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De Casablanca, il dit tout, Troussier : «Entraîner l'Algérie ? On en reparlera après le Mondial»
Publié dans Le Buteur le 23 - 04 - 2010

«Saâdane est le Guy Roux algérien et Menad est compétent»
Philippe Omar Troussier est le nom le plus plausible pour la succession de Rabah Saâdane, après la Coupe du monde à la tête des Verts. Actuellement au Maroc où il réside avec sa petite famille, il guette un challenge sportif qui puisse encore une fois le remettre dans le bain de la compétitions. Pour quelqu'un qui vadrouille en Afrique depuis une vingtaine d'années, l'Algérie pourrait être une étape intéressante.
* Quelles sont vos nouvelles, M. Troussier ?
Ça va très bien, je vous remercie. Je suis très content de parler à un journaliste algérien. Je vous demande juste de ne pas vous effrayer si vous entendez de temps à autre des caquètements de poule, car je me trouve actuellement au bled, c'est-à-dire au Maroc, où je possède, dans ma maison, des animaux de basse-cours. La qualification de l'Algérie au Mondial a certainement engendré une grande dynamique en Algérie, n'est-ce pas ?
* Effectivement. Les Algériens attendaient ça depuis 24 ans…
Je sais qu'il s'agit d'un grand événement pour les Algériens. C'était le rêve de tout un peuple et c'est ce qui le pousse à suivre tous les détails de l'actualité de l'effectif. C'est très bien pour un pays comme l'Algérie.
* Selon vous, quelles sont les causes de l'absence de l'Algérie durant près d'un quart de siècle d'une telle compétition ?
En théorie, l'Algérie est un pays qui regorge de talents, que ce soit au plan local ou à l'étranger avec les joueurs qui évoluent depuis des années dans des clubs anglais, français, allemands, hollandais et autres. Donc, la sélection algérienne aurait dû avoir sa place dans le gotha au vu de la valeur de ces joueurs-là, mais il se trouvait que les joueurs émigrés étaient mal accueillis dans leur pays d'origine, à cause de l'absence de dirigeants ayant les compétences et l'expérience de la gestion à un haut niveau. Ceux qui étaient en place à cette époque étaient plus des «supporters» des joueurs émigrés venant des grands clubs que des dirigeants, car ils n'arrivaient pas à les maîtriser. Il y avait des joueurs émigrés qui venaient en sélection comme s'ils allaient en vacances : ils arrivaient en retard, ils revêtaient l'équipement qui leur plaisait… Ces joueurs sentaient bien la différence entre la rigueur qui existait dans leur club et le laisser-aller au sein de la sélection. De plus, en cas de mauvais résultats, on faisait toujours porter le chapeau aux joueurs venant d'Europe en les accusant de ne pas être de vrais algériens. Bref, il y avait de la mauvaise foi…
* Donc pour vous, le problème était la mauvaise gestion au niveau de la Fédération algérienne de football ?
Les joueurs professionnels sont habitués à un management de haut niveau, mais lorsqu'ils rejoignent la sélection de leur pays d'origine, ils ne trouvent pas la même qualité de gestion. C'est là qu'apparaît la différence entre l'environnement dans lequel se prépare le joueur dans son club et en sélection où sa concentration diminue. Cela a créé un climat d'instabilité et il y a eu un manque de résultats. Je ne suis pas en train de critiquer les anciens dirigeants car, à leur décharge, il faut dire qu'ils n'avaient pas les mêmes moyens que ceux que possèdent les dirigeants actuels. J'ai suivi les parcours des Fennecs depuis que Saïb et Tasfaout évoluaient en sélection. Il y a un clivage entre les défenseurs des joueurs locaux et les partisans des joueurs algériens nés et évoluant à l'étranger.
* Comment, selon vous, les choses ont-elles évolué au point de retrouver le niveau mondial ?
Le mérite de la réussite de l'Algérie revient à M. Raouraoua, le président actuel de la FAF. Ce dernier n'avait pas pu convaincre les décideurs, lors de son premier mandat, de la nécessité de mettre les moyens pour la sélection, ce qui l'avait poussé à quitter son poste et à occuper de hautes fonctions de responsabilité dans d'autres instances dirigeantes internationales. Cependant, il est revenu en force pour imposer son projet, après que tout ce dont une sélection composée en grande partie de joueurs évoluant en Ecosse, en Allemagne et en Angleterre lui a été fourni. Désormais, il n'y a pas de divergence sur les méthodes de gestion et d'organisation grâce aux moyens matériel et logistique que M. Raouraoua a réunis pour Bougherra et ses coéquipiers. Ainsi, grâce au professionnalisme qui caractérise la gestion de la sélection, les joueurs ont élevé leur niveau et les résultats ont suivi.
* Vous estimez donc que c'est la politique de la nouvelle direction de la FAF qui est derrière le retour du football algérien sur le devant de la scène ?
Raouraoua a composé une sélection composée de joueurs évoluant dans les meilleurs championnats et a placé les meilleures compétences pour la diriger sur les plans technique et administratif. Son retour a permis de mettre les fondements d'un grand projet professionnel et de faire de la sélection algérienne l'une des meilleures au monde.
* Croyez-vous que M. Raouraoua a trouvé la bonne formule afin d'exploiter les talents formés dans les meilleurs centres de formation en France ?
La direction actuelle a su trouver le compromis entre les valeurs et la culture algérienne et l'ambition des joueurs professionnels désirant représenter les couleurs de leur pays d'origine. La sélection actuelle représente l'Algérie contemporaine avec une perception positive de l'émigration et des exigences de la mondialisation. Il a été donné leur chance à des joueurs nés et ayant grandi en France, un pays qui a une grande expérience dans la formation. Pour ces joueurs, il s'agit tout simplement d'un retour aux sources. C'est cet amalgame qui a permis à l'Algérie de se classer parmi les 25 meilleures sélections au monde, selon les critères de la FIFA. Je dirai même que, selon mes critères à moi, l'Algérie devrait être classée parmi les 20 meilleures nations.
* Votre hommage à l'œuvre accomplie par M. Raouraoua nous pousse à vous questionner sur vos rapports avec lui, surtout que des informations font état de votre désignation comme sélection de l'Algérie après la Coupe du monde…
Ma relation avec M. Raouraoua ne date pas d'aujourd'hui. C'est une relation amicale et fraternelle née de notre première rencontre, alors qu'il était Commissaire de l'Année de l'Algérie en France. D'ailleurs, j'étais tout près de prendre les rênes de la sélection d'Algérie il y a quatre ans. Depuis, une amitié est née. Concernant l'après-Mondial, il n'y a rien d'officiel car le contexte actuel requiert la stabilité et la sérénité au niveau de la sélection et du staff technique. Après la Coupe du monde, on verra ce que nous réserve l'avenir…
* M. Raouraoua prône la désignation d'un entraîneur étranger et vous êtes le meilleur candidat, compte tenu de votre longue expérience sur les terrains africains…
Je dois reconnaître que le football algérien a besoin d'un entraîneur étranger et d'un staff technique de qualité pour piloter l'élite et améliorer son niveau à travers la progression des jeunes joueurs, l'élévation du niveau des clubs et la quête du vrai professionnalisme dans le but d'avoir une élite représentative. Sur le plan local, mis à part M. Saâdane, un entraîneur compétent que je considère comme étant le Guy Roux algérien, et Djamel Menad, qui a des qualités, il n'y a pas d'entraîneurs algériens exerçant à l'étranger et ce, à cause de leur manque de formation. Me concernant, M. Raouraoua connaît bien ma situation. J'ai des engagements professionnels au Japon qui exigent que je sois présent dans ce pays 100 jours par an. Je pilote un projet politico-sportif d'amélioration du niveau du sport et des installations dans l'île d'Okinawa. C'est un travail qui ressemble à celui d'entraîneur. Donc, je ne suis pas demandeur de travail, mais je ne vous cache pas que je suis à la recherche d'un challenge sportif qui me mettrait de nouveau proche des vestiaires. Maintenant si je peux apporter ma contribution à la réalisation de la politique actuelle, je le ferai. Il s'agit d'un travail de terrain qui exige quelque 150 jours de présence pour superviser les équipes locales, les jeunes joueurs qui quittent le pays pour rejoindre des clubs étrangers et les éléments de 18 à 25 ans évoluant en Europe afin de préparer la CAN-2012, la CAN-2016, les jeux Olympiques de 2012 et le Mondial-2014, surtout que l'Algérie compte à hauteur de 60 % sur les joueurs qui évoluent en Europe.
* Vous dites que l'Algérie a besoin d'un entraîneur étranger. Ne pensez-vous pas que le fait que vous soyez français faciliterait votre mission au plan de la communication, dans le cas où vous seriez désigné sélectionneur ?
Je sais que l'option du sélectionneur étranger fait l'unanimité. Cependant, l'entraîneur qui sera désigné devra partager ses connaissances avec les staffs techniques locaux. Le facteur langue est important, car cela permet de communiquer avec les joueurs venant de France, de Belgique et même du Canada, mais en ce qui me concerne, je ne suis pas français (rire). Je suis émigré en Afrique, car cela fait 20 ans que je vis dans le continent africain. Je réside au Maroc où je me suis marié et je me suis converti à l'Islam. Donc, je ne me considère pas comme français à 100 %, mais comme un émigré qui vit entre Paris, Casablanca et le Japon où je travaille.
* Ce discours démontre que vous êtes au courant des moindres détails de la sélection nationale, mais vous persistez à nier que vous serez le futur sélectionneur de l'Algérie…
Je sais que M. Raouraoua tient à préserver la sérénité du staff technique actuel. Ce qui est sûr, c'est que je garde toujours une relation d'amitié avec M. Raouraoua.
* Votre connaissance de tout le programme des Verts est quand même intrigante, non ?
Je suis un supporter du football algérien et de l'Algérie et c'est ce qui fait que je suis toute l'actualité qui les concernent, y compris la sélection A' dont la qualification à la phase finale du CHAN m'a beaucoup réjoui, car je considère cette compétition comme une étape importante pour le passage à la sélection. Ces derniers temps, les succès se succèdent pour le football algérien et c'est de bon augure.
* Connaissez-vous Abdelhak Benchikha qui s'occupe de cette sélection ?
Je ne le connais pas personnellement, mais on m'a parlé de lui.
* Comment évaluez-vous les chances des Verts au Mondial d'Afrique du Sud ?
Le groupe de l'Algérie est avantageux. Ses adversaires anglo-saxons (l'Angleterre et les Etats-Unis) auront du mal, car vous possédez des joueurs capables de répondre au défi physique, à l'instar de Bougherra, en plus de pratiquer un style de jeu africain. Le conseil que je pourrai donner à la sélection algérienne est le suivant : analysez bien la première demi-heure du match Angleterre- Egypte, durant laquelle les Egyptiens ont posé de gros problèmes aux Anglais. Cela devrait donner à l'Algérie les armes nécessaires pour battre l'Angleterre et les Etats-Unis.
* Qu'en est-il de la Slovénie ?
Je pense que l'Algérie éprouvera des difficultés contre cette équipe, surtout qu'il s'agira du premier match du tournoi. Cependant, je suis très optimiste quant à la capacité de l'Algérie à créer la surprise en Afrique du Sud, comme l'avait fait la Turquie au Mondial-2002 en terminant troisième ou la Corée du Sud en atteignant les demi-finales ou encore le Sénégal qui avait battu la France, alors championne du monde. L'Algérie a parfaitement le droit de rêver de remporter la Coupe du monde, tout comme les 31 autres sélections participantes. Ce rêve est légitime pour Saâdane, Raouraoua et tout le peuple algérien.
* Seriez-vous présent à cet événement ?
Oui. Je serai consultant pour une chaîne de télévision japonaise, en dépit du décalage horaire.
* Vous serez donc supporter des Verts lors de ce Mondial ?
Evidemment ! Eu égard à la relation étroite entre la France et l'Algérie, la majorité des Français suivra le parcours de la sélection algérienne qu'ils supporteront. J'ai été profondément touché en voyant les scènes des festivités en Algérie pour fêter la qualification pour la Coupe du monde. Ces moments de liesse populaires sont importants pour réaliser l'unité nationale. Un seul emblème a pu réunir 35 millions d'Algériens dont certains avaient dormi dans l'aéroport pour attendre et soutenir les Fennecs. C'est un moment beau et émouvant que seul le football peut créer.
* Allons-nous vous voir comme sélectionneur des Verts après le Mondial ?
L'Algérie va commencer les qualifications pour la CAN-2012 en septembre, soit quelque temps après la fin de la Coupe du monde. Il y a la date FIFA du 11 août où l'Algérie rencontrera le Gabon. Ce rendez-vous sera important, car il s'agira ou bien de faire oublier le Mondial en cas d'échec cuisant ou bien de faire redescendre les joueurs de leur nuage en cas d'exploit. Le Gabon s'est beaucoup amélioré. D'ailleurs, il n'y a plus de petites équipes en Afrique. De plus, les qualifications pour la CAN-2012 ne seront pas faciles avec la présence du Maroc dans la même poule que l'Algérie. On se reverra peut-être en Algérie au mois d'août, qui sait ?
* Un mot pour conclure ?
Je remercie Allah de m'avoir permis de me déplacer constamment entre trois continents, ce qui m'a donné l'opportunité de rencontrer des personnes de cultures différentes. Je le remercie également de m'avoir guidé vers l'Islam, ce qui m'a fait adopter deux enfants, Asma et Nouh. Je transmets mes salutations au peuple algérien à travers votre journal et je vous remercie de m'avoir permis de m'exprimer. Salam alikoum.
Ses non-dits confirment que sa nomination est plausible
Troussier sait trop de choses pour que ce ne soit pas lui
Il suffit de lire avec un tout petit peu d'attention l'interview que nous a accordée Philippe Omar Troussier pour comprendre que sa désignation comme sélectionneur de l'Algérie, après la Coupe du monde, est plus que plausible. En effet, il donne des détails et des informations dont seul un technicien qui s'informe avant de prendre une fonction peut détenir ou avoir connaissance.
Pas de confirmation… mais pas de démenti
L'indice le plus important est que Troussier ne dément à aucun moment l'information publiée par nos soins dans notre édition d'hier.
Certes, il ne confirme pas qu'il succèdera à Rabah Saâdane, certainement pour ne pas perturber le groupe appelé à participer à la Coupe du monde et aussi parce qu'il a pour principe de ne jamais confirmer un contact, tant qu'il y a un entraîneur en place, mais il ne nie pas non plus, préférant éluder la question et donner rendez-vous au mois d'août.
Raouraoua croule sous ses éloges
Autre indice : il connaît les ennuis que Mohamed Raouraoua avait eus lors de son premier mandat (difficulté à faire passer, auprès des autorités, son projet de développement du football) et la manière avec laquelle il est revenu en force à la tête de la FAF avec le même projet, mais avalisé cette fois-ci. Ce qui démontre qu'il a été instruit de ce cheminement et il ne pourrait pas en savoir autant s'il n'était pas intéressé. De plus, le fait qu'il encense Raouraoua sans réserve démontre bien que les deux hommes sont sur la même longueur d'onde et, par conséquent, qu'ils se sont rencontrés et ont évoqué la question.
Il a même fixé l'objectif du match contre le Gabon !
Là où Troussier s'est montré «bavard», c'est en évoquant ce qui attend les Verts pour l'après-Mondial, à savoir le match amical face au Gabon le 11 août et les éliminatoires pour la CAN-2012. Quand on sait qu'il y a des entraîneurs en Algérie qui ignorent que les Verts affronteront le Gabon et que l'entraîneur français le sait, ce n'est pas un simple hasard. Mieux : il en détermine même l'objectif essentiel, à savoir remobiliser les joueurs en cas d'échec au Mondial ou bien leur faire remettre les pieds sur terre en cas d'exploit en Afrique du Sud. On ne peut pas déterminer un tel objectif si on ne s'y prépare pas. De plus.
«On» lui a parlé de Benchikha
Autre détail : Troussier a entendu parler de Abdelhak Benchikha parce qu'on lui a parlé de lui. «On», c'est certainement Mohamed Raouraoua car Benchikha –et ce n'est un secret pour personne- est pressenti pour être l'adjoint du futur sélectionneur, quel qu'il soit. Ce sont autant d'indices qui démontrent que Troussier est une piste très sérieuse. Peut-être qu'il y aura un revirement de dernière minute, comme nous l'a habitués la gestion chez nous, mais Troussier a reçu la proposition et il semble très intéressé…


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