Par Amirouche Yazid Le ministre de la Justice vient d'approuver l'élection d'Amar Saïdani au poste de secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) au terme d'une session du comité central du parti qui a défrayé la chronique le temps d'un week-end. Présent hier lors de l'ouverture de la session automnale du Parlement, Mohamed Charfi a défendu l'idée selon laquelle la décision d'accorder une autorisation pour la tenue de la réunion du FLN a été prise dans la transparence et la légalité. «La décision de justice ayant tranché le différend sur la tenue de la 6e session du CC du parti du FLN a été prise dans le cadre de la transparence et de la légalité et a été annoncée officiellement», a souligné le ministre de la Justice. Il ajoutera, à propos du recours introduit par le coordonnateur du bureau politique du parti du FLN, Abderahmane Belayat, et ses partisans, qui contestaient la «légalité» de l'autorisation octroyée par la chambre administrative au groupe d'Ahmed Boumehdi, pour la tenue de la 6e session du comité central du parti, que «tout le monde a le droit au recours». Insistant sur le fait que «le dernier mot revient à la justice», Mohamed Charfi a suggéré une meilleure lecture de la décision de justice. Une manière à lui de signifier son approbation de la tenue de la session en question. Car, pour le ministre de la Justice, «quelle soit émise par le Conseil d'Etat ou par la chambre administrative, c'est une décision de justice rendue officiellement». Au lendemain de la réunion d'El Aurassi, Abderahmane Belayat et des membres du comité central du parti, remettaient en cause l'attribution d'une autorisation par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales au groupe d'Ahmed Boumehdi pour une session du comité central de l'ex-parti unique. Pour eux, «la réunion d'El Aurassi est illégale et ses résultats le seront aussi». Abderahmane Belayat annonça que lui et ses partisans vont poursuivre «les consultations pour préparer la prochaine session du comité central afin d'élire un nouveau secrétaire général». Dans une lettre adressée au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, il a été soutenu que «l'autorisation attribuée par le wali d'Alger à trois membres du comité central ne satisfait pas les conditions légales et organiques pour la convocation d'une session du CC afin d'élire un secrétaire général du parti». La déclaration du ministre de la Justice sonnera-t-elle la fin de la «bataille juridiques» autour du secrétaire général du FLN ? A. Y.