L'Entreprise arabe des investissements pétroliers, a annoncé récemment une hausse significative de ses bénéfices, lors du premier semestre de cette année à raison de 59% d'augmentation, par rapport à la même période de l'année précédente. C'est la version en ligne d'El Khabar, qui donne l'information. Selon elle, les bénéfices de la banque de développement arabe spécialisée dans les hydrocarbures, dont l'Algérie possède 5,% se serait élevé à quelques 47 millions de dollars, dit-on cette année. Les 10 pays arabes membres de l'OPEP et partie prenante dans cette banque de développement profiteront de cette croissance. Leurs parts croissent ainsi de 1,002 milliards de Dollars en 2009 à 1,069 Milliards de Dollars aujourd'hui. Selon le président exécutif de la banque de développement, Ahmed Ben Hamed Ennaimi, repris par El Khabar, cette augmentation des bénéfices de l'entreprise traduit non seulement de la stabilité de ses bases financières qui lui ont permis de dépasser les effets de la crise, mais ce n'est pas tout. La gestion et les orientations choisies par l'entreprise sont également mises en avant dans ce succès. Un succès qui a en outre permis d'atteindre l'équilibre financier de l'entité. Cette réussite devrait par ailleurs appuyer les futures orientations que compte, entreprendre l'entreprise dans le domaine des hydrocarbures. En effet la banque de développement compterait prochainement diversifier ses activités et investir de nouveaux créneaux dans l'industrie des hydrocarbures. Créée en 1975, dans le sillage de l'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPEAP), l'entreprise des investissements pétroliers est une banque de développement commune à 10 pays arabes de l'OPEP. Sa mission consiste à soutenir et subventionner le développement du secteur des hydrocarbures dans les pays membres. Son capital est estimé à 1,4 milliard de Dollars et son siège se trouve en Arabie Saoudite. Son capital se partage, par ailleurs, de cette manière. Sur ses 10 membres arabes : L'Arabie saoudite, les EAU, le Koweït et la Lybie qui en possèdent chacune 17% du capital, suivent respectivement l'Irak et le Qatar (10%), l'Algérie (5%), puis enfin le Bahreïn, l'Egypte et la Syrie (3%).