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La Palestine occupée n'attend plus rien d'Obama
A la veille de sa tournée au Proche-Orient
Publié dans La Tribune le 18 - 03 - 2013

Les Palestiniens n'attendent pas grande chose de la prochaine virée du président américain, Barack Obama, dans la région. Celui qui a incarné le renouveau et l'espoir au début de son premier mandat ne fait plus illusions. Le fameux discours du Caire, où le premier président noir de l'histoire des Etats-Unis plaide pour une approche plus «objective» de la question palestinienne, parait désormais loin. Revenus des espoirs de règlement soulevés par le président américain au début de son premier mandat, les Palestiniens espèrent de moins en moins de cette visite quant à l'amélioration de leur sort face à l'occupation israélienne. Barack Obama trouvera des Palestiniens sceptiques à la mesure de son faible engagement à promouvoir «la paix au Proche-Orient». Seule des personnalités politiques désabusées devraient assurer le service minimum. «Nous espérons que cette année, la situation permettra un début de pourparlers substantiels avec Israël, bien que nous n'ayons pas de grands espoirs», aurait affirmé en aparté le président palestinien Mahmoud Abbas. Visiblement même le personnage politique le plus à même de composer avec Washington est empreint de désillusion. La priorité des efforts diplomatiques du président Abbas est la libération d'un millier de Palestiniens détenus dans les geôles israéliennes, dont certains sans procès. De fait, c'est un président américain aux ambitions amoindries qui revient dans une région où les Palestiniens ont été depuis longtemps abandonnés. Certains d'entre-eux ont appelé à manifester contre cette visite pour rejeter «le retour à de futiles négociations» avec l'Etat hébreu, qui poursuit sans discontinuer la réalisation de colonies et dans l'impunité la plus totale. La Maison-Blanche aura beau préciser qu'il était «important pour Obama de renforcer le soutien américain à l'Autorité palestinienne», rien n'y fait. Le discours diplomatique convenu détonne largement avec une réalité du terrain où Israël ne s'encombre absolument d'aucune réserve pour perpétuer l'ordre inique imposé aux Palestiniens. Il est évident que le salut des Palestiniens réside dans une unité entre les factions et partis composant la société palestinienne. Et surtout dans la grande réconciliation entre les deux grands mouvements, Fatah et Hamas. La résistance contre l'occupation reste la seule issue pour le peuple meurtrie. Le responsable du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a dans ce sens exhorté, à partir de Ghaza, Mahmoud Abbas, qui doit recevoir le 21 mars le président américain à Ramallah, à «ne pas tomber dans le piège de la visite d'Obama dans la région en fermant la porte à la réconciliation» palestinienne. A travers les écrits de presse ressort le peu d'intérêt que revêt cette visite d'un allié d'Israël pour une population sous occupation.
Le quotidien palestiniens Al-Qods souligne, sur un ton sarcastique, à juste titre, «l'apparente détermination des Palestiniens à mettre tous leurs œufs dans le même panier, voire la ferme tout entière», alors que «le panier américain sans fond a épuisé l'énergie des Palestiniens et neutralisé leur résistance». Washington ne s'est en effet jamais départi de sa position de partialité flagrante avec la partie occupante. «L'Etat de Palestine n'a toujours pas adhéré à la Cour pénale internationale afin de poursuivre Israël pour ses crimes, près de quatre mois après le changement de statut de la Palestine à l'ONU», soulignera le journal comme pour signifier que seul le combat et la lutte pour ses droits sont des gages de victoire.
Le président américain a particulièrement déçu récemment, lors de l'activisme des palestiniens à l'ONU et la demande d'accession à un statut d'Etat membre pour la Palestine. Et la posture ne semble pas avoir changé. «Je dirais à Abou Mazen qu'essayer d'aller unilatéralement, par exemple à l'ONU, en contournant Israël, ne marchera pas», a dit le président américain aux medias israéliens.
Malgré ce scepticisme ambiant, certains veulent croire à la volonté de Barack Obama de tenir enfin ses promesses, maintes fois reniées. Le conseiller politique du président Abbas a dit espérer que «le président Obama réalise ce qu'il a promis». Le réseau des ONG palestiniennes à Ghaza a appelé le président américain à un «changement sérieux» de sa politique, la référence est patente à son discours novateur à l'Université du Caire en juin 2009, et surtout à l'arrêt de la colonisation sous toutes ses formes. Le grignotage permanent des terres palestiniennes demeure le principal obstacle à un Etat palestinien. Le reproche à Obama d'être revenu sur son discours du Caire lors de son premier mandat revient sans cesse. Et aussi le fait d'avoir succombé à la pression de Netanyahu et du lobby sioniste, faiseur de Président aux Etats-Unis.
M. B.


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