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CAN 2012 : Côte d'Ivoire - Zambie, finale de la CAN, ce soir, à 20h30 : Qui succédera aux Pharaons ?
Publié dans Le Buteur le 12 - 02 - 2012

François Zahoui : «Ramener la coupe en Côte d'Ivoire»
Les férus du ballon rond du monde entier auront les yeux rivés sur Libreville où se jouera, ce dimanche, la finale de la 28e édition de la CAN. Une ultime bataille qui mettra aux prises un grand favori de la compétition et un outsider qui a fini de surprendre plus d'un. Ainsi, aussi bien du côté des protégés de François Zahoui que de ceux de Hervé Renard, l'opportunité de se hisser sur le toit de l'Afrique se présente. Pour les Chipolopolos, il a fallu dix- huit ans, pour que la sélection caresse, enfin, de sa main, le trophée de la plus grande compétition de football continentale. Il n'en est pas ainsi pour Didier Drogba et ses coéquipiers qui ont été très proches du sacre, il y a seulement six ans. Ce duel entre l'Afrique de l'Ouest et celle Australe est une affiche qui, au départ de la compétition, n'était pas vraiment envisagée dans les pronostics des observateurs. Une opposition de style, trois duels à distance, un sacre continental, ainsi peut-on résumer l'attraction de ce match. Il y aura beaucoup de duels. D'abord, un duel d'entraîneurs entre François Zahoui et Hervé Renard, ensuite, un autre des deux gardiens, Copa Barry et Kennedy Mweene, pour le trophée de meilleur gardien, et enfin, celui des meilleurs buteurs entre Didier Drogba et Emmanuel Mayuka, auteurs de trois (03) buts, chacun. Toutefois, sur le papier, la Côte d'Ivoire part avec les faveurs des pronostics.
En effet, jusque-là, les statistiques plaident en faveur des Eléphants qui ont la meilleure défense, avec zéro but encaissé, et la meilleure attaque, 9 buts marqués. Didier Drogba et ses co-équipiers ont dû forcer leurs talents pour arriver à ce stade de la compétition, même s'ils n'avaient pas convaincu, lors des phases de poules. Mais au finish, les Ivoiriens ont la sérénité, dans leur vestiaire et une certaine cohésion dans le jeu. Il faut, quand même, que ses attaquants soient plus réalistes, car ils ont manqué beaucoup d'occasions nettes de scorer, lors de la demi-finale. Ce qui risque de leur porter préjudice, face à une équipe zambienne conquérante et teigneuse.
Ils ont toujours été outsiders, face aux supposés favoris, comme le Sénégal, le Ghana qu'ils ont, malgré tout, sortis. Leur ambition a grandi, à mesure que les matchs avançaient, avec un spécial Mweene. Les Ivoiriens auront donc fort à faire devant des joueurs vifs, rapides et percutants, comme Rainford Kalaba, Chisamba Lungu, Mayuka et autres, emmenés par l'expérimenté Christopher Katongo. L'agressivité, la percussion et l'envie ne manqueront pas aux poulains d'Hervé Renard qui ont soif de remporter, au moins une fois, le prestigieux trophée de la CAN.
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François Zahoui : «Ramener la coupe en Côte d'Ivoire»
Derniers moments de tranquillité pour les Eléphants. A quelques encablures de la finale de la CAN-2012, ce dimanche face à la Zambie, François Zahoui s'est présenté devant la presse pour une longue séance de questions-réponses où le coach de la Selefanto n'a pas mâché ses mots. Afrik-Foot y était !
François, on a beaucoup critiqué le jeu de votre équipe depuis le début de la compétition.
On le dit depuis le début, notre objectif, c'est de remporter la CAN. Il y a seize équipes au départ et une seule qui gagne la coupe. On a fait une grosse préparation, on est montés en puissance. Je n'ai jamais été inquiet. On a un groupe de vingt-trois joueurs à gérer. Mais depuis le début, je le répète, l'essentiel, c'est de gagner. Parfois, c'est vrai, on est limite, on va à l'essentiel mais on respecte nos adversaires.
Que vous inspire cette équipe de Zambie ?
C'est une équipe très joueuse qui évolue ensemble depuis longtemps. Cela fait 4 ou 5 ans qu'ils jouent ensemble. Ils ont des repères et se projettent très vite vers l'avant. Ils ne sont pas en finale par hasard. On a emmagasiné de l'expérience en 2006, on est plus matures. En finale de la Coupe d'Afrique, il n'y a plus de pros ni d'amateurs. C'est la volonté de gagner qui va faire la différence. C'est également une équipe qui affiche ses ambitions. Ils le disent : ils veulent gagner la CAN. On ne peut que respecter ça. Pour eux, c'est du 50-50.
La Zambie est allée se recueillir sur le mémorial de 1993. N'avez-vous pas peur que les esprits penchent du côté des Chipolopolos ?
(Sourires) Mais nous aussi, on prie beaucoup. En Afrique, le spirituel est très important. On a beaucoup de respect pour ce qui leur est arrivé. Ils tirent une sacrée énergie de leur malheur. Je l'ai dit, ils ne sont pas en finale par hasard. Mais, en face, on a toute la Côte d'Ivoire qui prie pour nous. Et on ne veut pas les décevoir.
Vous partez tout de même favoris dans cette finale…
Vous savez, jouer des grands noms, cela motive encore plus nos adversaires. Le coach d'en face n'a pas besoin de motiver ses joueurs... Mais nous avons appris de nos erreurs. Prenez le Sénégal, sans leur faire injure. Ils sont sortis sûrs d'eux des éliminatoires pour être surpris par la Guinée équatoriale, l'Angola ou le Soudan... C'est bien d'avoir des joueurs qui ont pris des gifles par le passé. C'est utile pour les plus jeunes. Ils échangent. On est sereins. On sait gérer les moments un peu difficiles où l'adversaire prend le dessus. On a la motivation et on ne fera pas comme le Maroc, le Sénégal ou le Ghana...
Quelle est l'importance des anciens dans votre groupe ?
Très importante. Des gens comme Cyril Domoraud, Youssouf Fofana, Gervais Kouassi, Bonaventure Kalo, Martial Yao Kouassi... ont du vécu et une expérience de la compétition. Ils apportent du calme et des conseils utiles à nos joueurs. Mais ce n'est pas une méthode. En France, si je ne me trompe pas, Barthez ou Boghossian ont rejoint le staff de Laurent Blanc. Ils sont passés par là, ils peuvent nous donner des conseils importants.
Et Drogba ?
Il y a beaucoup de leaders dans cette équipe. Didier Drogba, c'est notre capitaine. Mais il y a d'autres joueurs importants, comme Kolo Touré, Emmanuel Eboué ou Didier Zokora. Zokora, c'est le joueur le plus expérimenté, celui qui a le plus de sélections... Il trouve souvent les mots justes. Drogba est un emblème. Comme Milla au Cameroun et Weah au Liberia. C'est un joueur important, mais ce n'est pas le seul. Il a une grande force de rassemblement. Il tire l'équipe vers le haut. Il est très humble et charismatique. Il sait être décisif quand on en a besoin.
Comment supportez-vous la pression ?
Depuis le début, on parle de pression et de favori. Mais j'ai l'impression que c'est vous, les journalistes, qui la voyez. Parce que nous, ça va. Je l'ai dit, je le répète : on est venus ici avec humilité. Beaucoup d'équipes sont venues pour battre la Côte d'Ivoire, pas pour gagner la CAN. C'est l'histoire du corbeau et du renard. (Sourires)
Que répondez-vous à Hervé Renard, justement, qui disait que Yaya Touré ne méritait pas son Ballon d'Or africain ?
Si Yaya ne mérite pas le Ballon d'Or, je ne sais pas qui aurait dû l'avoir. Sur son palmarès, sur ses performances, c'est un des meilleurs du continent africain. Mais ses déclarations font partie du jeu. Je ne veux pas dire qu'il fait du Mourinho, mais c'est une stratégie. J'admire Hervé Renard, il a besoin de s'amuser. En face, on aura une équipe ultra-motivée, il ne faudra pas sortir de notre concentration.
On a souvent accusé la Côte d'Ivoire de vivre dans un bunker…
Mais, vous savez, l'hôtel où nous sommes est choisi par la CAF. En Guinée équatoriale, c'était un hôtel ouvert. C'est vrai que celui de Libreville ressemble à un bunker, mais nous n'avons pas peur. On vit quelque chose de très fort. Et le groupe est bien.
Est-ce que la pluie peut jouer un rôle ?
Bien sûr. On sait que la pluie privilégie le jeu basé sur la contre-attaque et la défense. Ce vendredi matin, on s'est entraîné sous la pluie. Il faut savoir gérer les imprévus. Ce sont des paramètres imprévus qui font partie du jeu.
Malgré l'avalanche de joueurs offensifs, c'est la défense ivoirienne qui brille durant cette CAN…
Je ne veux pas enlever de talent aux joueurs offensifs. Avec Drogba, Kalou, Gervinho... on sait qu'on peut marquer à tout moment. Mais on a appris du passé. Souvenez-vous, en 2010, on menait contre l'Algérie, en quarts, mais un excès de vouloir aller trop vers l'avant nous a coûté cher. On a eu beaucoup de regrets par le passé. Maintenant, on est plus solides défensivement. On peut marquer à tout moment et s'appuyer sur une défense qui tient la route. Collectivement, on est bien. L'objectif, c'est de marquer un but de plus que l'adversaire. Si on en prend trois demain, ça m'ira. Du moment qu'on en marque quatre ou cinq...
L'arrivée d'Alassane Ouattara vous met-elle une pression supplémentaire ?
Que les sages, les gens haut placés, les ministres et même le président soient derrière nous est un honneur. On se sent moins seuls. On est fiers de ce soutien. Cette visite, c'est plutôt pour nous booster. Vous savez, pour moi, le football, c'est la plus belle compétition. Le soutien des autorités, c'est la cerise sur le gâteau.
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Cristopher Katongo (attaquant Zambie) :
«On a une farouche volonté de brandir le trophée»
«Notre parcours jusqu'à présent nous a permis de nous retrouver en finale. Notre match le plus difficile a été celui contre le Soudan. Nous avons éliminé le Ghana en demi-finale. Il n'y a pas de raison que nous ne réussissions pas encore un gros coup contre la Côte d'Ivoire. Imaginez la notoriété qui serait la nôtre. Nous sommes tous animés d'un fort désir d'être champions et peut-être de nous valoriser hors de notre pays. Notre football mérite plus de respect que ce qui en était dit jusque-là. Il est temps qu'on reconnaisse ses mérites.
La finale sera un combat équilibré de onze hommes contre onze autres hommes. De ce point de vue, nous sommes à égalité parfaite. Ils ont de très grands joueurs qui ont une grande notoriété. Il faudra qu'ils le prouvent sur le terrain. Le meilleur, ce sera celui qui remportera le trophée.»
Le président ivoirien sera là
Le président de la République ivoirienne, Alassane Ouattara, s'est rendu hier à Libreville, pour assister à la finale de la Coupe d'Afrique des nations, qui opposera les Eléphants de Côte d'Ivoire aux Chipolopolos de la Zambie, ce soir à partir de 20h30.
3 questions à Hayatou (Pdt de la CAF) : «Si ma santé me le permet, je postulerai pour un nouveau mandat»
N'envisagez-vous pas d'augmenter le nombre de finalistes à la CAN ?
Ne vous laissez pas tenter par le désir de l'UEFA d'avoir 24 pays en phase finale de l'Euro. Ce n'est pas notre sphère. 16 pour le nombre de nos pays, c'est déjà beaucoup. 24, ce serait impossible. Nous n'en avons pas les moyens. Vivons à notre rythme selon nos ressources sans chercher à imiter les autres.
Les droits de télévision pour les chaînes africaines sont élevés. N'y aurait-il pas les moyens de les abaisser ?
Nous avons discuté avec nos partenaires en essayant de trouver des tarifs raisonnables. Vous savez, nos ressources ne sont pas très importantes. Nous ne pouvons pas indéfiniment réclamer de l'argent à nos Etats. Cela nous mettrait dans une dépendance totale. Les droits de marketing et de télévision sont les principales recettes de la CAF. Nous ne sommes pas là non plus pour prendre à la gorge les télévisions. Nous restons dans le domaine du raisonnable.
Président, vous venez de passer 24 ans à la tête de la CAF. Quel bilan faites-vous de votre action ?
Il ne m'appartient pas de me juger moi-même. Si j'en crois ce qui s'est passé au cours de l'Assemblée générale, les associations nationales m'ont délivré un véritable contrat de confiance (un plébiscite spécifie le président Blatter) en me demandant de rester à la tête de la CAF en 2013, quand j'aurais achevé mon mandat. J'ai dit que si ma santé me le permettait, j'essayerais de terminer un dernier mandat de quatre ans. Certains laissent entendre que je serais un homme malade, d'autres pensent que les années Hayatou sont terminées. Je m'en remets une nouvelle fois à Dieu.
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Les plus belles finales du siècle
La Côte d'Ivoire et la Zambie ont rendez-vous ce dimanche à Libreville (Gabon) pour disputer la 28e finale de l'histoire de la Coupe d'Afrique des Nations de la CAF. Au fil des ans, cette compétition unique a produit un nombre incalculable de matches d'anthologie.
1957 : Egypte 4 - Ethiopie 0
Le 16 février 1957, la toute première finale de la Coupe d'Afrique des Nations de la CAF a opposé l'Egypte à l'Ethiopie. À l'époque, trois nations seulement étaient présentes sur la ligne de départ. Ce plateau restreint a permis aux Antilopes Walya d'accéder directement à la finale. De leur côté, les Pharaons ont dû se défaire de leurs hôtes soudanais pour valider leur billet. Le premier de leurs sept titres continentaux restera à jamais marqué de l'empreinte d'un seul homme : Mohamed Ad-Diba. Quadruple buteur en finale, l'attaquant égyptien a établi à cette occasion un record inégalé à ce jour. En 1968, Ad-Diba entrera à nouveau dans l'histoire en participant à une autre finale… mais cette fois en tant qu'arbitre.
1962 : Ethiopie 4 - Egypte 2
Quatre ans plus tard, l'Egypte a écrit une nouvelle page de l'histoire du tournoi, beaucoup moins glorieuse. Les Pharaons sont en effet devenus les premiers à s'incliner en finale de l'épreuve continentale, après avoir pris par deux fois l'avantage. Les Egyptiens, qui menaient encore 2:1 à six minutes de la fin du temps réglementaire, se sont effondrés en prolongation. Italo Vassalo et Mengistou Worku ont profité de cette défaillance pour donner la victoire au pays hôte de cette deuxième édition.
1965 : Ghana 3 - Tunisie 2
Sacré champion d'Afrique deux ans plus tôt, le Ghana a vaillamment défendu son titre en Tunisie. Au terme d'une finale haletante, les Black Stars et les Aigles de Carthage n'ont pu se départager (2-2). La rencontre a finalement basculé en faveur des Ghanéens, après six minutes de jeu en prolongation, sur une frappe de Frank Odoi.
1972 : Congo 3 - Mali 2
Cette première finale camerounaise a donné lieu à une rencontre palpitante et riche en buts. Mené 0-1, le Congo a totalement inversé le cours de la partie après la pause, en l'espace de sept minutes. François M'Pelé et Michel M'Bono, auteur d'un doublé, ont donné aux Diables Rouges un avantage décisif. Depuis ce premier sacre historique, le Congo court toujours après son glorieux passé.
1974 : Zaïre 2 - Zambie 0
Il aura fallu 210 minutes de jeu pour départager le Zaïre et la Zambie en 1974. Pour la première et la dernière fois dans l'histoire de la compétition continentale, une finale d'appoint a été organisée pour désigner un vainqueur. La première confrontation s'était achevée sur un score de parité (2-2) au terme de la prolongation et, à l'époque, les tirs au but ne figuraient pas encore au programme. Les deux équipes se sont donc retrouvées deux jours plus tard. Frustrés d'avoir concédé l'égalisation dans les ultimes instants de la partie, les Léopards ont rapidement fait parler leur supériorité. Mulamba Ndaye s'est chargé d'inscrire les deux buts de la rencontre, deux jours après son premier doublé face au même adversaire.
1984 : Cameroun 3 - Nigeria 1
Deux ans après sa première apparition en Coupe du Monde de la FIFA, le Cameroun s'est adjugé sa première Coupe d'Afrique des Nations de la CAF en dominant le Nigeria (3-1) en Côte d'Ivoire. Battus par l'Egypte au premier tour, les Lions Indomptables ont dû avoir recours aux tirs au but pour se débarrasser de l'Algérie en demi-finale. Malgré ce parcours chaotique et l'ouverture du score des Super Eagles, René N'Djeya, Théophile Abega et Ernest Ebongué ont donné la victoire au Cameroun en finale.
1992 : Côte d'Ivoire 0 -Ghana 0 (11-10 tab)
Incapables de trouver la faille pendant le temps réglementaire et la prolongation, la Côte d'Ivoire et le Ghana ont malgré tout offert au public un spectacle mémorable au cours de cette incroyable séance de tirs au but. Vingt-quatre tentatives auront été nécessaires pour désigner un gagnant. La chance a finalement souri aux Eléphants, vainqueurs de leur première Coupe d'Afrique des Nations de la CAF grâce à la parade décisive d'Alain Gouaméné devant Tony Baffoe.
1994 : Nigeria 2 - Zambie 1
Disputée moins d'un an après la disparition de 18 internationaux zambiens dans une catastrophe aérienne, cette finale fut avant tout marquée par une énorme émotion. Les Chipolopolo se sont courageusement lancés à l'assaut du titre continental, allant même jusqu'à ouvrir le score en finale à Tunis. Malheureusement pour eux, l'expérience et le talent des Nigérians a fini par faire la différence. Auteur d'un doublé, Emmanuel Amunike a été le grand artisan du triomphe des Super Eagles.
1996 : Afrique du Sud 2 - Tunisie 0
Deux ans plus tard, l'émotion était encore au rendez-vous à l'occasion de cette édition sud-africaine. Portés par tout un pays, les Bafana Bafana se sont imposés 2-0 en finale, sur un doublé de Mark Williams. Nelson Mandela a été parmi les premiers à célébrer ce sacre historique, devant plus de 80 000 supporters en liesse.
2000 : Cameroun 2 - Nigeria 2 (4-3 tab)
La finale la plus passionnante de ces dernières années à eu lieu à Lagos. Mais contrairement à ce qui s'était passé quatre ans plus tôt, le sort n'a pas souri au pays hôte. Les Nigérians ont pourtant eu le mérite de remonter deux buts en finale mais les Lions Indomptables, emmenés par un jeune Samuel Eto'o, ont su garder leur sang-froid jusqu'au bout. Au terme d'une séance de tirs au but tendue, la transformation décisive est revenue à Rigobert Song.
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Palmarès de la CAN
1957: Egypte (au Soudan), 4-0 contre l`Ethiopie
1959: Egypte (en Egypte), première de la poule finale
1962: Ethiopie (en Ethiopie), 4-2 a.p. contre l`Egypte
1963: Ghana (au Ghana), 3-0 contre le Soudan
1965: Ghana (en Tunisie), 3-2 a.p. contre la Tunisie
1968: Congo-Kinshasa (actuelle RDC) (en Ethiopie), 1-0 contre le Ghana
1970: Soudan (au Soudan), 1-0 contre le Ghana
1972: Congo (au Cameroun), 3-2 contre le Mali
1974: Zaïre (actuelle RDC) (en Egypte), 2-0 contre la Zambie
1976: Maroc (en Ethiopie), premier de la poule finale
1978: Ghana (au Ghana), 2-0 contre l`Ouganda
1980: Nigeria (au Nigeria), 3-0 contre l`Algérie
1982: Ghana (en Libye), 1-1 a.p., 7-6 t.a.b. contre la Libye
1984: Cameroun (en Côte d`Ivoire), 3-1 contre le Nigeria
1986: Egypte (en Egypte), 0-0 a.p., 5-4 t.a.b. contre le Cameroun
1988: Cameroun (au Maroc), 1-0 contre le Nigeria
1990: Algérie (en Algérie), 1-0 contre le Nigeria
1992: Côte d`Ivoire (au Sénégal), 0-0 a.p., 5-4 t.a.b. contre le Cameroun
1994: Nigeria (en Tunisie), 2-1 contre la Zambie
1996: Afrique du Sud (en Afrique du Sud), 2-0 contre la Tunisie
1998: Egypte (au Burkina Faso), 2-0 contre l`Afrique du Sud
2000: Cameroun (au Ghana et Nigeria), 2-2 a.p., 4-3 t.a.b. contre le Nigeria
2002: Cameroun (au Mali), 0-0 a.p., 4-2 t.a.b. contre le Sénégal
2004: Tunisie (en Tunisie), 2-1 contre le Maroc
2006: Egypte (en Egypte), 0-0 a.p., 4-2 t.a.b. contre la Côte d`Ivoire
2008: Egypte (au Ghana), 1-0 contre le Cameroun
2010: Egypte (en Angola), 1-0 contre le Ghana
… Ont gagné la compétition
7 fois : Egypte
4 : Cameroun, Ghana
2 : Nigeria, République démocratique du Congo (RDC)
1 : Afrique du Sud, Algérie, Congo, Côte d`Ivoire, Ethiopie, Maroc, Soudan.


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