impliquera sans doute le reste du monde, dont les pays en voie de développement, d'où la décision du FMI d'envoyer un émissaire et son bâton de pèlerin. Dans le casting, qui mieux que DSK peut donner une physionomie humaine et humanisée à l'austère institution.
Parce qu'il s'agit aujourd'hui de donner une forme avenante aux démarches qui vont certainement être préconisées par les pays hyper développés que la récession d'une manière dramatique phagocyte pour sauver les… pays hyper développés.
Ces Etats n'en sont pas encore à solliciter l'aide directe des pays en voie de développement ou émergents mais formulent autrement leur demande en invitant ces derniers à faire en sorte de ne pas répéter les erreurs de gestion qui ont conduit de nombreux pays presqu'à la banqueroute. Une orientation lancée non pas par prudence ou par intérêt de préservation desdits Etats mais beaucoup plus parce que le FMI a d'autres intérêts à sauver… ceux des pays riches en difficulté.Or, ces mêmes Etats ont rarement été soutenus lors de la traversée de crises multidimensionnelles qu'ils ont, pour certains, heureusement résorbées en payant le prix fort, à l'image de l'Algérie. Pourtant, l'un des rôles essentiels du FMI pour un pays donné est de «contribuer à la stabilité économique, à un niveau élevé d'emploi» et, surtout, excusez du peu, à «faire reculer la pauvreté».Comme tout Etat en situation intérieure délicate, l'Algérie a, au cours des années 90, recouru à l'aide du FMI. Celle-ci s'est évidemment traduite par toutes les mesures drastiques prises par les dirigeants pour honorer les engagements pris, même si les mesures prises résultant de réformes exigées par l'institution mondiale ont plongé le pays dans un climat social profondément délétère.Si elle a été douloureuse, la facture n'en a pas moins été acquittée et il en est donné pour preuve le satisfecit accordé par les membres d'une délégation du FMI sur l'aspect positif des tendances macroéconomiques de l'Algérie. DSK a admis que l'Algérie, entre autres, n'a pas été touchée par la crise parce que son économie est peu ouverte à l'économie financière et n'est pas à l'abri toutefois des conséquences économiques générales. Thomas Russo, vice-président de Lehman Brothers Inc, cette même banque par laquelle la crise est arrivée, disait en mars 2008 dans Arabies que «la récession américaine aurait des répercussions sur le monde entier. Certains pays devraient collaborer pour éviter des problèmes communs qui nous affectent tous». Dit avec une certaine forme de sérénité, ce qui semble être un conseil n'est en fait qu'un avertissement. Et c'est sur cet aspect précis que les intentions du FMI demeurent autant floues que la virée de DSK en Algérie.
A. L.


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