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Les dangers qui guettent le Sahel
Militarisation, ethnicisation et déstructuration
Publié dans La Tribune le 04 - 03 - 2013

Plongée dans une situation d'instabilité qui tend à durer, nonobstant le recours de la France au concept de «guerre-éclair» convoqué pour légitimer son intervention au nord du Mali, la région du Sahel est exposée à de multiples menaces. Kamel Rezak Bara estime, dans ce sens, que trois dangers guettent plus que jamais la région du Sahel. Le conseiller du président de la République a énuméré les trois périls qu'il convient, selon lui, de contourner afin que la crise en cours dans la région du Sahel ne s'aggrave plus qu'elle en est actuellement. Intervenant, hier, au cours d'une rencontre intitulée «les dynamiques crisogènes au Sahel» organisée par l'Ecole nationale supérieure des sciences politiques, Kamel Rezak Bara a mis en évidence le risque d'une «militarisation de la crise, de son ethnicisation, ainsi que celui de la destruction des différentes composantes des pays touchés». Le conférencier révéla, que l'Algérie n'est pas restée sans agir devant cette multiplication de périls dans une région où son rôle est plus que central. Il a indiqué, à ce titre, que «des efforts sont déployés dans la perspective de réduire le nombre d'acteurs impliqués dans la crise». Ce travail s'accomplit, dira t-il, au sein des instances de l'Organisation des Nations unies (ONU).
M. Bara a admis, à l'occasion, que l'Algérie a dépassé la phase dans laquelle elle œuvrait pour une solution dans un cadre régional. Depuis, la machine de guerre s'est installée au nord du Mali, alors que ses meneurs et promoteurs semblent se perdre dans un terrain très difficile à maîtriser.
Mais quelle lecture géopolitique faire, sur la crise d'un Sahel devenu un centre d'actes terroristes ? M. Bara met le doigt sur quatre facteurs à l'origine de ce chaos régional : le terrorisme, la drogue, les conséquences de la crise libyenne et la crise humanitaire. Pour le conférencier, «ces facteurs se sont avérés suffisants pour internationaliser la crise» et l'inscrire dans une sorte de «dynamique crisogène». Dans le «chapitre» dédié au terrorisme, l'orateur, qui s'exprimait devant une salle pleine d'étudiants et enseignants de l'Ecole supérieure de sciences politiques, a défendu la thèse d'une «alliance organique et opérationnelle» des groupes terroristes activant dans la région.
Indiquant qu'environ 1 million d'armes y circule, Bara annonce que la région est un véritable transit pour les réseaux de trafic de drogue. Raison pour lui de parler des «narco-terroristes» comme une illustration d'une «mutation dans le phénomène terroriste». Sur sa lancée, le conseiller de la présidence de la République a évoqué une autre alliance. Celle-ci lie en effet les groupes terroristes et les mouvements séparatistes. La qualifiant de «tactique», Bara déclare que cette alliance est très visible à travers ce qui s'est produit dans le nord du Mali.
La crise en Libye a par ailleurs participé, atteste le conférencier, dans l'aggravation de la situation régionale. M. Bara a évoqué à ce titre «le retour des Touareg vers le pays», munis d'armes.
A. Y.


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