La plus importante contrainte qui faisait obstacle à la concrétisation de nombreux projets de développement communautaire vient d'être levée dans un bon nombre de communes de la wilaya d'Oran, a fait savoir le Directeur de l'Action Sociale. Il s'agit selon, le DAS M.Rahim, de «l'obligation faite aux communes bénéficiaires de soumettre le suivi de ces petits projets à des bureaux d'études, qui vient d'être levée par une instruction du wali, leur permettant de confier directement leurs projets aux services techniques». Il a ajouté que «les projets ayant pour finalité l'amélioration des conditions de vie des habitants, n'ont pas pu aboutir, faute de moyens financiers, imposant aux communes bénéficiaires de participer à hauteur de 10 % du montant du projet, le reste étant financé par l'Agence de Développement Social (ADS)». Le même responsable a indiqué que «le projet de réalisation du réseau d'assainissement à Haï «Ennakhil», dans la commune d'Aïn El Turck, est toujours en attente malgré son caractère d'urgence ». Il a cité d'autres cas, tels que les projets d'extension et de renforcement de l'éclairage public au niveau de la commune de Tafraoui et l'équipement de salles de soins à Benfréha, qui remontent à 2004. Selon la même source, «139 projets sont inscrits en 2009 à l'indicatif de 22 communes sur 26 que recense la wilaya d'Oran, pour une enveloppe globale de 237.554.000 DA». Le Directeur de l'Action Sociale de la wilaya d'Oran a affirmé, dans ce sens, que l'argent a été la principale contrainte pour de nombreuses communes qui n'arrivaient toujours pas à mobiliser leur quote-part, pour matérialiser leurs projets inscrits en dehors des Plans Communaux de Développement (PCD).