Dossevi est descendu du bus et c'est la «grève» Les négociations piétinent, Adebayor à Accra et Six y va de sa revendication Ça commence à devenir problématique pour la sélection du Togo. Jusqu'à hier, elle n'était toujours pas en Afrique du Sud pour y disputer la CAN-2013 où elle se trouve dans la poule D en compagnie de la Côte d'Ivoire, de la Tunisie et de l'Algérie. Son déplacement vers Johannesburg a été reporté hier pour la troisième fois, mais il risque cette fois de lui coûter cher. Dossevi est descendu du bus et c'est la «grève» Secouée depuis plusieurs semaines par des problèmes internes, la sélection a vécu hier une nouvelle escalade dans la crise avec le refus des joueurs d'effectuer le déplacement en Afrique du Sud. Cela a commencé avec la décision de Thomas Dossevi de ne pas y aller parce qu'il n'a pas été payé, avant d'être suivi par Romaro, puis par tous les autres joueurs. Cette «grève» qui ne dit pas son nom est sous-tendue par le même problème : le manque d'argent pour financer les primes. Même la mobilisation d'un avion pour effectuer un vol spécial n'a pas convaincu les joueurs. Les négociations piétinent, Adebayor à Accra et Six y va de sa revendication Au moment où nous mettons sous presse, les joueurs étaient toujours en négociations avec les dirigeants à l'hôtel Palm Beach de Lomé, alors que le capitaine Emmanuel Adebayor est resté à Accra (Ghana), décidé à ne pas se rendre en Afrique du Sud jusqu'à ce que l'équipe y soit. Le sélectionneur Didier Six y est allé lui aussi de sa petite revendication en exigeant un contrat officiel pour son adjoint, Alain Harp. Les sélections étaient tenus d'être en Afrique du Sud avant minuit hier Or, le danger est bien réel pour la sélection togolaise. En effet, la réglementation de la CAF stipule que toutes les sélections devant participer à une phase finale de la CAN sont tenues d'être présente dans le pays organisateurs deux jours au moins avant le match d'ouverture. Cet ultimatum a expiré la nuit dernière à minuit, puisque la CAN débutera demain. A l'heure où nous écrivons ces lignes, le Togo n'était toujours pas arrivé, tout comme la sélection de l'Ethiopie (cette dernière devrait arriver aujourd'hui, tout comme le Togo, attendu aujourd'hui, selon une source autorisée). La réglementation prévoit des sanctions financières pour pareil retard, mais des sanctions d'ordre sportif peuvent être prises s'il se révèle que ledit retard n'est pas motivé par un cas de force majeur.