Un seul souci : s'éloigner de la pression avant le 14 novembre Le match du 14 novembre a déjà commencé dans la tête du sélectionneur et des responsables de la FAF qui s'activent en catimini à développer tous les éléments dont auront besoin les joueurs le jour «J». Parmi les facteurs les plus importants à mettre à la disposition de l'équipe nationale avant ce match, le lieu de préparation semble être celui que le staff technique met en priorité afin de ne pas perturber la quiétude des joueurs. Raouraoua : «Nous choisirons entre trois sites» C'est justement dans ce sens que Raouraoua a décidé de s'envoler en France depuis Le Caire afin de préparer le terrain à l'équipe. Le président de la FAF envisage de réserver au château du Castellet, là où l'équipe avait séjourné avant le match aller contre l'Egypte. Un site aux allures paradisiaques qui avait beaucoup séduit les joueurs et leurs accompagnateurs. C'est pour cette raison entre autres que Rabah Saâdane et Raouraoua veulent retourner au même endroit et permettre à l'équipe de se ressourcer avant de repartir au Caire pour le grand combat de l'année. Il se dit même que le président de la FAF s'y trouverait depuis hier déjà, avant d'être rejoint par le sélectionneur dans les jours à venir. Joint hier, M. Raouraoua n'a pas confirmé l'information, se contentant de nous dire : «Nous allons choisir entre trois sites, la décision sera prise en fin de semaine.» Un seul souci : s'éloigner de la pression avant le 14 novembre D'aucuns pensent que Saâdane et Raouraoua auraient parfaitement pu préparer l'équipe en Algérie, en demeurant à l'hôtel militaire de Béni Messous, avec des séances d'entraînement sur la pelouse du stade du 5-Juillet que Hassan Yebda a trouvée assez bonne. Mais la pression qui pourrait accompagner les joueurs ici à Alger, entre les sollicitations des journalistes et celles des supporteurs, a décidé Saâdane et Raouraoua à isoler l'équipe et à la mettre à l'abri de la pression qui ira grandissant à mesure que les jours les rapprochent de cette date du 14 novembre. Saâdane, qui sait pertinemment que ses faits et gestes seront minutieusement suivis par Shehata, ne veut donner aucun indice à son adversaire avant ce match. C'est pour cela qu'un silence radio absolu a été décidé par le staff technique et la FAF pour préserver toutes les chances de l'EN avant ce rendez-vous décisif pour le Mondial. On ne change pas un rituel «gagnant» ! Le Castellet sera donc probablement le premier choix de Saâdane, même si la température peu clémente de ces jours-ci le pousserait à étudier à contrecœur une autre possibilité. Car malgré le froid qui sévit en France, le calme et la beauté du site font encore hésiter Saâdane et Raouraoua à délaisser le Castellet. Il y a donc de grandes chances pour que les joueurs retournent sur ce même lieu de préparation qui leur avait permis de retaper leur moral à neuf avant de gagner face à l'Egypte à Blida sur le score de 3-1. Et comme la superstition accompagne toujours les grandes équipes, personne ne veut changer un rituel «gagnant». Le fait que plusieurs joueurs aient fait pression sur Raouraoua pour retourner à Tchaker (après le match contre l'Uruguay) et éviter le 5-Juillet (contre la Zambie et le Rwanda) est la preuve parfaite de la superstition qui anime certains cadres de l'EN. Cela est également valable pour le lieu de ce stage, prévu une semaine avant le match retour, soit vers le 7 ou le 8 novembre. Tunis en pole position pour accueillir les Verts En outre, il se dit avec insistance que Saâdane et Raouraoua sont en train d'étudier aussi sérieusement une autre piste pour établir l'équipe ailleurs qu'en France, car le patron de la FAF a mis un bémol à cette option en raison du froid qui commence à sévir en cette période d'hiver en France. Les joueurs de Saâdane ne gagneraient pas à se préparer en France, avec un mercure bas, avoisinant les 10 degrés Celsius, une semaine avant d'aller jouer leur match dans la chaude ville du Caire. C'est pour cela que l'on a parlé de la ville de Tunis pour accueillir les Verts dans des conditions climatiques pratiquement identiques à celles du Caire. Ajoutez à cela la proximité entre Tunis et Alger, mais surtout avec Le Caire (1h30 de vol). Tunis se placerait donc en pole position pour Saâdane et Raouraoua qui ne devraient pas tarder à fixer leur choix de manière définitive. N. D.
