L'ancien sélectionneur national, Rabah Madjer, s'est confié au site «Kooora» pour revenir sur son passage à la tête de la barre technique de l'EN. Il est ainsi revenu sur les critiques dont il a fait l'objet lorsqu'il occupait le poste de sélectionneur national. «Je ne vais pas me rabaisser à leur niveau» Rabah Madjer a affirmé que plusieurs parties ont voulu salir son image lorsqu'il était à la tête de la barre technique de l'EN. Madjer s'est défendu contre ceux qui l'ont critiqué d'être resté pendant plus de dix ans, sans entraîner la moindre équipe : «Certains ont voulu donner de moi une mauvaise image dans le monde du foot. Ils ont dit que je n'ai pas exercé le métier d'entraîneur pendant dix ans. Certes, je n'ai pas entraîné durant cette période, mais j'étais consultant pour les meilleurs championnats du monde. Je n'étais pas sur le rectangle vert, mais j'étais bel et bien sur un autre terrain», a-t-il déclaré avant d'ajouter : «Ces gens-là ont propagé de fausses informations sur moi, mais je ne vais pas me rabaisser à leur niveau. Je suis triste car ils ont propagé beaucoup de mauvaises informations sur moi. Mais tout ce qu'ils ont dit sur moi, c'est des mensonges. Dans quel intérêt ? Lorsque la sélection m'a fait appel, j'ai répondu présent. Mais les choses ont bizarrement changé.» Madjer a également promis de tout dévoiler à l'avenir : «Je ne sais pas pourquoi nous sommes arrivés à ce niveau, mais j'aurais l'occasion d'en parler un peu plus à l'avenir.» «Notre objectif était de remporter la prochaine CAN au Cameroun» Arrivé à la tête de la sélection en octobre 2017 en remplacement de l'Espagnol Lucas Alcaraz, Madjer a été limogé de son poste de sélectionneur le 24 juin dernier, à l'occasion de la réunion du Bureau fédéral de la FAF tenue au CTN de Sidi Moussa. L'ancien joueur vedette du FC Porto reste sur une mauvaise série de quatre défaites en amical, dont la dernière concédée le 7 juin à Lisbonne face au Portugal (3-0). A la question de savoir s'il était triste suite à son limogeage de l'EN, Madjer a répondu : «Sincèrement, je me sens soulagé. Le staff technique aussi se sent soulagé. On avait fixé avec beaucoup de précision nos objectifs. On aspirait à remporter la prochaine CAN au Cameroun. On a aussi donné la chance aux joueurs locaux. On a perdu certains matchs amicaux, mais on en a gagné d'autres.» «En Algérie, en Tunisie et chez la majorité des pays arabes, on n'accorde pas une grande chance à l'entraîneur local» Rabah Madjer a ajouté par la suite avoir tout fait pour construire une Equipe nationale solide et capable de remporter la prochaine CAN 2019 au Cameroun : «Nous avons préparé une bonne équipe. On ne peut pas nier qu'il y avait aussi des défaites. Mais tout cela faisait partie de notre préparation à construire une équipe solide capable d'atteindre ses objectifs et de remporter la prochaine CAN. Mais certains se sont emportés après notre défaite face au Portugal, qui est considéré comme l'une des meilleures sélections au monde. Mais je respecte tout ça. C'est la loi du foot.» A la question de savoir si les sélections arabes ne sont pas assez patientes avec l'entraîneur local, Madjer dira : «Oui, en Algérie, en Tunisie et chez la majorité des pays arabes, on n'accorde pas une grande chance à l'entraîneur local. Mais que voulez-vous faire ?» «Je souhaite toute la réussite à Zetchi» Pour Rabah Madjer, c'est l'ancienne fédération qui est responsable de la non-qualification des Verts pour le Mondial russe de 2018. Interrogé à ce sujet, l'ancien sélectionneur national a répondu : «Il faut poser cette question à l'ancienne fédération. Le problème, à mon avis, persiste depuis plusieurs années. Il s'agit de la stratégie et de la politique de l'ancienne fédé de compter sur les joueurs qui évoluent en Europe», a-t-il déclaré, avant d'ajouter : «Je souhaite toute la réussite à l'actuel président de la FAF, Zetchi. On avait la même stratégie de créer un mélange entre les meilleurs joueurs qui évoluent que se soit ici en Algérie ou bien à l'étranger. Maintenant, quelle sera la politique à adopter à l'avenir ? Je n'ai eu la confiance d'être sélectionneur national que pendant sept mois seulement.» «Voilà pourquoi nous avons mis du temps pour convoquer M'bolhi en sélection» Questionné sur les raisons de la non-convocation de M'bolhi en sélection, Madjer a répondu : «On voulait ouvrir la porte de la sélection à tout le monde. On connaît la valeur de M'bolhi. J'ai d'ailleurs beaucoup de respect pour lui. Mais si j'ai mis du temps pour le convoquer en sélection, c'est uniquement pour connaître d'autres joueurs dans son poste. Nous l'avons convoqué lors du dernier match amical face au Portugal, mais il était en vacances avec sa famille.» «Je suis en vacances avec ma famille, je n'ai pas encore pensé à mon avenir» Interrogé sur ses projets futurs après son limogeage de la barre technique de l'EN, Madjer a expliqué qu'il ne pense pas pour l'instant à ce sujet et qu'il préfère, pour le moment, profiter de ses vacances avec sa famille : «Je suis en vacances avec ma famille. Et je n'ai pas encore pensé à mon avenir.»
