Plébiscité par acclamation, l'opération de vote en elle-même n'a durée donc que quelques minutes. Après lecture du quorum par le secrétaire général de la FAF, M. Nadir Bouzened -90 membres présents sur 108- un membre de l'AG a proposé d'adopter une motion réclamant la tenue des élections à main levée, et non à bulletin secret, comme le stipule la réglementation, étant donné qu'il n'y a qu'un seul candidat en lice. Chose faite quelques instants après. Par la suite, les membres présents se sont tous levés, comme un seul homme, pour acclamer la réélection de Raouraoua. Aussitôt élu, ce dernier a pris la parole pour donner un aperçu sur les axes prioritaires de ce mandat 2013-2016. Il s'agit, entre autres, du renforcement des structures ayant en charge la gestion de la chose footballistique, fédération et ligues, en moyens humains et infrastructurels, ainsi que de la DTN (direction technique nationale), la formation de techniciens spécialisés en formation des joueurs et des arbitres, la consolidation de la professionnalisation, et la mise à disposition de tous des moyens nécessaires pour assurer la qualification de l'équipe nationale senior au Mondial-2014. Ainsi, Raouraoua a évoqué le fait que 200 universitaires ont été injectés au niveau des différentes ligues lors des dernières élections. Une politique censée assurer la relève en matière de gestion, qui sera renforcée durant ce mandat. Celui-ci a indiqué que la FAF va se charger de la formation, dans les deux ans à venir, de pas moins de 200 administrateurs qui occuperont des postes dans les ligues et les clubs. Sur le plan infrastructurel, en plus de la concrétisation des projets déjà lancés, comme la construction d'un hôtel haut standing pour le compte de la FAF et l'extension du Centre technique national de Sid Moussa, la FAF compte continuer sa politique d'acquisition de sièges pour les différentes ligues. Jusque-là, une vingtaine d'entre elles disposent de sièges. Sur un autre plan, Raouraoua a signalé que la Direction nationale d'arbitrage (DNA), que préside Belaïd Lacarne, va se charger, lors des quatre prochaines années, de la formation de 3 000 arbitres. Par ailleurs, Lacarne, a-t-il ajouté, «a le devoir de laisser, à la fin de ce mandat, une DNA professionnalisée». L'autre chantier sur lequel va se pencher le patron de la FAF est celui du renforcement de la DTN, notamment par la formation des encadreurs. Ainsi, des diplômes spécifiques pour le métier de formateur des gardiens de but et de préparateurs physique vont être mis sur pieds. La même chose pour ce qui est des formateurs des encadreurs. En dernier lieu, le président de l'instance footballistique est revenu sur la professionnalisation du football. «Il faut être patient», a-t-il déclaré, après avoir indiqué qu'un tel processus prend énormément de temps. Il a affirmé que les textes seront aménagés afin d'accompagner l'évolution des choses. Il a rappelé, à cet effet, que dorénavant, la Ligue 2 contiendra des clubs «pros» et amateurs. «Les bilans doivent être effectués. S'il y a des clubs qui pourront faire face à la professionnalisation, il est clair que certains autres ne le pourront pas», a-t-il affirmé. Concernant les aides de l'Etat, Raouraoua a déclaré que «celles-ci sont là, même si il y a des choses qui reste à concrétiser». Il a évoqué, à ce propos, les terrains pour la construction des centres de formation dont seuls quelques rares clubs ont bénéficié. En dernier lieu, le président de la FAF a informé l'assistance que désormais, les clubs qui le voudront, pourront disposer de la gestion totale du stade le jour du match. Une manière comme une autre d'augmenter les recettes de ces derniers en matière de publicité par exemple. A rappeler, par ailleurs, que le nouveau bureau exécutif de la FAF se compose de Ali Attoui, Yacine Benhamza, Mohamed Boughlali, Abdelkader Chaâbane, Radia Fertoul, Khelil Hamoum, Mahfoud Kerbadj, Belaïd Lacarne, Yazid Mansouri, Djahid Zefizef, Walid Sadi et Abdelhafid Tasfaout. A. A.
«Les clubs ne pourront pas s'occuper, actuellement, de la sécurité dans les stades» Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, est revenu, durant son intervention, sur la question de la violence dans les stades. Il indiquera que, pour le moment, les clubs ne pourront pas se charger, seuls, de la sécurité à l'intérieur des stades. «Il faudrait qu'ils soient rentables pour que les clubs puissent s'offrir les services des sociétés de stadiers», a-t-il signalé, après avoir donné l'exemple du club français de l'Olympique Lyonnais qui dépense 3 millions d'euros par an pour les sociétés de sécurités mais qui a des recettes avoisinant les 150 millions. Raouraoua a rappelé que le directeur général de la Sureté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, a indiqué que la police n'abandonnera pas sa mission d'assurer la sécurité des citoyens à l'intérieur des stades, mais accompagnera les sociétés de stadiers.
«Les droits de télés seront doublés» Le Président de la Fédération algérienne de football a déclaré, avant-hier, à l'hôtel Sheraton, d'Alger, que les droits de télés, pour les championnats professionnels de Ligue 1 et 2, seront doublés cette année par rapport aux exercices précédents. A rappeler que lors de la saison 2011-2012, l'Entv avait payé un peu plus de 20 milliards de centimes pour l'acquisition des images du championnat professionnel. Les clubs de ligue 1 ont touché en fin de saison environ 1 milliard de centimes chacun.
